Aussi appelée Luxembourg belge, elle résulte de la scission du grand-duché de Luxembourg qui était, jusqu'alors, une possession personnelle de Guillaume Ier d'Orange-Nassau, également souverain du royaume uni des Pays-Bas. Sa création est donc postérieure à l'indépendance de la Belgique, proclamée le , après laquelle le jeune royaume avait annexé l'ensemble du grand-duché, mais dût en rendre la partie orientale lors de la signature du traité des XXIV articles, le . C'est seulement à partir de cette date que la province de Luxembourg devint officiellement la neuvième province de Belgique (qui, depuis la scission de la province de Brabant en 1995, en compte dix).La délimitation de la frontière entre la Belgique et le Luxembourg se fit sur base de critères linguistiques : le « quartier wallon » du grand-duché revint à la Belgique tandis que la partie de langues germaniques du territoire formait les nouvelles frontières grand-ducales, à l'exception notable du Pays d'Arlon (qui a pour langue vernaculaire le luxembourgeois) qui fut attribué à la Belgique pour des raisons politiques.
D'une superficie de 4 440 km2, c'est la plus vaste province du royaume, mais aussi la moins peuplée avec 293 647 habitants au [3], soit une densité de population de 66,14 habitants au kilomètre carré, faisant d'elle une province majoritairement rurale. Son chef-lieu et sa plus grande ville est Arlon, qui compte un peu plus de 30 000 habitants et est située dans le sud-est de la province.
Les cours d'eau principaux sont les rivières suivantes :
la Semois, affluent de la Meuse qui prend sa source à Arlon et traverse le sud de la province d'est en ouest ;
la Sûre, affluent de la Moselle qui prend sa source près de Vaux-lez-Rosières dans le centre de la province et coule vers l'est ;
la Lesse, affluent de la Meuse qui prend sa source à Ochamps dans le centre de la province et coule vers le nord-ouest ;
l'Ourthe, affluent de la Meuse qui prend ses sources à Ourt (commune de Libramont, centre de la province) et Ourthe (commune de Gouvy, nord-est de la province) et coule vers le nord ;
le Ton, affluent de la Chiers qui prend sa source à Châtillon dans le Sud de la province ;
la Lhomme, affluent de la Lesse qui prend sa source à Bras (commune de Libramont, centre de la province), et qui coule vers le nord pour rejoindre la province de Namur.
Elle comptait, au , 294 793 habitants, soit une densité de 66,39 habitants/km²[4] pour une superficie de 4 440 km².
En tenant compte des anciennes communes entraînées dans la fusion de communes de 1977, on peut dresser l'évolution suivante[5] (Nombre d'habitants × 1000) :
Source : Statbel - Remarque: 1806 jusqu'à 1970=recensement; depuis 1971=nombre d'habitants chaque 1er janvier
1839: Scission de la province, la partie est devenant le Grand-Duché de Luxembourg
L'histoire de la province est naturellement liée à l'histoire de la Belgique et du territoire actuel du Benelux, particulièrement celle du Luxembourg. Les plus anciens vestiges remontent, comme ailleurs, à la Préhistoire, notamment les abris sous roche et les occupations de grottes fouillés dans la vallée de la Haute Lesse. La période des âges des métaux est illustrée par les fouilles de tombes à char, des marchets (en Famenne) et celles des éperons barrés de la Semois.
Le couvert forestier de la forêt d'Ardenne a maintenu la province à l'écart de la tectonique médiévale, sur le plan politique. Toutefois, le territoire, morcelé entre plusieurs grandes maisons, verra des villes se fortifier, dont il reste aujourd'hui d'importants témoins : châteaux (La Roche, Bouillon), abbayes et lieux de pèlerinage (Orval, Saint-Hubert), fermes seigneuriales, tracés antiques, etc.
Le sonne le glas du Premier Empire après de la défaite française lors de la bataille de Waterloo. Les puissances européennes victorieuses déclarent les anciens territoires annexés par la France « vacants ». Afin de déterminer l'attribution de ces territoires et de redessiner les cartes de l'Europe, les vainqueurs (et la France) se réunissent lors du congrès de Vienne. Légitimement, les anciens Pays-Bas autrichiens (y compris le duché de Luxembourg) reviennent à la maison de Habsbourg[8]. Mais ces derniers, peu soucieux de récupérer des terres trop éloignées de leur capitale, Vienne, s’empressent de les négocier contre la Vénétie et la Lombardie, contigus à l’empire d'Autriche sur lequel ils règnent.
Les Luxembourgeois se rattachent majoritairement à la révolution, hormis certains bastions « orangistes », principalement dans la ville de Luxembourg. On voit en effet apparaitre des drapeaux belges et brabançons dans un certain nombre de localités grand-ducales. On en recense d'abord le long de la route entre Bruxelles, Namur, Arlon et Luxembourg (actuelle route nationale 4 belge et nationale 6 luxembourgeoise) : le 4 septembre à Marche-en-Famenne, le 5 à Bastogne, le 9 à La Roche-en-Ardenne et le 14 à Houffalize[10]. À Arlon, où réside une garnison de l'armée royaliste, le drapeau belge apparaît le 27 septembre et le 30 les militaires quittent la ville en direction de Neufchâteau où la troupe se débande tandis que les officiers sont arrêtés par les bourgeois. Le 2 octobre c'est au tour de la garnison présente à Bouillon d'évacuer la ville.
Guillaume Ier essaye à plusieurs reprises de récupérer ses provinces, mais un armistice est imposé par les grandes puissances réunies lors de la conférence de Londres qui reconnait l'indépendance de la Belgique le puis proclame sa neutralité et son inviolabilité. À l’issue des négociations internationales, un premier traité est signé le : le traité des XVIII articles. Celui-ci reconnait tacitement l'annexion du Luxembourg en ouvrant la possibilité d'un rachat de celui-ci par la jeune Belgique en échange d'une partie de la province du Limbourg contre des territoires enclavés qui ne faisaient pas partie des Provinces-Unies avant 1790. Cependant, ce traité ne sera jamais appliqué et, après la prestation de serment du premier rois des Belges, Léopold Ier, le , les hostilités reprennent le 2 aout avec le déclenchement de la campagne des Dix-Jours. Incapables de résister à l'armée néerlandaise, les forces armées belges doivent recevoir l'aide de la France, qui envoie une armée à la rescousse, afin de remporter la victoire dès le 12 aout.
« Dans le grand-duché de Luxembourg, les limites du territoire belge seront telles qu'elles vont être décrites ci-dessous :
A partir de la frontière de France entre Rodange, qui restera au grand-duché de Luxembourg, et Athus, qui appartiendra à la Belgique, il sera tiré, d'après la carte ci-jointe, une ligne qui, laissant à la Belgique la route d'Arlon à Longwy, la ville d'Arlon avec sa banlieue, et la route d'Arlon à Bastogne, passera entre Messancy, qui sera sur le territoire belge, et Clémency, qui restera au grand-duché de Luxembourg, pour aboutir à Steinfort, lequel endroit restera également au grand-duché. De Steinfort, cette ligne sera prolongée dans la direction d'Eischen, de Hecbus, Guirsch, Oberpalen, Grende, Nothomb, Parette et Perlé, jusqu'à Martelange ; Hecbus, Guirsch, Grende, Nothomb et Parette devant appartenir à la Belgique, et Eischen, Oberpalen, Perlé et Martelange, au grand-duché. De Martelange, ladite ligne descendra le cours de la Sûre, dont le thalweg servira de limite entre les deux États, jusque vis-à-vis Tintange, d'où elle sera prolongée aussi directement que possible vers la frontière actuelle de l'arrondissement de Diekirch, et passera entre Surrel, Harlange, Tarchamps, qu'elle laissera au grand-duché de Luxembourg, et Honville, Hivarchamps et Loutermange, qui feront partie du territoire belge ; atteignant ensuite, aux environs de Doncols et de Soulez, qui resteront au Grand-Duché, la frontière actuelle de l'arrondissement de Diekirch, la ligne en question suivra ladite frontière jusqu'à celle du territoire prussien. Tous les territoires, villes, places et lieux situés à l'ouest de cette ligne, appartiendront à la Belgique ; et tous les territoires, villes, places et lieux situés à l'est de cette même ligne, continueront d'appartenir au grand-duché de Luxembourg. »
Ce traité ne fut toutefois pas reconnu avant le lorsque Guillaume Ier déclare officiellement accepter l'existence de la Belgique. Jusque là, il considérait en effet le nouveau royaume comme non-viable et maintenait l'espoir de récupérer ses territoires et son Royaume. De nouvelles négociations débutèrent alors pour mettre à jour les conditions du traité.
De l'autre côté de la frontière, l'union personnelle entre le grand-duché et le roi des Pays-Bas perdura jusqu'au , date de la mort de Guillaume III sans héritier mâle, ce qui mena à la création du Luxembourg tel qu'il existe aujourd'hui.
Le , une catastrophe ferroviaire ébranle la province : le train express reliant Arlon à Bruxelles déraille à vive allure à hauteur de Mirwart, près de Grupont faisant 8 morts et 15 blessés. L'année suivante, une nouvelle ligne transfrontalière vers le grand-duché est construite entre Autelbas et Clémency. La ligne Athus-Meuse, quant à elle, est construite à partir de 1878. Bastogne est à son tour reliée au Luxembourg dès 1887 avec la ligne 164 vers Kautenbach puis Wiltz. Il faut ensuite attendre 1914 pour voir l'inauguration d'une nouvelle ligne transfrontalière, cette fois vers la France : la ligne 163A entre Bertrix et Carignan.
Lorsque Léopold II arrive sur le trône, il souhaite construire des églises qui dominent l’horizon et puissent être vues de loin aux deux extrémités du pays. C'est ainsi que sont édifiées les églises Saints-Pierre-et-Paul d'Ostende et Saint-Martin d'Arlon, de 1907 à 1914, dont la flèche, qui culmine à 97 mètres de haut, lui confère le statut de bâtiment ecclésiastique le plus haut de Wallonie.
Le le gouverneur de la province, Édouard Orban de Xivry, est assassiné dans son bureau du palais provincial d'Arlon d'une balle dans la poitrine tirée par Jean Schneider, un employé du palais qui retourne ensuite l'arme contre lui et se suicide[19].
Lors de la seconde Guerre mondiale, la province de Luxembourg est envahie dès le début de la Campagne des 18 jours lors de la traversée des Ardennes, dès le , puis occupée par les forces du troisième Reich. De nombreux accidents militaires ou liés à la guerre ont lieu pendant cette période, par exemple l'accident aérien de Rachecourt qui fit 13 morts le , lors d'une collision en vol entre deux bombardiers alliés. Le , un train chargé de bombes allemandes équivalent à 450 tonnes de TNT explose en gare de Marloie, provoquant la destruction de la gare et de l'ensemble du quartier et faisant 42 morts[21]. La gare de Messancy subit également une explosion similaire le [22].
La province se trouve ensuite au cœur de la Bataille des Ardennes lors de l'hiver 1944-1945 qui voit le retour des troupes allemandes jusqu'en février 1945. Des massacres de civils ont lieu comme le , où 34 hommes, âgés de 17 à 32 ans, sont massacrés à Bande (Nassogne) par une unité spéciale du Sicherheitsdienst[25], en réponse à la mort de trois des leurs imputée à la résistance intérieure belge. De nombreux bombardements ont également lieu, notamment à Sainlez (Fauvillers) le , faisant 40 morts parmi les civils, ou encore à La Roche-en-Ardenne, dès le 26 décembre, qui font 114 morts[26].
Le , la province connait sa plus grave catastrophe en temps de paix : la catastrophe de Martelange, lors de laquelle un camion contenant 47 000 litres de GPL dévale la nationale 4 à l'entrée du village de Martelange en provenance de Bastogne et percute un pont sur la Sûre. On dénombre 22 morts et 47 blessés.
Dans les années 1970 et 1980 plusieurs autoroutes sont construites et traversent la province : les autoroutes A4 et A28, portions de la E411 qui la connecte à Bruxelles, ainsi que l'A26, portion de la E25, qui la relie à Liège. En 1974 l'aérodrome de Latour est fermé pour devenir le zoning industriel de Latour le long de la nationale 811 et du contournement de Virton. Seuls restent dans la province les aérodromes civils de Saint-Hubert et de Sterpenich. Dans la foulée, le , un avion de l'asbl Les Ailes Luxembourgeoises, autrefois basé à l'aérodrome et transportant un pilote et quatre passagers, s'écrase près de Torgny, tuant l'ensemble des personnes à bord[27].
A la fin des années 1990, la province est impactée par l'affaire Dutroux, notamment par l’affaire judiciaire, lors de l'évasion de Marc Dutroux du palais de justice de Neufchâteau le . Cette affaire entraine également la réforme des polices de Belgique qui entre en vigueur le , supprimant les anciennes polcies communales ainsi que la gendarmerie belge et créant les zones de police de la nouvelle police intégrée. La province de Luxembourg est alors divisée en six zones : Arlon/Attert/Habay/Martelange, Centre-Ardenne, Gaume, Famenne-Ardenne, Semois-et-Lesse et Sud-Luxembourg. Le procès de l'affaire Dutroux est tenu à Arlon dès le , dans le nouveau palais de justice construit à cet effet[29].
En 2013, la province annonce vouloir changer son identité visuelle et et son logo en supprimant le sanglier pixelisé et en ouvrant un concours pour trouver un nouveau logo[30].
Le nord de la province de Luxembourg est particulièrement touchée par les inondations de juillet 2021 qui font 39 victimes dans l'ensemble du pays[33].
Les armoiries[38] reconnues de la province de Luxembourg sont un burelé d'argent et d'azur de dix pièces au lion de gueules, armé, lampassé et couronné d'or, à la queue fourchue et passée en sautoir.
Le blason de la province de Luxembourg est aujourd'hui commun avec celui du grand-duché de Luxembourg, ces deux entités étant les deux parties de l'ancien duché de Luxembourg séparées par les traités de 1839.
L'origine de ce blason remonte au XIIIe siècle. Il est le signe d'Henri le Blond, fils de Waléran III et d'Ermesinde. Cette dernière permit, par son second mariage, d'incorporer au comté de Luxembourg le comté d'Arlon, tenu jusqu'alors par les ducs de Limbourg. Ses restes sont conservés sur le site de son abbaye à Clairefontaine, près d'Arlon.
Concernant le drapeau, le site internet Flags of the World affirme que le drapeau reprenant le blason, présent ci-dessous en tant que drapeau « officiel » et affiché en façade du palais provincial notamment serait un drapeau non officiel utilisé de façon officielle depuis 1993, en lieu et place du drapeau « officiel » qui est celui noté ci-dessous en tant que drapeau « non officiel »[39].
Le drapeau.
Le blason.
Le palais provincial à Arlon avec les drapeaux européen, belge, wallon et provincial.
Variation du drapeau, superposant le blason provincial sur le drapeau du Grand-duché.
À l'instar de la réforme des polices, la réforme des services d'incendie a également divisé le territoire belge en zones, appelées zones de secours[42]. La Province de Luxembourg est constituée d'une seule zone couvrant l'entièreté du territoire de ses 44 communes, où se répartissent 17 casernes, autrefois services communaux d'incendie. La zone de secours Luxembourg est paradoxalement, comme la Province, la plus grande zone de secours de Belgique et la moins peuplée.
À l'époque de la révolution belge, la capitale-forteresse de Luxembourg, dans laquelle était stationnée une garnisonprussienne en vertu de l'appartenance du grand-duché de Luxembourg à la Confédération germanique (1815-1866), resta en-dehors des événements révolutionnaires. Le roi grand-duc Guillaume Ier fit en sorte que la ville fût érigée en vicariat apostolique à part. Et quand le grand-duché fut finalement partagé entre son grand-duc et le jeune État belge par le traité des XXIV articles de 1839, le grand-duché réduit de moitié devint tout entier un vicariat apostolique, en attendant la création d'un diocèse de Luxembourg en 1870/73, et la partie occidentale, devenue province belge, demeura au sein du diocèse de Namur.
Collectif, Luxembourg : la province hier et aujourd'hui ; Bruxelles (édité par le Crédit communal), 1976.
Edouard M. Kayser, Quelque part entre Vienne et Londres... Le Grand-Duché de Luxembourg de 1815 à 1867 ; Luxembourg (éd. Saint-Paul), 1990.
Nicolas Majerus (ecclésiastique, juriste et historien luxembourgeois), L'érection de l'évêché de Luxembourg ; Luxembourg (Saint-Paul), 1951. - L'ouvrage, qui fait l'historique de l'histoire ecclésiastique du Luxembourg, comporte une carte hors texte et dépliable qui montre la situation sous l'Ancien Régime, quand les paroisses du Duché de Luxembourg se répartissaient entre six archidiocèses ou diocèses différents, dont les sièges étaient tous situés en-dehors du pays : Trèves, Cologne, Liège, Reims, Verdun et Metz.
Gilbert Trausch, Le Luxembourg belge ou l'autre Luxembourg ; Luxembourg (édité par la Banque de Luxembourg), 1996.
Les points d'intérêt du tourisme sont avant tout d'ordre naturel. La variété géographique du territoire est si grande que l'on peut traverser de profondes vallées, de larges plateaux agricoles ou d'épaisses forêts. Paradis des randonneurs, des photographes animaliers et de nombreux sports d'extérieur (kayak, ski de fond, VTT, etc.), la province de Luxembourg est le poumon vert du pays.
À côté du patrimoine naturel, le patrimoine bâti n'est pas en reste, visible dans les musées de Marche-en-Famenne et d'Arlon notamment. Outre les églises et les abbayes (Saint-Hubert, Orval, etc.), les châteaux et les fermes fortifiées, la province recèle de nombreux villages typiques, bâtis en pierre locale selon des techniques et des architectures très anciennes. On peut d’ailleurs contempler plusieurs bâtiments typiques de la province en un seul lieu, au Fourneau Saint-Michel, où ont été transplantés de nombreux bâtiments caractéristiques du XIXe siècle provenant du sud du sillon Sambre-et-Meuse.
La fédération de tourisme du Luxembourg belge (FTLB) compte douze maisons du tourisme :
Selon Eurostat, en 2019, la province de Luxembourg est, parmi les régions européennes, celle subissant le pire taux de mortalité routière : 171 morts par an et par million d'habitants (la moyenne européenne est de 52)[44].
Nicolas Warker (trad. André Neuberg, ill. Josée Rochus-Kraus), Wintergrün : Histoires, contes et légendes de la Province de Luxembourg [« Wintergrün. Sagen, Geschichten, Legenden und Märchen aus der Provinz Luxemburg »], Musée en Piconrue Bastogne, (1re éd. 1890) (présentation en ligne, lire en ligne)
Un groupe d'historiens, Luxembourg - La province hier et aujourd'hui; Bruxelles (Crédit communal), 1976; 101 p. (ill.; cartes & plans).
Gilbert Trausch, Le Luxembourg belge ou l'autre Luxembourg; Luxembourg (Banque de Luxembourg), 1996; 32 p. (ill.; cartes & plans).
Edouard M. Kayser, Quelque part entre Vienne et Londres… Le Grand-Duché de Luxembourg de 1815 à 1867 ; Luxembourg (Éditions Saint-Paul), 1990. (ISBN2-87963-077-0)
Publications de la Société pour la recherche et la conservation des monuments historiques dans le Grand-Duché de Luxembourg, vol. XV, (lire en ligne), « Essai étymologique sur les noms de lieux du Luxembourg germanique : Deuxième division - Luxembourg belge »