Située dans la province de Pise, la commune de Volterra se trouve sur le plateau du même nom, à 550 m d'altitude. Elle est entourée, au nord, par l'Era et par la vallée de Cecina, au sud-ouest.
À partir du milieu du XIIe siècle Volterra s'émancipa de l'autorité des évêques pour former une commune indépendante. En 1253, le régime du Popolo remplaça l'ancienne république aristocratique. La bourgeoisie urbaine s'empara alors du pouvoir. En 1274, la cité intégra la Ligue guelfe de Toscane. Elle devint ainsi l'alliée notamment de Florence et l'adversaire de la république de Pise, sa voisine, qui était gibeline. Après une période pendant laquelle s'exerça la seigneurie de la famille Belforti (1340-1361), Volterra tomba sous la tutelle de Florence. Elle garda cependant une certaine autonomie politique. En 1429, une révolte menée par le citoyen Giusto Landini tenta de défaire la ville de cette tutelle, en vain. En 1472, les troupes florentines assiégèrent la cité et la mirent à sac. Volterra fut définitivement annexée à l'État médicéen.
La cité médiévale est encore visible dans sa structure architecturale, perchée sur une colline, entourée de remparts et dominée par une forteresse (devenue une prison puis un pénitencier).
Chaque année, au mois d'août, une fête médiévale est organisée par la ville. Les habitants revêtent des déguisements médiévaux, des jeux d'époques comme des combats en armes ont lieu sur la place. Des musiciens entonnent également des airs d'autrefois.
L'ensemble de la ville est orné de pavillons à cette occasion.
Saint Lin, pape successeur de saint Pierre, de 67 à 76 ap. J.-C.
Daniele da Volterra né Daniele Ricciarelli (Volterra, 1509 - Rome, ), sculpteur et peintre maniériste
Curzio Inghirami (1614-1655), historien qui publia une étude sur des découvertes archéologiques, présentées comme étant d'origine étrusque, en réalité des faux forgés par lui-même.