Armel Beaufils

artiste français
(Redirigé depuis Émile Armel-Beaufils)

Émile-Jean Armel-Beaufils, dit Armel Beaufils[4], né le [5] à Rennes (Ille-et-Vilaine) et mort le [5] à Saint-Briac (Ille-et-Vilaine), est un sculpteur français.

Armel Beaufils
Naissance
Décès
Nom de naissance
Émile-Jean Armel-Beaufils
Nationalité
Activité
Conjoint
Zannic Armel-Beaufils (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Archives conservées par

Biographie

Ancien élève de l'École régionale des beaux-arts de Rennes de 1903 à 1906, puis admis à l'École nationale supérieure des beaux-arts de Paris dans les ateliers de Luc-Olivier Merson (1846-1920) et d'Antonin Mercié (1845-1916), Armel Beaufils fréquente ensuite l'atelier de Jules Jacques Labatut (1851-1935). Il expose rapidement au Salon des artistes français, sans discontinuer jusqu'en 1951. Il y obtint notamment une médaille de bronze en 1914, une médaille d'argent en 1921, et une médaille d'or en 1924.

Artiste prolifique, il réalise neuf monuments aux morts entre 1917 et 1921, et des statues commémoratives en Bretagne, dont le Monument à Anatole Le Braz dans le parc des Promenades de Saint-Brieuc[6].

Le réveil du cygne - Armel Beaufils

La représentation de la femme est au cœur de son œuvre. Il aime travailler dans divers matériaux des sujets inspirés de la Bretagne traditionnelle et des sujets puisés dans la vie balnéaire[6]. La Manufacture Henriot édite sa Pennhérès de Plougastel (L'héritière de Plougastel), grand sujet polychrome parmi les tout premiers tirages. Cette jeune fille à l'aplomb plein d'autorité porte avec beaucoup de grâce la marque de son statut social.

Le couple d'Armel Beaufils organise des goûters d'enfants à l'occasion desquels il réalise des croquis lui servant à réaliser des sculptures d'enfants[7].

Œuvres

Monuments

Collections publiques

  • Quimper, musée départemental breton :
    • La Dernière épingle, 1931, pierre calcaire ;
    • Jeunes filles de Plougastel-Daoulas, bronze ;
    • Fillette de Plougastel-Daoulas, 1927, bronze ;
    • Jeune Ouessantine, ébène ;
    • La Penherres, fille de Plougastel-Daoulas, faïence ;
    • Jour de pardon, femme de Ploaré.
  • Rennes, musée des beaux-arts :
    • La Fée des grèves, 1942 ;
    • Buste de jeune fille, Mademoiselle Lecourbe ;
    • Après le pardon ;
    • Le Procès de Jeanne d’Arc ;
    • Les Rameaux.

Hommages

Plusieurs villes de Bretagne ont donné son nom à une rue, notamment à Dinard, Douarnenez, Fougères, Rennes, Saint-Briac, Saint-Brieuc, Saint-Cast et Saint-Malo[6].

Zannic Anne Beaufils a sculpté un Monument à Armel Beaufils, visible à Saint-Briac-sur-Mer dans le square de la Houle[13].

Notes et références

Annexes

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

  • Devaux Anne-Louise et Yves, Armel et Zanic Beaufils, Saint-Briac, éditions Namasté, 1996.
  • Philippe Théallet et Bernard-Jules Verlingue, Encyclopédie des Céramiques de Quimper, Tome IV, Éditions de la Reinette, 2005.
  • Dictionnaire Bénézit.
  • Emmanuel Salmon-Legagneur (dir.) et al. (préf. Yvon Bourges, anc. ministre, prés. du conseil régional de Bretagne), Les noms qui ont fait l'histoire de Bretagne : 1 000 noms pour les rues de Bretagne, Spézet, Coop Breizh et Institut culturel de Bretagne, , 446 p. (ISBN 978-2-84346-032-6), p. 43.
    Notice de Denise Delouche.
  • Florence Rionnet, Pierres de Breizh, le sculpteur Armel Beaufils (1882-1952), Ville de Dinard, 2001, 34 p.
    Catalogue de l'exposition de Dinard au musée/villa Eugénie, du 24 février au 30 septembre 2001.

Liens externes