101^e régiment d'infanterie

• 1787 : Régiment Royal-Liégeois.
• 1791 : 101^e régiment d'infanterie.
• 1793 : 101^e demi-brigade de première formation.
• 1799 : 101^e demi-brigade de deuxième formation.
• 1803 : 101^e régiment d'infanterie de ligne.
• 1814 : le 101^e régiment prend le no 82.
• 20 avril 1815 : un décret de Napoléon I^er rend aux anciens régiments d'infanterie de ligne les numéros qu'ils avaient perdus sous la Première Restauration.
• 16 juillet 1815 : comme l'ensemble de l'armée napoléonienne, il est licencié à la Seconde Restauration.
• Lors de la réorganisation des corps d'infanterie français en 1820, le 101^e régiment d'infanterie de ligne n'est pas recréé, son numéro reste vacant jusqu'en 1855.
• 1855 : 101^e régiment d'infanterie de ligne.
• 1856 : dissous.
• 1859 : 101^e régiment d'infanterie de ligne.
• 1^er avril 1862 : licencié^[1]
• 1872 : 101^e régiment d'infanterie de ligne.
• 1882 : 101^e régiment d'infanterie.
• 1914 : à la mobilisation, donne naissance au 301^e régiment d'infanterie
• 1923 : dissous (traditions gardées par le 5^e RI).
• 1939 : 101^e régiment d'infanterie.
• 1940 : dissous.

• 1791 : colonel de Ternant
• 1791 : colonel de Sames
• 1793 : chef de brigade Miollis
• 1795 : chef de brigade Venoux
• 1799 : chef de brigade Bernard Augustin Cardenau.
• 1808 : colonel Joseph Gabriel Lapointe.
• 1811 : colonel Dherbez-Latour.
• de 1815 à 1855 le n^o 101 est vacant
• 1855 : colonel Jacques-Auguste-Anne-Adolphe Besoux.
• 1859 : colonel Pouget
• 1871 : colonel Alexis Hubert de La Hayrie.
• 1876 : colonel Jean Cornier.
• 1881 : colonel Pierre Jacques Bartet.
• 1886 : colonel Paul Édouard Alfred Darras.
• 1890-: colonel Claude Dosse.
• 9 mars 1897 - 1907 : colonel Eugène Arthur Boucher^[2]
• 23 septembre 1913 au 31 août 1914 : Colonel Léon Gaston Jean-Baptiste Farret^{[Note 1]}
• 31 août 1914 au 3 septembre 1914 : chef de bataillon Pierre Charles Émile Lebaud (par intérim).
• 3 au 15 septembre 1914 : lieutenant-colonel François Marc Célestin Ferran^{[Note 2]}
• 15 au 23 septembre 1914 : chef de bataillon Pierre Charles Émile Lebaud (par intérim).
• 21 au 23 septembre 1914 : capitaine Nicolas (par intérim).
• 23 septembre 1914 au 4 avril 1916 : chef de bataillon puis lieutenant-colonel Pierre Charles Émile Lebaud.
• 4 avril 1916 au 17 août 1917 : lieutenant-colonel Antoine Philippe Joseph Lanusse.
• 23 août 1917 au 12 juin 1918 : lieutenant-colonel Jean Hilaire.
• 12 juin 1918 au 16 mai 1919 : chef de bataillon, puis lieutenant-colonel, et enfin colonel Jean-Pierre Louis Marie de Benoist.
• 16 mai 1919 au ? : colonel Marie Alexis Ernest Hinaux.

• 1922 : colonel Chardigny.

Italie 1794-1795 - Allemagne 1799-1800 - Italie 1800-1810 - Espagne 1811-1814 - Allemagne 1813 - Italie 1814 - France 1814-1815 - Chine 1860-1861 - Tunisie 1881-1884 - Grande Guerre 1914-1918 - France 1939-1940.

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Le régiment est né à la Révolution à la suite de l'éclatement du Régiment des Gardes françaises. De cette dislocation sont également nés les 102^e et 103^e régiments d'infanterie^[3]

• 
  Drapeau du 1^er bataillon du 101^e régiment d'infanterie de ligne de 1791 à 1793
• 
  Drapeau du 2^e bataillon du 101^e régiment d'infanterie de ligne de 1791 à 1793

• 1791 : Le 101^e régiment d'infanterie est formé du Régiment Royal-Liégeois créé en 1787.
• 1794 : Armée du Nord.

Devient la 101^e demi-brigade de première formation, par l'amalgame des

• 1^er bataillon du 51^e régiment d'infanterie (ci-devant La Sarre)
• 3^e bataillon de volontaires des Bouches-du-Rhône
• 6^e bataillon de volontaires des Bouches-du-Rhône

Le général Dumerbion loue beaucoup la bravoure de la 101^e." J.M., 1794.

• 1799 : La 101^e demi-brigade de première formation devient 101^e demi-brigade de deuxième formation par l'amalgame des:
  • Détachement de la 38^e demi-brigade de deuxième formation.
  • Détachement de la 81^e demi-brigade de deuxième formation.
  • Détachement de la 20^e demi-brigade légère de deuxième formation.
  • De conscrits de l'an VII du département du Doubs
  • De conscrits de l'an VII du département de la Vienne
  • De déserteurs tirés de la prison de Strasbourg
  • De déserteurs tirés de la prison de Phalsbourg
• 1800 :
  • Bataille de Marengo
• 1803 : La 101^e Demi-Brigade de deuxième formation devient le 101^e Régiment d'Infanterie de Ligne.

• 
  Drapeau modèle de 1804 (avers)
• 
  Drapeau modèle de 1804 (revers)

• 1805 :
  • Bataille de Caldiero
  • Siège de Gaëte

• 
  Drapeau modèle de 1812 (avers)
• 
  Drapeau modèle de 1812 (revers)

• 1812 :
  • Arapiles
  • Bataille de Salamanca
• 1813 : campagne d'Allemagne
  • 2^e, 3^e et 4^e bataillon à Bautzen
  • 16-19 octobre : bataille de Leipzig
  • 6^e bataillon à San Martin
• 1814 : campagne de France
  • 14 février 1814 : bataille de Vauchamps
  • Le bataillon du 101^e avait encore fait des prodiges de valeur." J.M., 1814.
    • 12 mai 1814 : Le 101^e régiment d'infanterie de ligne prend le no 82. Le n^o 101 devient vacant.

• 
  Drapeau modèle de 1815 (avers)
• 
  Drapeau modèle de 1815 (revers)

• 1815
  • Un décret du 20 avril 1815, de Napoléon I^er, rend aux anciens régiments d'infanterie de ligne les numéros qu'ils avaient perdus sous la Première Restauration. Le régiment redevient 101^e régiment d'infanterie.
  • Siège de Neuf-Brisach
  • 16 juillet 1815 : comme l'ensemble de l'armée napoléonienne, il est licencié à la Seconde Restauration.

• Lors de la réorganisation des corps d'infanterie français en 1820, le 101^e régiment d'infanterie de ligne n'est pas recréé, son numéro reste vacant jusqu'en 1855.

Un décret du 2 avril 1855 créé le 101^e régiment de ligne, composé de 4 bataillons à 6 compagnies.

Les hostilités ayant cessé en Crimée, un décret du 16 avril 1856 supprima le 101^e régiment de ligne^[4].

Un décret du 2 mai 1859 crée de nouveau le 101^e régiment d'infanterie de ligne, formé comme les autres régiments à 4 bataillons dont 3 bataillons de guerre à 6 compagnies dont 2 d'élite et un dépôt à 6 compagnies de fusiliers. Les 24 compagnies du 101^e furent fournies par les 1^er, 3^e, 4^e, 9^e, 12^e, 19^e, 20^e, 22^e, 24^e, 27^e, 28^e, 29^e, 38^e, 48^e, 50^e, 51^e, 54^e, 58^e, 60^e, 68^e, 69^e, 81^e, 87^e et 92^e régiments d'infanterie.
Le 17 février 1862, le régiment est dissous^[1].

Lors de la réorganisation des corps d'infanterie de 1887, le 1^er bataillon forme le 156e régiment d'infanterie

À la mobilisation, le régiment est caserné à Paris (Saint-Cloud) et Dreux. Il fait partie de la 13^e brigade, 7^e division d'infanterie, 4^e corps d'armée.

À la 7^e division d'infanterie d'août 1914 à juin 1915.

À la 124^e division d'infanterie jusqu'en novembre 1918.

Combat dans les Ardennes. Le régiment avec la 7^e division est déplacé sur la place forte de Paris.

Bataille de l'Ourcq, Somme, Picardie, puis à nouveau la Somme en décembre.

janvier - février : secteur de l'Aisne.

février - décembre : seconde bataille de Champagne

janvier - avril : secteur de Champagne.

mai - juin : secteur de Verdun.

juin - septembre : secteur de la Marne.

septembre - décembre : secteur de Verdun.

janvier - février : secteur de la Somme.

mars - avril : secteur de la Woëvre.

mai - décembre : secteur de la Marne.

secteur de Champagne.

secteur de l'Aisne.

" Brillant régiment qui vient de faire preuve d'une bravoure admirable et d'un mordant irrésistible." Général Ecochard, 1918.

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• 
  Drapeau modèle de 1940 (avers)
• 
  Drapeau modèle de 1940 (revers)

Formé le 9 septembre 1939 sous le nom de 101^e régiment d'infanterie, il est commandé par le lieutenant-colonel Brosse. Région Militaire, Centre Mobilisateur d'infanterie ; réserve A RI type NE ; il est mis sur pied par le CMI 211.

Le régiment fait partie de la 41^e division d'infanterie qui renforce le sous-secteur de Marville (secteur fortifié de Montmédy) à la veille de l'offensive allemande.

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Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes^[5] :

sa cravate est décoré de la croix de guerre 1914-1918 avec 2 palmes et 1 étoile vermeil .

Il a le droit au port de la fourragère aux couleurs du ruban de la croix de guerre 1914-1918.

• Jean Florimond Gougelot, alors capitaine.
• Le chirurgien Maurice Heitz-Boyer (appelé le 13 novembre 1897 au 101^e RI de Tulle puis au 12^e BCP jusqu'au 21 septembre 1898). Il fut célèbre en son temps car très novateur pour l'époque. Il fut ensuite le médecin du pacha de Marrakech.
• Le comédien Aimé Clariond, sergent au 101^e fait prisonnier au fort de Vaux.

• À partir du Recueil d'Historiques de l'Infanterie Française (général Andolenko - Eurimprim 1969).