1279 en santé et médecine

événements liés à la santé et la médecine en 1279

Cet article présente les faits marquants de l'année 1279 en santé et médecine.

Années de la santé et de la médecine :
1276 - 1277 - 1278 - 1279 - 1280 - 1281 - 1282
Décennies de la santé et de la médecine :
1240 - 1250 - 1260 - 1270 - 1280 - 1290 - 1300

Événements

« Optique oculaire » Perspectiva communis
John Peckham (1504[1])
  • Recrutant un médecin et un chirurgien, la commune de Pérouse, en Ombrie, n'exige pas qu'ils soient diplômés d'une université ni examinés par des confrères, et se contente de leur bonne réputation[2].
  • Selon Guillaume de Nangis, Robert de Clermont, dernier fils du roi de France Louis IX, reçoit à la tête un coup de masse d'armes qui le plonge dans un état d'aliénation mentale (« in amentiam perpetuam ») dont il ne sortira que par intermittences pendant vingt-trois ans, jusqu'à sa mort survenue en [3].
  • Le concile de Bude, en Hongrie, renouvelant les décisions du IVe concile du Latran, tenu en 1215, rappelle que l'exercice de la chirurgie, que ce soit « par le fer » ou « par le feu » (« per incisionem » ou « per adustionem »), est interdit aux diacres et aux prêtres[4].
  • Une léproserie est mentionnée à proximité du château d'Illiers, en Normandie[5].
  • La maladrerie Saint-Thomas, dirigée depuis sa création, en 1250, par son fondateur Bernard Vernet, revient par don au prieuré de Saint-Flour[6].

Publications

  •  ?- 1279 : Faraj ben Salim, médecin juif d'origine sicilienne, traduit pour Charles d'Anjou le Kitab al-Hawi fi al-tibb (en) (« Livre complet de la médecine ») de Rhazès, sous le titre de Havi seu continens (« Le Contenant de Rhazès[7] »).
  • -1279 : Jean Peccham rédige sa Perspectiva communis, traité d'optique « au premier livre [duquel] se trouvent la description physiologique de l’œil et l'exposé du phénomène de la vision[8] ».

Personnalités

Références