16e régiment de chasseurs à cheval

Le 16e Régiment de Chasseurs est un régiment de cavalerie de l'armée française.

16e Régiment de Chasseurs à Cheval
Création1793
Dissolution1926
PaysDrapeau de la France France
BrancheArmée de terre
TypeRégiment de Chasseurs à Cheval
RôleCavalerie légère
Inscriptions
sur l’emblème
Austerlitz 1805
Bataille d'Iéna 1806
Eylau 1807
Wagram 1809
l'Yser 1914
L'Aisne 1918
AnniversaireSaint-Georges

Création et différentes dénominations

  • 1793 : création du 16e régiment de chasseurs à cheval
  • 1814 : dissolution
  • 1815 : nouvelle création du 16e régiment de chasseurs à cheval
  • 1815 : dissolution
  • 1816 : nouvelle création sous le nom de Chasseurs de l'Orne
  • 1825 : devient 16e régiment de chasseurs à cheval
  • 1831 : dissolution
  • 1873 : nouvelle création du 16e régiment de chasseurs à cheval
  • 1926 : Dissolution définitive


Garnisons

  • 1896-1914 : Beaune
  • 1918-1926 : Beaune

Chefs de corps

  • 1793 : colonel Bertèche
  • 1796 - 1797 : colonel Simon (**)
  • 1799 : colonel Durosnel (**) ;
  • 1806 : colonel Maupoint (*)
  • 1811 : colonel Lhuillier de la Serre
  • 1813 : colonel de Latour-Foissac (**) ;
  • 1814 : colonel Duvivier
  • 1907 : de Pré de Saint Maure
  • 1914 : colonel Ferru
  • 1915 : colonel de Séganville (22/2/1915)
  • 1918 : colonel Sarton du Jonchay[Lequel ?] (9/2/1918)
  • 1918 : colonel Maurin de Brignac (19/7/1918)
  • 1919 : colonel Meaudre (21/9/1919)

Campagnes et batailles

Guerres de la Révolution et de l'Empire

Restauration, Monarchie de Juillet, Second Empire, IIIe République jusqu'à la Première Guerre mondiale

De 1871 à 1914

Première Guerre mondiale

Lorsque qu’éclate le premier conflit mondial, le 16e régiment de chasseurs à cheval est basé à Beaune et dépend de la 8e région militaire. Il comprend un état-major doté d’une section de mitrailleuse et deux demi-régiments de deux escadrons chacun. Chaque escadron et lui-même divisé en quatre pelotons. À la date du , le journal des marches et opérations du régiment donne sa composition, l'effectif est de 718 hommes répartis en 31 officiers, 59 sous-officiers et 628 hommes de troupe et l'unité dispose également de 722 chevaux.
Deux escadrons supplémentaires, dits de réserves, sont mis sur pied dès la mobilisation et rejoignent le régiment vers le .

L'unité sera engagée aux côtés des divisions d'infanterie du 8e corps d'armée qu'elle accompagnera pratiquement tout au long du conflit :

Les cavaliers combattent à cheval et à pied mais la majorité du temps sont au service des tranchées ou dans des rôles de police et de liaison.

1914

Après des débuts en Lorraine, le régiment se distingue dans les combats de Belgique en 1914 (L'Yser), est déplacé en escadrons sur différents fronts dont Verdun et termine la guerre dans l'Aisne dans des rôles de cavalerie retrouvés.

1915

Durant les phases de relative immobilité, les escadrons sont amenées à mettre sur pied des sections franches ou d’élite destinées à opérer des coups de main derrière les lignes ennemies : section franche du lieutenant Yves Feutren-Courtès tué le (1er demi-régiment puis 1er escadron - à ), section d’élite de l’adjudant Bourdelier (3e escadron – juillet à ) et section d’élite de l’adjudant-chef Bienaimé (4e escadron – à ).

1916

1917

1918

Traditions

Le régiment ayant été dissous avant le second conflit mondial, il ne lui a pas été attribué d'insigne.

Devise

Étendard du régiment

Les faits d'armes du régiment ont été obtenus durant les campagnes napoléoniennes et les combats du premier conflit mondial. Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis de son étendard, les inscriptions suivantes[1]

Chant

Personnalités ayant servi au sein du régiment

Sources et bibliographie

  • Historique du 16e régiment de chasseurs pendant la campagne contre l'Allemagne, 1914-1918, Paris, Henri Charles-Lavauzelle, , 39 p., lire en ligne sur Gallica.

Notes et références

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes