55^e régiment d'infanterie territoriale

Le régiment reçoit son numéro par décret du 19 mars 1875, en prévision de la mobilisation^[1].

Il est constitué à Bourg-en-Bresse à la mobilisation, sont contingent est, en très grande majorité, originaire du département de l'Ain, mais aussi de Lyonnais et de Parisiens.

1914-1915 : lieutenant-colonel Gombault.

3 novembre 1915 : lieutenant-colonel Louis Ernest Viot.

Il ne porte aucune inscription^[2].

1914 : 57^e division de réserve.

1915 : 81^e brigade puis 115^e brigade.

1919 : démobilisation finale.

5 août 1914 : affecté à la défense du camp retranché de Belfort.

14 octobre 1914 : deux bataillons sur trois partent pour le secteur Seppois, Pfetterhouse et Hirtzbach.

2 juin 1915 : vallée de la Doller (Sentheim, Bourbach et Aspach-le-Haut) puis vallée de la Thur.

6 juin 1915 : les trois bataillons partent pour le secteur Hartmannswillerkopf; jusqu'au 14 janvier 1916.

Février à août 1916 : retour dans le secteur Hartmannswillerkopf.

Août 1916 : le 3^e bataillon est dans la région du Moyenmoutier. Les deux autres bataillons sont dans les tranchées du Langenfeldkopf, de la Lauch, du Felsenbach, du Kletterbach, du Nudenhut et du Grand Ballon.

Février 1917 : dissolution du 3^e bataillon.

Mars 1918 : dissolution du régiment et constitution d'un bataillon de pionniers du 55^e RIT dans la 129^e division, 7^e armée.

Au départ, le régiment est constitué de 43 officiers et 3014 sous-officiers et soldats.

A la démobilisation, ses pertes seront de 3 officiers et 259 hommes de troupes.

Des soldats du 55^e R.I.T^[3] sont mentionnés lors du torpillage du Gallia, le 4 octobre 1916. Les journaux des marches et des opérations ne mentionne pas ces faits mais des recherches attestent des évènements.

• Historique du 55^e régiment d'infanterie territoriale : guerre 1914-1918, Paris, Fournier, 1920, 23 p., lire en ligne sur Gallica.

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