77e division d'infanterie (France)

La 77e division d'infanterie est une division d'infanterie de l'armée de terre française qui a participé à la Première Guerre mondiale.

77e division d'infanterie
Création5 septembre 1914
PaysDrapeau de la France France
BrancheArmée de Terre
TypeDivision d'infanterie
RôleInfanterie
Fait partie de33e corps d'armée
Ancienne dénominationDivision Barbot
Nommée en l’honneur deMonument à Souchez
GuerresPremière Guerre mondiale
Batailles1914 - Bataille de la Mortagne
1914 - 1re bataille d'Artois
1915 - 2e bataille d'Artois
1915 - 3e bataille d'Artois
1916 - Bataille de Verdun
1916 - Bataille de la Somme
1918 - 4e bataille de Champagne
1918 - 2de bataille de la Marne
1918 - 2e bataille de Belgique

Création et différentes dénominations

  •  : Division Barbot
  •  : Division « B » du D.A. De Maud’huy
  •  : 77e division d'infanterie

Les chefs de la 77e division d’infanterie

Première Guerre mondiale

Composition

Historique

Constituée le , sous le nom de D.I. Barbot, avec l’une des brigades de la 44e D.I. disloquée.

1914

 : attaque française sur Senones.
21 - , attaques allemandes vers Saint-Laurent-Blangy et Roclincourt ; contre-attaques françaises.
  •  : mouvement de rocade vers le nord, et occupation d’un nouveau secteur entre le sud de la Targette et le bois de Berthonval.
 : attaque française au sud-est de Carency.
 : réduction du front, à droite, jusqu’à la Targette.
 : déplacement, à gauche, entre Carency et le bois de Berthonval.

1915

9 - , attaques françaises vers Carency et Souchez ; conquête de la 1re position allemande. Les généraux Barbot puis Stirn, commandant la division sont tués au cours de ces combats.
25 et , attaques françaises au sud du château de Carleul.
  •  : retrait du front et repos vers Tincques.
  •  : mouvement vers le front et occupation d’un secteur vers le Cabaret Rouge et la route de Carency à Souchez:
16 -  : attaques françaises sur l’îlot sud et sur le cimetière de Souchez 2e bataille d’Artois.
12, 13 et  : attaques allemandes et contre-attaques françaises. À partir du , engagée dans la 3e bataille d’Artois :
25 -  : attaques françaises vers Souchez et la cote 119.
 : nouvelles attaques françaises ; puis organisation et occupation du terrain conquis au sud du bois de Givenchy (guerre de mines).
 : extension du front, à droite, jusqu’au sud de Givenchy-en-Gohelle.

1916

  •  : retrait du front ; repos vers Saint-Pol-sur-Ternoise. À partir du , transport par V.F. vers la région de Montdidier; repos. À partir du , transport par V.F. vers la région de Revigny, puis mouvement vers celle de Chaumont-sur-Aire.
  •  : transport par camion à Verdun. À partir du , engagée dans la Bataille de Verdun, vers Vaux-devant-Damloup et la ferme Dicourt.
  •  : retrait du front, repos vers Rosnes. À partir du , mouvement, de Velaines, vers la région de Lucey, par Reffroy ; repos et travaux. (Des éléments de la DI. sont détachés, avec le 8e CA. dans le secteur Chauvoncourt, les Paroches.) À partir du , mouvement par étapes, vers le camp de Saffais ; instruction.
  •  : mouvement vers le front, et, à partir du , occupation d’un secteur vers Flirey et l’étang de Vargévaux.
  •  : retrait du front ; repos vers Toul. À partir du , transport par V.F. dans la région de Crèvecœur-le-Grand : repos.
  • 1er octobre : transport par camion vers le front. Engagée, à partir du , dans la Bataille de la Somme, vers Barleux et le nord de Belloy-en-Santerre :
4 et  : attaques françaises sur Barleux.
 : extension du front, à gauche, jusqu’à la Somme, vers Cléry-sur-Somme.
  • 1er : retrait du front : stationnement vers Lamotte-en-Santerre.
  •  : mouvement vers le front, et, à partir du , engagée, à nouveau, dans la Bataille de la Somme, vers le sud de Barleux, Biaches et le sud de Cléry-sur-Somme :
 : attaque française sur Biaches.
21 et  : attaques allemandes.
  • 4 –  : retrait du front, transport par V.F. dans la région de Villers-Cotterêts ; travaux.
  •  : occupation d’un secteur entre Pernant et Hautebraye.

1917

 : extension du front, à gauche, jusqu’au sud de Barisis-aux-Bois.
  •  : retrait du front ; repos au sud de l’Ailette, dans la région Blérancourt, Selens, puis transport vers Fismes.
  • 3 –  : occupation d’un secteur vers la ferme Malval et l’épine de Chevregny : engagements fréquents de part et d’autre.
  •  : retrait du front ; repos vers Villers-Cotterêts.
  • 8 –  : mouvement vers le front et occupation d’un secteur entre l’Epine de Chevregny et le Panthéon.
  •  : retrait du front, puis, à partir du 1er août, transport par V.F., de Vierzy, vers Lure ; instruction au camp de Villersexel.
  •  : mouvement vers Belfort, et, à partir du , occupation d’un secteur entre Fulleren et le canal du Rhône au Rhin : engagement au Schoenholz[4],[5].

1918

  •  : retrait du front et transport par V.F. de la région de Belfort, vers celle d’Arches ; repos et instruction au camp. À partir du , mouvement vers Rambervillers et repos ; à partir du , travaux vers Baccarat.
  • 6 –  : transport par V.F. vers Épernay et Pierry ; repos et instruction, puis travaux de 2e position.
  • 1er mai : transport par camions, dans la région de Lassigny. Engagée dans la 1re Bataille de Noyon : du au 1er avril, combats à Canny-sur-Matz, au Plémont et à Plessis-de-Roye ; puis organisation d’un nouveau front vers Plessis-de-Roye et le Plémont.
  • 1er : retrait du front ; le 4, transport par V.F., de Villers-Cotterêts, au Thillot ; repos et instruction.
  •  : occupation d’un secteur vers Leimbach et Metzeral.
  •  : retrait du front et à partir du , transport par V.F., vers Senlis ; repos et instruction. À partir du , transport par V.F. vers Sézanne ; puis mouvement vers Mareuil-en-Brie.
  •  : engagée, vers Festigny-les-Hameaux, dans la 4e Bataille de Champagne, et, à partir du , dans la 2e Bataille de la Marne :
 : combat vers Leuvrigny et Montvoisin ; progression jusqu’à la Marne. À partir du , retrait du front, transport par camions vers Sermiers, puis vers le front, au sud-ouest de Ville-Dommange : combats vers Sainte-Euphraise et vers Bligny.
  • 3 –  : retrait du front, mouvement vers Pierry ; repos.
  •  : occupation d’un secteur vers la Neuvillette et les abords est de Reims.
  •  : retrait du front et transport par V.F. en Flandre ; repos et instruction au nord de Proven.
  •  : mouvement vers le front; à partir du , engagée dans la 2e Bataille de Belgique : combats à Hooglede, puis forcément de la Lys et prise de Deinze.
  • 3 –  : retrait du front ; repos vers Ruysselede, où la 77e D.I. Se trouve lors de l’armistice.

Rattachements

Affectation organique : 33e Corps d'Armée, d’ à

5 –
11 –
-
6 –
16 –
2 –
14 –
15 –
8 –
  • G.A.F.

L’entre-deux-guerres

Seconde Guerre mondiale

L’après Seconde Guerre mondiale

Notes et références

Voir aussi

Bibliographie

  • AFGG, vol. 2, t. 10 : Ordres de bataille des grandes unités : divisions d'infanterie, divisions de cavalerie, , 1092 p. (lire en ligne).
  • (fr) Ministère des Armées, État-Major de l'Armée de Terre, Service Historique, Inventaire sommaire des archives de la Guerre 1914-1918, Imprimerie « LA RENAISSANCE » — TROYES - Dépôt légal : 4e trimestre 1969 — No 19.982

Articles connexes

Liens externes

La 77° DI dans la bataille de l'Aisne (1917)