Amédée de Margerie
Amédée de Margerie, né le 9 janvier 1825 à Neuilly-sur-Seine et mort le 24 septembre 1905 au château de Tailleville, est un philosophe et écrivain français.
Doyen Faculté des lettres et sciences humaines de l'université catholique de Lille |
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Biographie
Fils d'Armand Jacquin de Margerie, directeur des domaines à Melun, et d'Elisabeth Fidière des Prinvaux, Amédée Jacquin de Margerie et son frère aîné Eugène, issus d'une famille subsistante d'ancienne bourgeoisie française, sont élevés dans une grande exigence intellectuelle, marquée par la foi catholique[1].
Amédée de Margerie est reçu à l'agrégation de philosophie en 1847 ; il est professeur de philosophie à la Faculté des lettres de Nancy, qu'il quitte après 1880 lors de l’arrivée des républicains au gouvernement[2], pour rejoindre la Faculté des lettres et sciences humaines de l'Université catholique de Lille, dont il devient doyen.
Il épouse Amélie Antoinette Céleste Marie Chebrou de Lespinats ; leur fils, Pierre de Margerie, mènera une carrière de diplomate.
Il a publié des études philosophiques et des biographies historiques.
Distinctions
Œuvres
- Essai sur la philosophie de Saint Bonaventure, 1865 Lire en ligne.
- Théodicée : études sur Dieu, la création et la Providence, 1865. Prix Montyon de l'Académie française, 1867[4].
- De la famille : leçons de philosophie morale, 1869.
- La Divine Comédie de Dante Allighieri, 1900. Prix Langlois de l'Académie française, 1901[4].
Références
Pour approfondir
Bibliographie
- André Delavenne, Recueil généalogique de la bourgeoisie ancienne, Paris, éditions SGAF, 1954, tome I, p. 236-238.
Liens externes
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