Andy Kerbrat

Andy Kerbrat naît en 1990 à Toulouse, il grandit à Nantes dans une famille originaire de Bretagne^[3].

Après avoir obtenu le baccalauréat d'art dramatique, le jeune étudiant se lance en faculté d'Histoire, sans succès, et enchaîne ensuite différents CDD et emplois de saisonnier^[3]. Il devient ensuite salarié dans un centre d'appels téléphoniques^[3].

Andy Kerbrat est un militant LGBT^[4],[5]. Il se syndique à la CGT et devient membre puis secrétaire du CHSCT, avec lequel il s'implique face au déni de la direction de son entreprise d'un choc acoustique qui fait perdre l’audition à plusieurs salariés^[6].

En 2016, il se rapproche des idées de Jean-Luc Mélenchon et adhère à La France insoumise. Il se décrit lui-même comme un « petit militant de base, à courir partout, en porte-à-porte »^[6]. Il est aussi militant à Pour une écologie populaire et sociale (PEPS).

Il s'implique dans différentes campagnes, comme celle de Nantes en commun, un collectif soutenu par LFI et candidat aux élections municipales de 2020 à Nantes^[3]. Il est notamment 12^e sur la liste^[7].

Il participe activement et figure comme candidat au sein de l'alliance rouge-verte entre LFI et EELV, portée par le député Matthieu Orphelin aux élections régionales de 2021 dans les Pays de la Loire^[3]. Il est 15^e sur la liste^[8], il n'est pas élu.

Il est candidat de La France insoumise et de la Nouvelle Union populaire écologique et sociale dans la 2^e circonscription de la Loire-Atlantique aux élections législatives de 2022.

Lors du début de la campagne officielle des élections législatives, le 30 mai, il est victime d'intimidations, de menaces et d'insultes homophobes. Devant son domicile à Nantes, il découvre un tag avec écrit « Kerbrat va te pendre », ou encore « Kerbrat, on sait où tu habites »^[9]. Il dénombre huit tags autour de son domicile. Il reçoit immédiatement le soutien de la maire de la ville, Johanna Rolland, et des deux députés européens Manuel Bompard et Leïla Chaibi^[9]. Le candidat annonce déposer plainte, et évoque un contexte de violences politiques dans la ville, en évoquant des drapeaux arrachés du centre LGBTQI+, ou les marches de la fierté souillées, et encore des tags nazis au sein de Nantes Université^[10],[11].

Au 1^er tour de l'élection, le candidat de l'union de la gauche et des écologistes arrive en tête avec 46,62 % des suffrages exprimés, contre 28,44% pour la députée sortante Valérie Oppelt (Renaissance). Au second tour de l'élection, le 19 juin, Andy Kerbrat est élu député de la deuxième circonscription de la Loire-Atlantique avec 24 550 voix (55,34 %) contre 19 809 voix (44,66 %) pour la députée sortante^[12].

Le 24 février 2024, Andy Kerbrat révèle sur X (anciennement Twitter) avoir été « abusé de ses 3 à 4 ans par un prédateur, mort depuis donc sans possibilité d’avoir justice », terminant sa publication par le mot-clé #MeToogarcons initié par l'acteur français Aurélien Wiik^[13].