Anthony Albanese

homme politique et Premier ministre australien depuis 2022

Anthony Albanese
Illustration.
Portrait d'Anthony Albanese en 2022.
Fonctions
31e Premier ministre d'Australie
En fonction depuis le
(1 an, 11 mois et 1 jour)
MonarqueÉlisabeth II
Charles III
GouverneurDavid Hurley
GouvernementAlbanese
Législature47e
PrédécesseurScott Morrison
Chef du Parti travailliste australien
En fonction depuis le
(4 ans, 10 mois et 25 jours)
PrédécesseurBill Shorten
Chef de l'opposition officielle d'Australie

(2 ans, 10 mois et 23 jours)
Premier ministreScott Morrison
PrédécesseurBill Shorten
SuccesseurPeter Dutton
Vice-Premier ministre d'Australie

(2 mois et 22 jours)
Premier ministreKevin Rudd
GouvernementRudd II
PrédécesseurWayne Swan
SuccesseurWarren Truss
Ministre des Relations avec la
Chambre des représentants

(5 ans, 9 mois et 15 jours)
Premier ministreKevin Rudd
Julia Gillard
GouvernementRudd I
Gillard I et II
Rudd II
PrédécesseurTony Abbott
SuccesseurChristopher Pyne
Ministre des Infrastructures et des Transports

(5 ans, 9 mois et 15 jours)
Premier ministreKevin Rudd
Julia Gillard
GouvernementRudd I
Gillard I et II
Rudd II
PrédécesseurMark Vaile
SuccesseurWarren Truss
Ministre du Haut débit, des Communications et de l'Énergie numérique

(2 mois et 17 jours)
Premier ministreKevin Rudd
GouvernementRudd II
PrédécesseurStephen Conroy
SuccesseurMalcolm Turnbull
Ministre du Développement régional et des Affaires locales

(3 mois et 6 jours)
Premier ministreJulia Gillard
GouvernementGillard II
PrédécesseurSimon Crean
SuccesseurSharon Bird (Développement régional)

(2 ans, 6 mois et 25 jours)
Premier ministreKevin Rudd
GouvernementRudd I
PrédécesseurMark Vaile
SuccesseurSimon Crean
Membre de la Chambre des représentants
En fonction depuis le
(28 ans, 1 mois et 22 jours)
Élection2 mars 1996
Réélection3 octobre 1998
10 novembre 2001
9 octobre 2004
24 novembre 2007
21 août 2010
7 septembre 2013
2 juillet 2016
18 mai 2019
21 mai 2022
CirconscriptionGrayndler
Législature38e, 39e, 40e, 41e, 42e, 43e, 44e, 45e, 46e et 47e
Groupe politiqueTravailliste
PrédécesseurJeannette McHugh
Biographie
Nom de naissanceAnthony Norman Albanese
Date de naissance (61 ans)
Lieu de naissanceSydney (Nouvelle-Galles du Sud, Australie)
NationalitéAustralienne
Parti politiqueParti travailliste
Diplômé deUniversité de Sydney
RésidenceThe Lodge (Canberra)

Signature de Anthony Albanese

Anthony Albanese
Premiers ministres d'Australie
Vice-Premiers ministres d'Australie

Anthony Albanese, né le à Sydney, est un homme d'État australien. Membre du Parti travailliste, qu'il dirige depuis le , il est Premier ministre d'Australie depuis le .

Biographie

Origines et formation

Anthony Albanese naît le à Sydney dans le quartier de Darlinghurst, d'une mère irlando-australienne et d'un père italien originaire de Barletta qu'il ne rencontre qu'au début des années 2000[1]. Il fréquente l'école catholique St Mary's Cathedral College (en) avant d'intégrer l'université de Sydney où il étudie l'économie. Il rejoint le Parti travailliste en tant qu'étudiant avant d'entrer au Parlement, travaille comme responsable du parti et chargé de recherche.

Ayant joué au rugby à 13 dans sa jeunesse, il est un fervent supporter des South Sydney Rabbitohs. Il fût membre exécutif de ce club jusqu'en 2019.

Débuts politiques

Diplômé en sciences économiques de l'université de Sydney, Anthony Albanese est élu député de la circonscription de Grayndler en Nouvelle-Galles-du-Sud lors des élections fédérales du .

Il entre au gouvernement le comme ministre des Infrastructures et des Transports, ministre du Développement régional et des Affaires locales et ministre des relations avec la Chambre des représentants, à la suite la victoire des travaillistes de Kevin Rudd. Julia Gillard le confirme dans ses fonctions en lorsqu'elle devient Première ministre.

Vice-Premier ministre

Anthony Albanese prêtant serment devant la gouverneure générale Quentin Bryce le 27 juin 2013.

Anthony Albanese postule le à l'élection du chef adjoint du Parti travailliste et s'impose avec Modèle:Unitgfhfugé contre 38 à Simon Crean, qui dirige le parti de 2001 à 2003. Rudd, qui reprend dès lors la tête du gouvernement, fait d'Albanese son vice-Premier ministre.

Retour dans l'opposition

À la suite de la lourde défaite du Parti travailliste aux élections fédérales du , il présente sa candidature pour diriger le parti.

Opposé à Bill Shorten, il recueille 59,9 % des votes des adhérents et 36,1 % des voix des parlementaires, soit une moyenne de 48 %. Il est donc battu et devient ministre fantôme du Tourisme. Après la dhxyfyyféfaite des élections de , il est désigné ministre fantôme des Infrastructures et des Transports.

Chef du Parti travailliste

À la suite d'une nouvelle défaite des travaillistes lors des élections fédérales du , Bill Shorten démissionne de la direction du parti et Albanese est élu pour lui succéder le suivant, sans opposition[2].

Alors que les feux de brousse de 2019-2020 en Australie puis les confinements à répétition en raison de la pandémie de Covid-19 entament fortement la popularité du Parti libéral d'Australie et de son dirigeant, le Premier ministre Scott Morrison[3],[4], Anthony Albanese n'arrive initialement pas à s'imposer en tant qu'alternative viable dans les sondages[5]. Cela amène plusieurs commentateurs à poser la question de son maintien à la tête du parti au début de l'année 2021[6]. Cependant, au cours de l'année 2021, la popularité des libéraux de Morrison continue de baisser tandis que celle des travaillistes d'Albanese remonte en vue d'élections fédérales serrées en 2022[7].

Premier ministre

En mai 2022, les travaillistes d'Anthony Albanese sortent vainqueurs des élections fédérales, mettant fin à neuf années de gouvernement libéral-national[8]. Albanese prête serment en tant que 31e Premier ministre le 23 mai. Il devient le premier chef du gouvernement australien à porter un nom de famille autre que britannique[1]. Lors de son premier discours post investiture, il annonce l’organisation d'un référendum constitutionnel sur l'instauration d'une assemblée aborigène chargée de conseiller le Parlement sur les lois concernant les peuples autochtones, une revendication de longue date de ces derniers[9]. Il assiste dans la foulée de son investiture à son premier sommet international, au Japon[10].

Soutenant le remplacement de la monarchie australienne par un régime républicain[11], Anthony Albanese nomme symboliquement un « ministre délégué pour la République »[12], mais il affirme dans le même temps que « la république n'est pas une priorité »[13]. À l'instar de son homologue néo-zélandaise Jacinda Ardern, il déclare à propos d'Élisabeth II : « Même de nombreux Australiens qui n'adhèrent pas au principe de la monarchie ont de l'estime pour elle. Vous pouvez être républicain, comme je le suis, et conserver le plus profond respect pour la reine. Elle a fait son devoir avec fidélité, intégrité, humanité […] »[14]. À l'occasion du couronnement de Charles III en tant que roi d'Australie, en , il déclare : « Je veux voir un Australien à la tête de l'État australien, cela ne m'empêche pas d'avoir du respect pour [la monarchie] ». Alors qu'Anthony Albanese doit prêter serment d'allégeance au nouveau souverain, cette prise de position est critiquée par le Mouvement républicain australien (en)[15].

Le , il signe avec le Premier ministre tuvaluan Kausea Natano le traité de l'Union falepili. Par celui-ci, en réponse au réchauffement climatique, l'Australie permet à tout citoyen tuvaluan d'émigrer en Australie et d'y bénéficier pleinement de droits sociaux, avec un quota de 280 migrants par an. L'Australie s'engage à aider les Tuvalu à s'adapter au réchauffement climatique, notamment en construisant de nouvelles terres suffisamment au-dessus du niveau de la mer à Funafuti. Enfin, l'Australie se rend garante de la sécurité intérieure et de la défense des Tuvalu, les Tuvalu s'engageant en retour à ne signer aucun accord de sécurité et de défense avec un pays tiers sans l'accord de l'Australie[16].

L’Australie poursuit sous son gouvernement son effort de militarisation. Un plan pour renforcer significativement la marine de guerre est annoncé en 2024. Canberra prévoit d’augmenter de plus de 6,5 milliards d’euros ses dépenses en matière de défense, et a pour objectif de doubler le nombre de ses grands navires de combat, pour atteindre un niveau sans précédent depuis la Seconde guerre mondiale. Ce plan doit voir l’Australie porter ses dépenses en matière de défense à 2,4 % de son PIB. L’Australie, qui a formé avec les Etats-Unis et le Royaume-Uni l’alliance militaire Aukus, cherche notamment à contrecarrer l’influence de la Chine dans le Pacifique -Sud[17].

Notes et références

Annexes

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Article connexe

Liens externes

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