Bas-en-Basset

commune française du département de la Haute-Loire

Bas-en-Basset (prononciation : /bas ɑ̃ basɛ/) est une commune française située dans le département de la Haute-Loire en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Bas-en-Basset
Bas-en-Basset
Bas-en-Basset depuis le château de Rochebaron.
Blason de Bas-en-Basset
Héraldique
Bas-en-Basset
Administration
PaysDrapeau de la France France
RégionAuvergne-Rhône-Alpes
DépartementHaute-Loire
ArrondissementYssingeaux
IntercommunalitéCommunauté de communes Marches du Velay-Rochebaron
Maire
Mandat
Guy Jolivet
2020-2026
Code postal43210
Code commune43020
Démographie
Population
municipale
4 546 hab. (2021 en augmentation de 4,92 % par rapport à 2015)
Densité97 hab./km2
Population
agglomération
13 471 hab. (2021)
Géographie
Coordonnées 45° 18′ 24″ nord, 4° 06′ 36″ est
AltitudeMin. 433 m
Max. 901 m
Superficie46,76 km2
TypeCommune rurale
Unité urbaineMonistrol-sur-Loire
(banlieue)
Aire d'attractionSaint-Étienne
(commune de la couronne)
Élections
DépartementalesCanton de Bas-en-Basset
(bureau centralisateur)
LégislativesPremière circonscription
Localisation
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Bas-en-Basset
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Bas-en-Basset
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Géographie

La commune est traversée par la Loire, le fleuve marquant, la limite communale sur deux sections distinctes au sud-est et à l'est. Une plaine avec des étangs s'étend depuis la Loire jusqu'à des collines à l'ouest. La commune est limitrophe du département de la Loire au nord-est[c 1]. Ces étangs se sont formés après l'exploitation intensive des sables de la Loire. Les cavités exploitées à l'époque se sont remplies d'eau et abritent une faune et une flore protégées.

Localisation

Représentations cartographiques de la commune
Mairie
Carte OpenStreetMap
Carte topographique
Avec les communes environnantes
1 : carte dynamique ; 2. carte OpenStreetMap ; 3 : carte topographique ; 4 : avec les communes environnantes

La commune de Bas-en-Basset se trouve dans le département de la Haute-Loire, en région Auvergne-Rhône-Alpes[I 1] et est limitrophe du département de la Loire

Elle se situe à 50 km par la route[Note 1] du Puy-en-Velay[1], préfecture du département, et à 25 km d'Yssingeaux[2], sous-préfecture

Communes proches et limitrophes

Les communes les plus proches[Note 2] sont[3],[c 1] : Valprivas (5,1 km), Monistrol-sur-Loire (5,2 km), Beauzac (5,3 km), Malvalette (6,7 km), Rozier-Côtes-d'Aurec (7,3 km), La Chapelle-d'Aurec (8,3 km), Saint-Hilaire-Cusson-la-Valmitte (8,7 km), Saint-Maurice-de-Lignon (9,4 km).

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Nord-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 800 à 1 200 mm, bien répartie dans l’année[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 728 mm, avec 8,3 jours de précipitations en janvier et 6,5 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 754,1 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Statistiques 1991-2020 et records BAS-EN-BASSET (43) - alt : 447m, lat : 45°19'11"N, lon : 4°07'43"E
Records établis sur la période du 01-01-1980 au 04-01-2024
Moisjan.fév.marsavrilmaijuinjui.aoûtsep.oct.nov.déc.année
Température minimale moyenne (°C)−1,7−1,80,32,76,810,311,611,48,36,12,1−0,64,6
Température moyenne (°C)347,29,9141819,819,815,712,16,93,811,2
Température maximale moyenne (°C)7,79,814,117,121,325,62828,223,118,111,78,217,7
Record de froid (°C)
date du record
−29
09.01.1985
−19,5
06.02.12
−21,5
01.03.05
−9,5
08.04.03
−3,1
03.05.1982
0,2
06.06.1989
2,5
22.07.1980
0,5
30.08.1998
−1,6
08.09.1985
−9
31.10.1997
−12,5
23.11.1998
−16,5
20.12.09
−29
1985
Record de chaleur (°C)
date du record
19,1
04.01.22
23,5
16.02.19
28,5
25.03.1981
30
30.04.05
35,2
22.05.22
38,2
29.06.19
41,5
07.07.15
40,1
24.08.23
37
14.09.1987
32,3
09.10.23
24,9
02.11.20
20
08.12.10
41,5
2015
Précipitations (mm)4331,53760,282,67776,371,375,379,875,844,3754,1
Source : « Fiche 43020002 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base


Urbanisme

Typologie

Bas-en-Basset est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[9],[10],[11].Elle appartient à l'unité urbaine de Monistrol-sur-Loire, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[I 2] et 13 471 habitants en 2021, dont elle est une commune de la banlieue[I 3],[I 4].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Étienne dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 105 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[I 5],[I 6].

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (46,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (46,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (43,8 %), zones agricoles hétérogènes (26,7 %), prairies (15,1 %), zones urbanisées (6,8 %), eaux continentales[Note 5] (2,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,7 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,8 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[c 2].

Morphologie urbaine

Lieux-dits

Bas-en-Basset est composée de plusieurs villages (44 lieux-dits).

Sur sa partie rive-gauche :

  • Bas. Partie administrative du bourg dans lequel se trouvent mairie et écoles, limitée par la Loire à l'est
  • Lamure
  • Loudun
  • Labiec
  • Os
  • Fouilloux
  • Ranchevoux
  • Coutanson
  • Tézenac
  • Montméat
  • Le Roure
  • Saint-Julien
  • Nave
  • Navogne
  • Ancette. Située au bord de l'Ance
  • Crémerolles
  • la Roche

Sur sa partie rive-droite :

  • Gourdon
  • Basset
  • les Salles
  • Gournier, partagé avec la commune de Monistrol-sur-Loire, de même que la gare.

Habitat et logement

En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 101, alors qu'il était de 100 en 2013 et de 85 en 2008[I 7].

Parmi ces logements, 46,5 % étaient des résidences principales, 46,5 % des résidences secondaires et 6,9 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 95 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 5 % des appartements[I 8].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Bas-en-Basset en 2018 en comparaison avec celle de la Haute-Loire et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (46,5 %) supérieure à celle du département (16,1 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 73,7 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (73,2 % en 2013), contre 70 % pour la Haute-Loire et 57,5 pour la France entière[I 9].

Le logement à Bas-en-Basset en 2018.
TypologieBas-en-Basset[I 7]Haute-Loire[I 10]France entière[I 11]
Résidences principales (en %)46,571,582,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %)46,516,19,7
Logements vacants (en %)6,912,48,2

Voies de communication et transports

Toponymie

Histoire

Préhistoire

Malgré la découverte de silex datant du Néolithique près de la Loire, il n'y a aucune preuve d'une occupation permanente du territoire aux temps préhistoriques.[réf. nécessaire]

Antiquité

La commune de Bas-en-Basset est située dans le nord de l'ancien territoire des Vellaves, proche du territoire des Ségusiaves. À cette époque, s'y trouve une sorte de « pôle » proto-urbain comprenant trois sites proches les uns des autres, avec d'ouest en est : le « Mont Malorum », site fortifié sur une éminence surplombant la plaine ; à Basset, une agglomération ouverte en rive droite (côté est) de la Loire, occupée principalement pendant le IIe siècle av. J.-C. ; et à Bas, une autre agglomération ouverte en rive gauche de la Loire[c 1],[14].

Selon Lauranson (2012), les premières mentions du Mont Mallorum dans la littérature archéologique sont de l'abbé J.-M. Theillère (1882[15]), et des fouilles mentionnées par A. Boudon-Lashermes dont les écrits retiennent la mention d'une « grosse cargaison » d'amphores et de poteries celtiques[16]. Vers les années 1980 L. Simonnet et Y. Theillère y font des prospections qui ont livré de modestes quantités de mobilier[17] ; des sondages par L. Simonnet n'ont rien révélé[18]. Son extension maximale serait comprise entre quatre et six hectares.[réf. nécessaire] Outre les amphores et poteries mentionnées plus haut. Après l'invasion romaine, le Mont Malorum est voué à l'exploitation agricole jusqu'à la fin du XIXe siècle.[réf. nécessaire]

Dans la plaine, par contre, la spécialité fut « durant des millénaires » la poterie, grâce au gisement d'argile de Ranchevoux, exploité en souterrain, et ce encore jusqu'à la fin du XIXe siècle[19].

Le nom Bas trouverait son origine dans la présence d'un consul romain nommé Caius Bassus, propriétaire de biens dans le Territorium Bassence[20].[source insuffisante] Le Bas-en-Basset gallo-romain, dans la plaine, parait avoir été important : traversé par une route, on y a retrouvé des colonnes ; une stèle funéraire ; des monnaies ; des objets divers originaires de la région ou de Gaulle ; et certains autres qui ornaient habituellement les temples romains[21].[source insuffisante]

Le Velay est ravagé lors des invasions barbares par les Vandales, les Burgondes, les Wisigoths. Il passe ensuite sous domination franque.[réf. nécessaire]

Moyen Âge

Bas est lié à la seigneurie de Rochebaron, dont le château est bâti au XIe siècle[22] sur un éperon en bordure du Mont Malorum, à 650 mètres d'altitude, dominant de plus de 200 mètres le cours de la Loire et la plaine. Il est fortement remanié au XVe siècle.

Citons quelques seigneurs moyenâgeux du lieu, sans trop entrer dans les détails :

De la Renaissance à 1789

De 1789 à aujourd'hui

Le territoire fait partie du Comté de Forez du XIVe siècle jusqu'en 1789, et est rattaché l'année suivante au département de la Haute-Loire.

Au XVIIIe siècle et durant la première partie du XIXe, la commune connaît une importante exploitation de son bois (principalement des sapins), qui est acheminé par flottage sur le fleuve jusqu'à Saint-Just-Saint-Rambert pour servir à la construction de bateaux[23].

Le village subit des crues catastrophiques en 1790, 1846, 1856, 1866, ce qui n'entrave cependant pas le développement des activités agricoles dans la plaine, principalement axées sur le maraîchage et la viticulture (jusqu'à la crise du Phylloxéra pour cette dernière).

Une gare est bâtie et est ouverte au service en 1863 sur la ligne ferroviaire Saint-Georges-d'Aurac - Saint-Étienne.

L'église Saint-Thyrse-et-Saint-Antoine-le-Grand, bâtie sur l'emplacement d'un édifice antérieur, est consacrée en 1888.

Bas devient Bas-en-Basset le 19 décembre 1958. Dans la seconde moitié du XXe siècle se développe le tourisme, matérialisé par l'implantation de deux campings, justifiant le surnom de « Petit Nice de la Haute-Loire »[24].

Politique et administration

Découpage territorial

La commune de Bas-en-Basset est membre de la communauté de communes Marches du Velay-Rochebaron[I 12], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Monistrol-sur-Loire. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[25].

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement d'Yssingeaux, au département de la Haute-Loire, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[I 12].

Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Bas-en-Basset pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 12], et de la première circonscription de la Haute-Loire pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986[26].

Élections municipales et communautaires

Élections de 2020

Tête de listeSuffragesPourcentageCMCC
Guy Jolivet92554,22 %216
Paul Bourgin-Barel39723,27 %31
Christine Fournier-Chollet38422,5 %30

Le conseil municipal de Bas-en-Basset, commune de plus de 1 000 habitants, est élu au scrutin proportionnel de liste à deux tours (sans aucune modification possible de la liste)[27], pour un mandat de six ans renouvelable[28]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 27[29]. Les vingt-sept conseillers municipaux sont élus au second tour avec un taux de participation de 49,54 %, se répartissant en vingt et un issus de la liste conduite par Guy Jolivet, trois issus de celle de Paul Bourgin-Barel et trois issus de celle de Christine Fournier-Chollet[30].Guy Jolivet est élu nouveau maire de la commune le [31].

Les sept sièges attribués à la commune au sein du conseil communautaire de la communauté de communes Marches du Velay-Rochebaron se répartissent en : liste de Guy Jolivet (6) et liste de Paul Bourgin-Barel (1)[30].

Liste des maires

Liste des maires successifs
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
Les données manquantes sont à compléter.
mars 1971mars 1989Urbain Martin[32]UDF-PRResponsable d'agence bancaire
Conseiller général (1982-2001)
mars 1989mars 2014Joseph ChapuisDVDAgriculteur
Conseiller général (2001-2015) puis départemental (2015-)
du canton de Bas-en-Basset
mars 20142020Gilles David[33]DVDRetraité
2020En coursGuy Jolivet[34]DVDCadre retraité de l'industrie, conseiller départemental depuis 2021

Jumelages

Population et société

Démographie

Évolution démographique

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[36].

En 2021, la commune comptait 4 546 habitants[Note 9], en augmentation de 4,92 % par rapport à 2015 (Haute-Loire : +0,11 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
179318001806182118311836184118461851
4 9615 0985 3885 3085 5245 4185 7886 1993 386
185618611866187218761881188618911896
3 0003 1893 1413 0223 0673 0743 0933 0402 940
190119061911192119261931193619461954
2 9283 0022 8622 6742 6022 6112 5242 2182 112
196219681975198219901999200620112016
2 1782 2802 3032 5212 9553 3443 8754 2324 351
2021--------
4 546--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[37] puis Insee à partir de 2006[38].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 31,3 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (31 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 29,1 % la même année, alors qu'il est de 31,1 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 2 124 hommes pour 2 244 femmes, soit un taux de 51,37 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (50,87 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[I 13]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
2,1 
7,9 
75-89 ans
12,2 
18,3 
60-74 ans
16,9 
22,3 
45-59 ans
20,9 
18,8 
30-44 ans
17,2 
13,8 
15-29 ans
12,9 
18,3 
0-14 ans
17,7 
Pyramide des âges du département de la Haute-Loire en 2020 en pourcentage[I 14]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,8 
90 ou +
2,4 
8,2 
75-89 ans
11,6 
20,2 
60-74 ans
20,2 
21,4 
45-59 ans
20,4 
16,9 
30-44 ans
16,3 
15,2 
15-29 ans
13,3 
17,2 
0-14 ans
15,9 

Sports

  • Stade René-David.
  • Court(s) de tennis.
  • Trois terrains de football d'entraînement.
  • Une salle municipale et une salle des fêtes.
  • Un gymnase.
  • Un club de volley-ball.

Économie

La commune possède trois zones industrielles :

  • ZI de la Gare ;
  • ZI du Patûral ;
  • ZI du Pré du Milieu.

L'essentiel de l'activité économique de la commune repose sur les domaines de la plasturgie et de l'industrie mécanique.

Les entreprises artisanales sont aussi très présentes dans la commune.Le secteur primaire est lui aussi bien représenté.

Revenus

En 2018, la commune compte 1 945 ménages fiscaux[Note 10], regroupant 4 482 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 22 050 [I 15] (20 800  dans le département[I 16]). 47 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 11] (42,8 % dans le département).

Emploi

Taux de chômage
Division200820132018
Commune[I 17]5,6 %6,5 %7,1 %
Département[I 18]6,3 %7,7 %7,7 %
France entière[I 19]8,3 %10 %10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 2 597 personnes, parmi lesquelles on compte 76,3 % d'actifs (69,3 % ayant un emploi et 7,1 % de chômeurs) et 23,7 % d'inactifs[Note 12],[I 17]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Saint-Étienne, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[c 3],[I 20]. Elle compte 1 152 emplois en 2018, contre 1 013 en 2013 et 882 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 1 811, soit un indicateur de concentration d'emploi de 63,6 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 55,7 %[I 21].

Sur ces 1 811 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 460 travaillent dans la commune, soit 25 % des habitants[I 22]. Pour se rendre au travail, 88,9 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,8 % les transports en commun, 4,8 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,5 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 23].

Activités hors agriculture

306 établissements[Note 13] sont implantés à Bas-en-Basset au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 14],[I 24].

Secteur d'activitéCommuneDépartement
Nombre%%
Ensemble306100 %(100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
3712,1 %(14,2 %)
Construction6320,6 %(13,9 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
7123,2 %(28,8 %)
Information et communication20,7 %(1,9 %)
Activités financières et d'assurance92,9 %(4,4 %)
Activités immobilières134,2 %(3,9 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
3912,7 %(11,6 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
4113,4 %(13,3 %)
Autres activités de services3110,1 %(8 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 23,2 % du nombre total d'établissements de la commune (71 sur les 306 entreprises implantées à Bas-en-Basset), contre 28,8 % au niveau départemental[I 25].Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[39] :

  • Industrial Packaging Solutions, fabrication de plaques, feuilles, tubes et profilés en matières plastiques (42 044 k€)
  • Stimm, fabrication de machines pour l'extraction ou la construction (10 522 k€)
  • Thermaflu, installation de structures métalliques, chaudronnées et de tuyauterie (7 205 k€)
  • Energeco, travaux d'installation d'équipements thermiques et de climatisation (3 798 k€)
  • Massard Et Cie, fabrication de vis et de boulons (2 611 k€)

Agriculture

La commune fait partie de la région agricole dénommée « monts du Forez »[40]. En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 15] sur la commune est la production de bovins, orientation élevage et viande[41].

198820002010
Exploitations894736
Superficie agricole utilisée (ha)1 72414351378

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 89 en 1988 à 47 en 2000 puis à 36 en 2010[42], soit une baisse de 60 % en 22 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 43 % de ses exploitations[43]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 1 724 ha en 1988 à 1 378 ha en 2010. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 19 à 38 ha[42].

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

  • Église Saint-Thyrse de style roman.
  • La croix de Bas-en-Basset, dans le cimetière, inscrite au titre des monuments historiques par arrêté du [44].
  • La croix des Marronniers.
  • Béate de Basset.
  • Château de Rochebaron. Dominant toute la plaine de Bas-en-Basset, il est un lieu de tourisme local, et accueille parfois des manifestations culturelles. Classé au titre des monuments historiques par arrêté du [45].
  • Maison Girard, classée au titre des monuments historiques par arrêté du et déclassée par décret du [46].

Personnalités liées à la commune

  • Hyacinthe-Jean Chassagnon, évêque d'Autun, Chalon et Mâcon à partir de 1922, né à Bas-en-Basset le (mort à Autun en 1940).

Héraldique

Blason
De gueules à une amphore romaine d'or (couronne de trois tours)[47].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Voir aussi

Bibliographie

  • Yves Theillère, Histoire du canton de Bas-en-Basset de l'époque néolithique au XXe siècle, 1989
  • Lucien Parat, « Le château de Rochebaron », Cahiers de la Haute-Loire, Le Puy-en-Velay,‎ (lire en ligne)
  • Yves Theillère, « Archéologie dans le nord-est du département, cantons de Bas-en-Basset et Monistrol-sur-Loire », Cahiers de la Haute-Loire, Le Puy-en-Velay,‎ .
  • Yves Theillère, « Propriétaires et exploitants viticoles dans la région de Bas-en-Basset aux XVIIe siècle et XVIIIe siècle », Cahiers de la Haute-Loire, Le Puy-en-Velay,‎

Articles connexes

Liens externes

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Notes et références

Notes et cartes

  • Notes
  • Cartes

Références

Site de l'Insee

Autres sources

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