Bataille de Saint-Michel-de-l'Attalaye
La bataille de Saint-Michel-de-l'Attalaye se déroule le , pendant la Révolution haïtienne. Elle s'achève par la victoire des Espagnols qui s'emparent de Saint-Michel-de-l'Attalaye.
| Date | |
|---|---|
| Lieu | Saint-Michel-de-l'Attalaye |
| Issue | Victoire espagnole |
.svg){kind=small} République française | .svg){kind=small} Royaume d'Espagne Royalistes français |
| • Edme Étienne Borne Desfourneaux | • Don Almonas • Georges Biassou |
| 2 000 hommes[1] | Inconnues |
| Inconnues | Inconnues |
Batailles
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Expédition de Saint-Domingue (1802-1804)
| Coordonnées | 19° 22′ nord, 72° 20′ ouest | |
|---|---|---|
Prélude
Le 15 juillet 1793, le lieutenant-colonel Desfourneaux quitte Port-au-Prince avec un détachement du 4e régiment d'infanterie de ligne et les grenadiers du 48e régiment d'infanterie de ligne[2]. Il se porte dans un premier temps au Gonaïves afin d'enrôler des volontaires[2]. L'officier Paul Lafrance vient notamment le rejoindre depuis Ennery et reçoit le commandement de son avant-garde[2].
Pendant ce temps, une centaine de royalistes français, dont le baron de Montalembert et Hanus de Jumécourt, viennent rallier les Espagnols à Saint-Michel-de-l'Attalaye[1]. Le commissaire Étienne Polverel donne alors l'ordre à Desfourneaux de les attaquer[1].
Déroulement
Le 3 août[2], Desfourneaux attaque Saint-Michel-de-l'Attalaye avec 2 000 hommes[1]. Cependant, ils se heurtent aux troupes espagnoles commandées par le marquis d'Almonas et Georges Biassou[2].
Au terme du combat, les républicains sont complètement battus[1],[2]. Desfourneaux est blessé et, d'après son rapport, dix-sept artilleurs sur vingt-cinq se font tuer sur leurs pièces[1],[2].
Les républicains se replient sur Les Gonaïves[2]. Afin de protéger cette ville, Paul Lafrance établit un poste à l'habitation Pilboreau, près d'Ennery[2].
Notes et références
Bibliographie
- Thomas Madiou, Histoire d'Haïti, t. I, Port-au-Prince, Imprimerie de JH. Courtois, , 362 p. (lire en ligne).
- Joseph Saint-Rémy (en), Vie de Toussaint-L'Ouverture, Paris, Moquet, Libraire-éditeur, , 408 p. (lire en ligne). .
