César de la meilleure révélation masculine

récompense cinématographique française

Le César de la meilleure révélation masculine, précédemment nommé, César du meilleur espoir masculin jusqu'en 2024 et précédemment nommé César du meilleur jeune espoir masculin jusqu'en 2004, est une récompense cinématographique française décernée par l'Académie des arts et techniques du cinéma depuis la huitième remise de prix le au Grand Rex à Paris.

Le César permet de récompenser le meilleur acteur débutant, les votants peuvent désigner l'interprète de leur choix, sans limite d'âge ou de filmographie. Depuis 2007 est mis en place le projet « Révélations », des présélections indicatives pour déterminer plus facilement les nommés au premier tour de vote.

À la suite d'une modification du règlement des César opérée le , il n'est plus possible, pour un acteur, de cumuler le César du meilleur acteur avec celui du meilleur espoir masculin, et ce pour un même rôle[1].

Nominations

Plusieurs acteurs ont été nommés plusieurs fois pour ce César du meilleur espoir. Plusieurs victoires ne sont en conséquence pas interdites mais cela ne s'est jamais produit.

Les espoirs ayant finalement été lauréats sont indiqués en gras. Désormais, à partit de 2013, un acteur ne peut être classé comme « Révélation » que deux fois au maximum. Auparavant, deux acteurs avaient obtenu une troisième nomination dans cette catégorie et deux autres en avaient obtenu quatre :

Palmarès

Liste des lauréats (en gras) et des nommés.

Années 1980

Intitulé César du meilleur jeune espoir masculin

Années 1990

Années 2000

Intitulé César du meilleur espoir masculin

Années 2010

Années 2020

Intitulé César de la meilleure révélation masculine

Présélection « Révélation »

Présentation

Depuis 2007, les catégories des meilleurs espoirs passent par une étape intermédiaire pour faciliter le premier tour de vote déterminant les nommés. Un comité « Révélation », composé des directeurs de casting de l'académie, élabore au mois de novembre précédant la cérémonie, une liste de 14 à 16 acteurs débutants nommés « Révélation ». La seule contrainte (appliquée depuis 2013) est qu'un acteur ne peut être classé que deux fois comme « Révélation ». Ces révélations sont ensuite mises en valeur avec une soirée de présentation, des séries photographiques réalisées par une personnalité reconnue, ainsi qu'un clip diffusé dans les salles de cinéma[3].

De 2007 à 2023, les listes des révélations sont créées à titre indicatives : les votants peuvent désigner librement n'importe quel acteur de leur choix, même s'il ne fait pas partie des révélations. Durant cette période, tous les nommés au César du meilleur espoir masculin ont figuré dans les révélations. En 2024, la règle évolue, le choix des nommés ne peut se faire qu'à partir de la liste.

Présences multiples

Liste

En gras, les acteurs « Révélations » ayant ensuite effectivement été nommés par la suite pour le César de la meilleure révélation masculine. Pour chaque édition, il est indiqué aussi le photographe qui mit en œuvre l'album et l'exposition photographique des Révélations.

Années 2000

2007 (photographiés par Kate Barry)
2008 (photographiés par Stéphane Sednaoui[4])
2009 (photographiés par Richard Schroeder[5],[6])

Années 2010

2010 (photographiés par Lorenzo Agius et Benjamin Boccas)
2011 (photographiés par Zoe Cassavetes)
2012 (photographiés par Jean-Baptiste Mondino[7])
2013 (photographiés par Dominique Issermann)
2014 (photographiés par Antoine Carlier)
2015 (photographiés par Mathieu Cesar)
2016 (photographiés par Sonia Sieff)
2017 (photographiés par Valérie Donzelli[8],[9])
2018 (photographiés par Deniz Gamze Ergüven)
2019 (photographiés par Yann Gonzalez)

Années 2020

2020 (photographiés par Lukas Dhont[10])
2021 (photographiés par Yolande Zauberman)
2022 (photographiés par Thierry Demaizière et Alban Teurlai)
2023 (photographiés par Audrey Diwan[11])
2024 (photographiés par Malick Bodian[14])

Critiques

Les nominations dans cette catégorie, comme celle du César du meilleur espoir féminin, ont souvent cristallisé le débat sur le népotisme qui régirait la société française et singulièrement le monde du cinéma, les « filles et fils de » trustant souvent l'affiche des films français, et par voie de conséquence, les nominations et les récompenses (à titre d'exemple, en 1994, quatre des cinq nommés dans la catégories venaient de familles travaillant dans l'industrie cinématographique)[15],[16],[17].

Notes et références

Annexes

Articles connexes

Liens externes

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