Châtenoy (Seine-et-Marne)

commune française du département de Seine-et-Marne

Châtenoy est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France.

Châtenoy
Châtenoy (Seine-et-Marne)
La mairie.
Blason de Châtenoy
Héraldique
Administration
PaysDrapeau de la France France
RégionÎle-de-France
DépartementSeine-et-Marne
ArrondissementFontainebleau
IntercommunalitéCommunauté de communes Pays de Nemours
Maire
Mandat
Denis Celadon
2020-2026
Code postal77167
Code commune77102
Démographie
GentiléCastelnéociens
Population
municipale
159 hab. (2021 en diminution de 9,14 % par rapport à 2015)
Densité33 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 13′ 57″ nord, 2° 37′ 37″ est
AltitudeMin. 100 m
Max. 119 m
Superficie4,87 km2
TypeCommune rurale
Aire d'attractionParis
(commune de la couronne)
Élections
DépartementalesCanton de Nemours
LégislativesDeuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Châtenoy
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Châtenoy
Géolocalisation sur la carte : Seine-et-Marne
Voir sur la carte topographique de Seine-et-Marne
Châtenoy
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
Voir sur la carte administrative d'Île-de-France
Châtenoy

Au dernier recensement de 2021, la commune comptait 159 habitants.

Géographie

Localisation

Localisation de Châtenoy dans le département de Seine-et-Marne.

La commune de Châtenoy se trouve dans le département de Seine-et-Marne, en région Île-de-France[1].

Elle se situe à 39,74 km par la route[Note 1] de Melun[2], préfecture du département, à 23,23 km de Fontainebleau[3], sous-préfecture et à 7,36 km de Nemours[4], bureau centralisateur du canton de Nemours dont dépend la commune depuis 2015. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Nemours[1].

Communes limitrophes

Carte des communes limitrophes de Châtenoy.

Les communes les plus proches[Note 2] sont[5] : Chevrainvilliers (1,5 km), Ormesson (2,4 km), Aufferville (2,4 km), Faÿ-lès-Nemours (3,5 km), Bougligny (4,8 km), Maisoncelles-en-Gâtinais (5,1 km), Obsonville (5,1 km), Saint-Pierre-lès-Nemours (5,3 km).

Géologie et relief

Le territoire de la commune se situe dans le sud du Bassin parisien, plus précisément au nord de la région naturelle du Gâtinais.

La superficie de la commune est de 487 hectares ; l'altitude varie entre 100 et 119 mètres[6] pour le point le plus haut , le centre du bourg se situant à environ 116 mètres d'altitude (mairie)[7].

Géologiquement intégré au bassin parisien, qui est une région géologique sédimentaire, l'ensemble des terrains affleurants de la commune sont issus de l'ère géologique Cénozoïque (des périodes géologiques s'étageant du Paléogène au Quaternaire)[8],[9].

Géologie de la commune de Châtenoy selon l'échelle des temps géologiques[8],[9].
ÈresPériodes géologiquesÉpoques géologiquesNature des sols
CénozoïqueQuaternaireHolocène
LP :Limon des plateaux de composition argilo-marneuse.
Pléistocène
NéogènePliocènenon présent
Miocènenon présent
PaléogèneOligocène
g1CE :Calcaire d'Étampes, meulières, marnes, calcaires du Gâtinais.
g1SF :Sables de Fontainebleau, accessoirement grès en place ou peu remanié (versant).
Éocènenon présent.
Paléocènenon présent.

La commune est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible[10].

Hydrographie

Il n'existe aucun réseau hydrographique de surface[11].

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[12]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Sud-ouest du bassin Parisien » et « Nord-est du bassin Parisien »[13].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 704 mm, avec 11,2 jours de précipitations en janvier et 7,3 jours en juillet[12]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saint-Pierre-lès-Nemours à 5 km à vol d'oiseau[14], est de 11,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 697,6 mm[15],[16]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[17].

Statistiques 1991-2020 et records ST-PIERRE-LES-N (77) - alt : 117m, lat : 48°15'47"N, lon : 2°38'48"E
Records établis sur la période du 01-12-1977 au 30-09-2003
Moisjan.fév.marsavrilmaijuinjui.aoûtsep.oct.nov.déc.année
Température minimale moyenne (°C)1,41,43,95,19,111,713,713,710,17,43,82,37
Température moyenne (°C)4,14,88,410,114,417,219,62015,511,66,94,711,4
Température maximale moyenne (°C)6,88,212,915,119,722,725,526,420,915,8107,115,9
Record de froid (°C)
date du record
−20
17.01.1985
−14,5
07.02.1991
−8
03.03.1986
−5,5
12.04.1986
−0,5
04.05.1979
3
04.06.01
5
04.07.1984
4
30.08.1986
1,5
29.09.1995
−3
30.10.1997
−9,5
24.11.1998
−13,5
30.12.1985
−20
1985
Record de chaleur (°C)
date du record
16
09.01.1998
21,5
24.02.1990
24,5
29.03.1989
28
30.04.1994
30
15.05.1992
34
26.06.01
36,5
15.07.03
41
06.08.03
32
02.09.1984
30
01.10.1985
21
03.11.1993
16,5
01.12.1984
41
2003
Précipitations (mm)54,550,149,153,864,156,653,258,45967,264,766,9697,6
Source : « Fiche 77431001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/12/2023 dans l'état de la base


Milieux naturels et biodiversité

Espaces protégés

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[18],[19].Dans ce cadre, la commune fait partie d'un espace protégé, le Parc naturel régional du Gâtinais français, créé en 1999 et d'une superficie de 75 567 ha. D’une grande richesse en termes d’habitats naturels, de flore et de faune, il est un maillon essentiel de l’Arc sud-francilien des continuités écologiques (notamment pour les espaces naturels ouverts et la circulation de la grande faune)[20],[21].

Un autre espace protégé est présent sur la commune : la zone de transition de la réserve de biosphère « Fontainebleau et Gâtinais », créée en 1998 et d'une superficie totale de 150 544 ha (95 595 ha pour la zone de transition). Cette réserve de biosphère, d'une grande biodiversité, comprend trois grands ensembles : une grande moitié ouest à dominante agricole, l’emblématique forêt de Fontainebleau au centre, et le Val de Seine à l’est. La structure de coordination est l'Association de la Réserve de biosphère de Fontainebleau et du Gâtinais, qui comprend un conseil scientifique et un Conseil Education, unique parmi les Réserves de biosphère françaises[22],[23].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

Carte des ZNIEFF de type 1 localisées sur la commune.

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal de Châtenoy comprend une ZNIEFF de type 1[Note 3],[24], les « Sablières et Boisements de la vallée d'Ormesson » (56,18 ha), couvrant 3 communes du département[25].

Urbanisme

Typologie

Châtenoy est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[26],[27],[28].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire regroupe 1 929 communes[29],[30].

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94,67 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (94,67 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (94,67 %), zones urbanisées (5,06 %), forêts (0,27 %)[31].

Occupation des sols en 1990 et 2018[31].
Type d’occupation19902018Bilan
Territoires artificialisés
(zones urbanisées, zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication, mines, décharges et chantiers, espaces verts artificialisés ou non agricoles)
25,07 ha5,06 %25,07 ha5,06 %0 ha 
Territoires agricoles
(terres arables, cultures permanentes, prairies, zones agricoles hétérogènes)
469,25 ha94,67 %469,25 ha94,67 %0 ha 
Forêts et milieux semi-naturels
(forêts, milieux à végétation arbustive et/ou herbacée, espaces ouverts sans ou avec peu de végétation)
1,36 ha0,27 %1,36 ha0,27 %0 ha 

Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[32],[33],[Carte 1]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 2].

Planification

La loi SRU du a incité les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle et à un horizon de 20 ans et s'imposant aux documents d'urbanisme locaux, les PLU (Plan local d'urbanisme). La commune est dans le territoire du SCOT Nemours Gâtinais, approuvé le et porté par le syndicat mixte d’études et de programmation (SMEP) Nemours-Gâtinais[34].

La commune disposait en 2019 d'un plan local d'urbanisme en révision[35]. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme[Carte 3].

Lieux-dits et écarts

Carte du cadastre de la commune de Châtenoy.

La commune compte 18 lieux-dits administratifs[Note 6] répertoriés consultables ici[36].

Logement

En 2017, le nombre total de logements dans la commune était de 77 dont 98,7 % de maisons (maisons de ville, corps de ferme, pavillons, etc.) et 1,3 % d'appartements[Note 7].

Parmi ces logements, 90,4 % étaient des résidences principales et 9,6 % des logements vacants.

La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait à 91,2 % contre 7,4 % de locataires et 1,5 % logés gratuitement[37].

Voies de communication et transports

Voies de communication

Carte des réseaux hydrographique et routier de Châtenoy.

Trois routes départementales relient Châtenoy aux communes voisines :

  • la D 52, à Chevrainvilliers, au nord-ouest ;
  • la D 403, à Ormesson, au nord-est ; et à Aufferville, au sud-ouest ;
  • la D 403e1, à Faÿ-lès-Nemours, au sud-est.

Transports

Châtenoy est desservie par deux lignes du réseau de bus Vallée du Loing - Nemours :

  • la ligne 13A, qui relie Aufferville à Saint-Pierre-lès-Nemours ;
  • la ligne 13C, qui relie Beaumont-du-Gâtinais à Saint-Pierre-lès-Nemours.

Toponymie

Pour la première fois, vers 1120, le nom de Castanetum[38] désigne ce village, dans un texte en latin ; Castenayum vers 1350[39] ; Chatenoy lez Sainct Mathurin en 1414[40] ; Chastenay en 1489[41].

Châtenoy vient du latin castanea, « châtaigne », « lieu planté de châtaigniers »[42], (Châtaigneraie).

Histoire

Église Saint-Loup-de-Sens de Châtenoy.

Il est possible que le château de Châtenoy ait appartenu à Du Guesclin ; il est fait mention dans les annales de Seine-et-Marne d'une transaction en 1364, par l'intermédiaire de Adam Nicolas, bourgeois de Nemours, avec Du Guesclin pour solde de cession de ses châteaux de Ferrières-en-Gâtinais et de Châtenoy[43]. Le 6 mai 1575, trois ans après la Saint-Barthélemy, fut signé dans ce village, « la paix de Monsieur », contrairement aux affirmations situant cette signature à Étigny dans l'Yonne[43].

Le château fut la propriété successivement de Du Guesclin, François de Cullant, Picot comte de Dampierre, la famille Nicolaï et la famille Thierry. Ce château fut en partie détruit lors de la Révolution, il en reste aujourd'hui des éléments. De ce château partaient trois souterrains en direction de Larchant, Nemours et Faÿ ; malheureusement leurs départs semblent avoir été comblés. L'église date du XIIe siècle et est typique des constructions du Gâtinais, à cette époque ; elle est dédiée à saint Loup ou saint Leu, dont la fête était célébrée le premier dimanche de mai. La population a un peu régressé : en 1822, 170 habitants, actuellement 130 habitants (en date de 2008). Au début du siècle il existait deux auberges, l'une débitante de tabac, l'autre cumulant la fonction de perruquier[43].

Politique et administration

Liste des maires successifs
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
Les données manquantes sont à compléter.
mars 2001En coursFrançois Noten  

Équipements et services

Eau et assainissement

L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [44],[45].

Assainissement des eaux usées

En 2020, la commune de Châtenoy ne dispose pas d'assainissement collectif[46],[47].

L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[48]. Le Parc naturel régional du Gâtinais français assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[46],[49].

Eau potable

En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par le SIAEP de Nemours, Saint-Pierre qui en a délégué la gestion à la SAUR, dont le contrat expire le [46],[50],[51].

Population et société

Démographie

Les habitants sont appelés les Castelnéociens[52].

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[53]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[54].

En 2021, la commune comptait 159 habitants[Note 8], en diminution de 9,14 % par rapport à 2015 (Seine-et-Marne : +3,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
179318001806182118311836184118461851
175153170169163170332347379
185618611866187218761881188618911896
371361204176184189167173179
190119061911192119261931193619461954
164151146155156144155147145
196219681975198219901999200620082013
151135129122100134138139166
20182021-------
165159-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[55] puis Insee à partir de 2006[56].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

La commune ne dispose pas d’école primaire publique (maternelle ou élémentaire)[57].

Économie

Revenus de la population et fiscalité

En 2017, le nombre de ménages fiscaux de la commune était de 69, représentant 171 personnes et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 23 330 euros[58].

Emploi

En 2017 , le nombre total d’emplois dans la zone était de 13, occupant 79 actifs résidants.

Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 74,3 % contre un taux de chômage de 5,7 %.

Les 20 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 9,5 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 5,7 % de retraités ou préretraités et 4,8 % pour les autres inactifs[59].

Entreprises et commerces

En 2015, le nombre d'établissements actifs était de 18 dont 6 dans l'agriculture-sylviculture-pêche, 2 dans l’industrie, 4 dans la construction, 5 dans le commerce-transports-services divers et 1 étaient relatifs au secteur administratif[60].

Ces établissements ont pourvu 11 postes salariés.

Secteurs d'activité

Agriculture

Châtenoy est dans la petite région agricole dénommée le « Gâtinais », à l'extrême sud-ouest du département, s'étendant sur un large territoire entre la Seine et la Loire sur les départements du Loiret, de Seine-et-Marne, de l'Essonne et de l'Yonne[Carte 4]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 9] de l'agriculture sur la commune est diverses cultures (hors céréales et oléoprotéagineux, fleurs et fruits)[61].

Si la productivité agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de 2 000 ha par an dans les années 1980, moins dans les années 2000) et de réduction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les années 2010[62]. Cette tendance n'est pas confirmée au niveau de la commune qui voit le nombre d'exploitations rester constant entre 1988 et 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 74 ha en 1988 à 113 ha en 2010[61].Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Châtenoy, observées sur une période de 22 ans :

Évolution de l’agriculture à Châtenoy entre 1988 et 2010.
198820002010
Dimension économique[61],[Note 10]
Nombre d’exploitations (u)696
Travail (UTA)1079
Surface agricole utilisée (ha)445542680
Cultures[63]
Terres labourables (ha)445535669
Céréales (ha)346291418
dont blé tendre (ha) 172231262
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) 60s
Tournesol (ha)34s
Colza et navette (ha)035s
Élevage[61]
Cheptel (UGBTA[Note 11])1423

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Entrée de la ferme fortifiée.
  • Ferme fortifiée

Personnalités liées à la commune

Voir aussi

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

  • Le patrimoine des communes de la Seine-et-Marne - tome 2, Paris, Editions Flohic, , 1507 p. (ISBN 2-84234-100-7), « Châtenoy », p. 1131–1133

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes
  • Cartes

Références

🔥 Top keywords: Wikipédia:Accueil principalCookie (informatique)Nouvelle-CalédonieSpécial:RechercheJudith GodrècheLes Douze Coups de midiGreta GerwigLa Chronique des BridgertonJean-Michel JarreFrancis Ford CoppolaYasukeN'Golo KantéÉmilie DequenneMaurice Barthélemy (acteur)Mohamed AmraKanakZaho de SagazanChatGPTAudrey FleurotMegalopolis (film)Joséphine JapyRobert FicoFichier:Cleopatra poster.jpgSlimane (chanteur)HPI (série télévisée)La Planète des singes (franchise)Kylian MbappéWillem DafoeAnya Taylor-JoySondages sur les élections européennes de 2024Prise d'otages d'OuvéaFrançois CivilConjecture de GoldbachMeryl StreepChiara MastroianniMarcello MastroianniCarlos TavaresFranceJordan Bardella