Septime de Faÿ de La Tour-Maubourg

Charles-Armand-Septime de Faÿ (Passy, - Marseille,), comte de La Tour-Maubourg, est un diplomate et homme politique français du XIXe siècle.

Septime de Faÿ
de La Tour-Maubourg
Fonctions
Chargé d'affaires du royaume de France
à Vienne

(193 ans, 7 mois et 4 jours)
Envoyé extraordinaire et ministre plénipotentiaire du royaume des Français
à Bruxelles

(4 ans)
PrédécesseurAugustin Daniel, comte Belliard
SuccesseurLouis Sérurier
Ambassadeur du royaume des Français
à Madrid

(1 an)
PrédécesseurMaximilien Gérard, comte de Rayneval
SuccesseurRaymond de Montesquiou, 2e duc de Fezensac
Ambassadeur du royaume des Français
à Rome

(14 ans)
PrédécesseurFlorimond, marquis de La Tour-Maubourg
SuccesseurPellegrino, comte Rossi
Membre de la Chambre des pairs

(3 ans, 8 mois et 21 jours)
MonarqueLouis-Philippe Ier
Biographie
Nom de naissanceCharles Armand Septime de Faÿ de La Tour-Maubourg
Date de naissance
Lieu de naissancePassy (Seine)
Date de décès (à 43 ans)
Lieu de décèsMarseille
NationalitéDrapeau de la France Française
PèreCharles-César de Faÿ de La Tour-Maubourg
MèreMarie-Charlotte-Henriette Pinault de Thenelles (1760-1837)
Conjoint(1°) Octavie Daru (1814-1834)
(2°) Marie-Louise Thomas de Pange (1816-1850)
Enfants(1°) Alfred (1834-1891)
(2°) Gabrielle (1839-1897)
(2°) Jeanne-Marie (née en 1841)
ProfessionDiplomate
RésidenceChâteau de Boissise-la-Bertrand
Liste des ambassadeurs de France près le Saint-Siège

Biographie

Frère puîné de Florimond de La Tour-Maubourg, Charles-Armand-Septime, licencié en droit[1], embrassa comme lui la carrière diplomatique.

À 21 ans, il fut attaché à l'ambassade de son frère à Constantinople, revint en France en 1823, au moment de la disgrâce de ce dernier, et entra dans les bureaux du ministère des Affaires étrangères. Nommé auditeur de seconde classe au conseil d'État le [2], il deviendra maître des requêtes[1].

Deuxième secrétaire à la légation de Lisbonne en 1826, premier secrétaire à Hanovre en 1827, il envoya sa démission au mois d'.

Mais il ne resta pas longtemps sans emploi. Nommé, le , chargé d'affaires à Vienne, il ouvrit les relations diplomatiques du nouveau gouvernement avec la cour d'Autriche.

Envoyé extraordinaire et ministre plénipotentiaire à Bruxelles en 1832, ce fut lui qui signa les traités qui consacraient le démembrement du royaume uni des Pays-Bas et l'affranchissement politique de la Belgique.

Ambassadeur en Espagne en 1836, il fut appelé à remplacer son frère aîné, décédé, à l'ambassade de Rome.

Nommé pair de France, le , son état de santé le força de demander un congé. Il mourut, le à Marseille, en revenant en France. Il fut inhumé au cimetière Saint-Pierre.

Un portrait de sa seconde épouse, Marie-Louise Thomas de Pange (1816-1850), peint par Théodore Chassériau a été récemment acquis par le Metropolitan Museum of Art de New York[1].

Distinctions

Armoiries

FigureBlasonnement
Armes du comte de La Tour-Maubourg, pair de France,

De gueules à la bande d'or, chargée d'une fouine d'azur.[4],[2]

Supports
Deux lions[2].
Devise
« Par toute voie chemine[4] » ;
  Armes parlantes (Fouine (fayne en patois[4]) ⇒ Faÿ).

Ascendance et postérité

Septime de La Tour-Maubourg était le troisième fils de Charles-César de Faÿ (1756-1831), comte de La Tour-Maubourg, et de Marie-Charlotte-Henriette Pinault  de Thenelles[5] (Paris, - Paris, ).

Le plus jeune de sa fratrie, il avait pour frères et sœurs :

  1. Just-Pons-Florimond (Paris, - Rome, ), marquis de La Tour-Maubourg, auditeur au conseil d'État, diplomate, pair de France, grand officier de la Légion d'honneur, marié, le à Paris, avec Caroline Béatrix « Perrone di San Martino » (Turin, - Paris, ), comtesse de Margnolas et de l'Empire, sœur d'Hector Perron de Saint-Martin et veuve d'Étienne Vincent de Margnolas, dame du palais de l'impératrice Joséphine (1804-1810) puis de l'impératrice Marie-Louise (1810-1814), dont postérité ;
  2. Adèle ( - Paris, ), mariée avec François Stellaye de Baigneux (1772-1850), marquis de Courcival, dont postérité ;
  3. Alfred-Florimond-Louis (1784 - [1809 de ses blessures en Espagne), capitaine ;
  4. Rodolphe (Paris, - Boissise-la-Bertrand, ), comte de La Tour-Maubourg, lieutenant général (1835), pair de France (1845), grand officier de la Légion d'honneur, sans alliance ;
  5. Marie-Stéphanie-Florimonde ( - ), mariée avec Antoine-François, Ier comte Andréossy (1761-1828), dont postérité ;
  6. Éléonore-Marie-Florimonde (1799 - 1831), mariée avec Charles Lucas « comte » Pinckney Horry, propriétaire de la « Harrietta Plantation (en) » et du château de Boissise-la-Bertrand.
  • Le comte avait épousé, (1°) le , Octavie-Adèle ( - Bruxelles, ), fille de Pierre, 1er comte Daru (1767-1829).
    La comtesse de La Tour-Maubourg (née Marie-Louise-Charlotte-Gabrielle Thomas de Pange, 1816–1850), Théodore Chassériau (1819–1856), 1841 à Rome, Metropolitan Museum of Art de New York.
    Veuf, il se remaria, (2°) en , avec Marie-Louise Charlotte ( - ), fille de Jacques Thomas, marquis de Pange (1770-1850). De ses deux unions, il eut :
    • (1°) Alfred-Étienne-Marie (Bruxelles, - Paris, ), marquis de La Tour-Maubourg, secrétaire d'ambassade, chevalier de la Légion d'honneur[6], sans alliance et dernier représentant mâle de sa maison.
    • (2°) Charlotte-Gabrielle-Marie ( - 1897), mariée le avec Gustave, baron de Mandell d'Écosse (1834-1915), dont :
      • Charlotte-Marie-Ghislaine de Mandell d'Écosse (Paris VIIIe, - ), mariée, le à Paris VIIe, avec Roger Hély d'Oissel (1859-1937), général de division, dont postérité ;
      • Marie-Stéphanie-Gabrielle de Mandell d'Écosse, mariée, le , en l'église Saint-Pierre-du-Gros-Caillou (Paris VIIIe), avec René de Villardi de Montlaur (1851-1893), puis, le à Paris (VIII), avec Pierre Guillaume Champy( Né le 12/11/1862 à Rothan(88) fils de Charles Champy et d'Emma Le Pays de Bourjolly de Sermaise
      • Fernand-Joseph-Guillaume-Septime de Mandell d'Écosse[7] ( - ), marquis de La Tour-Maubourg, saint-Cyrien (1882-1884 : promotion des Pavillons Noirs, reçu n°285 au concours de 1882, sorti n°105 sur 422 élèves officiers de la promotion), officier de cavalerie, marié avec Anne de Perrien de Crenan (1872-1956), dont :
        • une fille Marguerite ;
      • un fils et deux filles ;
    • (2°) Jeanne-Marie Victoire ( - ), mariée le avec Ernest Roussel de Courcy (1829-1897), lieutenant-colonel d'infanterie, dont postérité.

Notes et références

Annexes

Articles connexes

Liens externes

Bibliographie


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