Chaumont-en-Vexin

commune française du département de l'Oise

Chaumont-en-Vexin
Chaumont-en-Vexin
La mairie
Administration
PaysDrapeau de la France France
RégionHauts-de-France
DépartementOise
ArrondissementBeauvais
IntercommunalitéCC Vexin-Thelle
(siège)
Maire
Mandat
Emmanuelle Lamarque
2020-2026
Code postal60240
Code commune60143
Démographie
GentiléChaumontois
Population
municipale
3 346 hab. (2021 en augmentation de 4,01 % par rapport à 2015)
Densité180 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 16′ 06″ nord, 1° 53′ 23″ est
AltitudeMin. 69 m
Max. 57 m
Superficie18,54 km2
TypeCommune rurale
Unité urbaineChaumont-en-Vexin
(ville isolée)
Aire d'attractionParis
(commune de la couronne)
Élections
DépartementalesCanton de Chaumont-en-Vexin
(bureau centralisateur)
Législatives2e circonscription de l'Oise
Localisation
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Chaumont-en-Vexin
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Chaumont-en-Vexin
Liens
Site webhttp://mairie-chaumont-en-vexin.fr/

Chaumont-en-Vexin est une commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France.

Ses habitants sont appelés les Chaumontois.

Géographie

Description

La commune de Chaumont est située dans le Vexin français, au sud-ouest du département de l'Oise, à 9 km de Gisors, 17 km de Magny-en-Vexin, 18 km d'Auneuil, 20 km de Méru et 28 km de Beauvais.

Construite autour d'une butte circulaire centrale s'élevant à environ 125 mètres, recouverte de bois et de prés, entourée au sud par le bois de la Brosse. Elle est construite au bord d'un marécage dû aux nombreuses sources d'eaux qui ont toujours coulé dans la vallée où elle se trouve. La commune se situe à environ 64 mètres d'altitude. La butte centrale n'est pas habitée, mais c'est autour et sur ses flancs que les habitations ont été construites.

Communes limitrophes

Hydrographie

La Troesne au château de Bertichères .

La commune est traversée par plusieurs cours d'eau :

  • La Troësne (ou Troesne), rivière naturelle prenant sa source sur le territoire de la commune d'Hénonville.
  • Le canal de Marquemont prenant sa source au hameau du même nom, rejoignant la Troësne à l'est de la commune.
  • Le ru du Bras d'Or.
  • Le ru du Moulinet prenant sa source dans la propriété du château du Rebetz.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 705 mm, avec 11 jours de précipitations en janvier et 7,7 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Jaméricourt à 4 km à vol d'oiseau[3], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 695,7 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Statistiques 1991-2020 et records JAMERICOURT (60) - alt : 113m, lat : 49°18'23"N, lon : 1°52'46"E
Records établis sur la période du 01-02-1990 au 03-12-2023
Moisjan.fév.marsavrilmaijuinjui.aoûtsep.oct.nov.déc.année
Température minimale moyenne (°C)1,51,43,14,57,510,312,312,4107,74,426,4
Température moyenne (°C)4,14,67,39,813,116,218,718,515,411,77,44,611
Température maximale moyenne (°C)6,77,811,615,218,622,125,124,720,815,710,47,115,5
Record de froid (°C)
date du record
−14,8
09.01.09
−14,6
07.02.12
−9,6
01.03.05
−6
06.04.21
−1,8
06.05.19
−0,7
05.06.1991
2,6
04.07.1990
2,7
28.08.1998
0,1
30.09.18
−4,1
28.10.03
−8,6
24.11.1998
−11,1
29.12.1996
−14,8
2009
Record de chaleur (°C)
date du record
15,6
27.01.03
19,4
24.02.1990
24,7
31.03.21
27,2
29.04.10
31
27.05.05
37,6
27.06.11
41,8
25.07.19
39,8
12.08.03
34,8
09.09.23
28,6
01.10.11
21,2
01.11.14
16,6
07.12.00
41,8
2019
Précipitations (mm)60,549,850,749,359,154,16156,447,963,164,479,4695,7
Source : « Fiche 60322001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/12/2023 dans l'état de la base


Milieux naturels et biodiversité

Le platanne de la place de la Foulerie.

Divers spécimens de coquillages essentiellement du lutétien ont été découverts dans des carrières sablonneuses près de la commune par l'archéologue Raymond Pillon, dont certains spécimens uniques.

Le platane de la place de la Foulerie a reçu le label "Arbre Remarquable de France" le , décerné par l'association A.R.B.R.E.S.[7],[8]. Il aurait été planté vers 1800 par le jardinier de Rebetz à partir de graines rapportées de Syrie[réf. nécessaire].

Urbanisme

Typologie

Chaumont-en-Vexin est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[9],[10],[11].Elle appartient à l'unité urbaine de Chaumont-en-Vexin, une unité urbaine monocommunale[12] de 3 269 habitants en 2017, constituant une ville isolée[13],[14].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[15],[16].

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (68,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (71,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (61 %), forêts (13,6 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (8,4 %), prairies (7,9 %), zones urbanisées (7,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,5 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Lieux-dits, hameaux et écarts

Il y a plusieurs hameaux et écarts : Laillerie (ancienne commune), aujourd'hui presque totalement intégrée, Bertichères, Rebetz, le Petit Rebetz et Saint-Brice (autre ancienne commune). La commune est entourée de nombreux lieux-dits témoignant d'une très importante implantation paysanne qui a façonné la commune.

Habitat et logement

En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 1 457, alors qu'il était de 1 353 en 2013 et de 1 235 en 2008[I 1].

Parmi ces logements, 90,1 % étaient des résidences principales, 2,4 % des résidences secondaires et 7,5 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 67,8 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 29,2 % des appartements[I 2].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Chaumont-en-Vexin en 2018 en comparaison avec celle de l'Oise et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (2,4 %) inférieure à celle du département (2,5 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 55,8 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (55,7 % en 2013), contre 61,4 % pour l'Oise et 57,5 pour la France entière[I 3].

Le logement à Chaumont-en-Vexin en 2018.
TypologieChaumont-en-Vexin[I 1]Oise[I 4]France entière[I 5]
Résidences principales (en %)90,190,482,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %)2,42,59,7
Logements vacants (en %)7,57,18,2

Voies de communication et transports

La commune est desservie par une gare située sur la ligne Paris-Saint-Lazare - Gisors-Embranchement et desservie par les trains du Transilien J.

La commune est desservie, en 2023, par les lignes 604, 607, 608, 609, 6105, 6106, 6107, 6133, 6136, 6138 et 6146 du réseau interurbain de l'Oise[18].

Toponymie

Attestée sous la forme latinisée Castrum Calvi Montis en 1112. Calvo monte vers 1050[19].

Archétype toponymique fréquent en France sous les formes Chaumont, Caumont ou Calmont et qui représente le composé roman chals / caux (issues du latin calvus) ancienne formes masculines de « chauve » (jadis féminin) et mont « colline, éminence, mont », soit « mont chauve »[20],[21]. Équivalent du caumont picard[22].

Le , Chaumont prend le nom de Chaumont-en-Vexin.

Le Vexin est une région naturelle de France, qui se situe dans le nord-ouest de l'Île-de-France et pour une petite partie dans les Hauts-de-France, étendue sur les départements du Val-d'Oise, des Yvelines et de l'Oise.

Histoire

Dans la région autour de la ville, dans le bois de Bertichères sur la commune de Trie-Château, il reste plusieurs traces du néolithique : un dolmen dit de la Pierre trouée et un menhir.

La butte centrale du village était originairement plus petite mais elle a été rehaussée par les premiers constructeurs d'une motte castrale au début du Moyen Âge[réf. nécessaire].

Chaumont était la capitale du comté qui porta son nom, et qui existait déjà sous le règne de Philippe Ier. Ce comté comprenait-une étendue de pays évaluée à environ quatre-vingt lieues carrées : les premiers comtes étaient bénéficiaient de charges importantes à la cour[23].

Chaumont, placé à la limite du duché de Normandie, a joué un rôle important dans les guerres que les normands et les rois d'Angleterre mènent contre la France jusques vers 1260. La place est situé sur un mamelon au nord du coteau vers Gisors, isolée et forte naturellement, est équipée d'un château par les rois de France afin de répondre à celui de Gisors, des Normands[23].

Louis Graves indiquait que « Le château était bâti sur un plan elliptique, et composé de dix tours séparées par des intervalles égaux ; il renfermait dans son enceinte le prieuré de Saint-Pierre, et le donjon nommé Tour-au-bègue[23] ».

Après l'incendie de 1167, la ville ne fut plus rebâtie sur le coteau, mais elle s'étendit insensiblement sur les bords de la rivière au couchant, et fut fermée par trois portes dont une existait encore[23] » au début du XIXe siècle.

En 1182, Philippe Auguste donne des institutions communales à la ville, en échange de la prise en charge par les bourgeois des travaux de fortifications de la ville et d’un service d’ost[24].

Carte du district de Chaumont, en 1805, par Reilly.

La ville est chef-lieu du district de Chaumont de 1790 à 1795[25]..

Les communes instituées par la Révolution française de Laillerie et Saint-Brice sont rattachées à Chaumont entre 1790 et 1794[25].

En 1827, la commune est propriétaire de l'ancien couvent des Récollets, dont elle fera ultérieurement sa mairie, du presbytère, d'une école pour les filles qui lui a été donnée par Mme Pichelin, une place pour le marché, une pour le jeu de tamis qui sert aussi de champ de foire, et une place. de danse et de promenade. Une tannerie, une mégisserie, trois moulins à eau, et deux fours à chaux étaient exploités à Chaumont. « Une partie de la population féminine travaille pour les manufactures deblondes de Chantilly[C'est-à-dire ?]. Une autre partie de la population détournée des travaux agricoles par des habitudes urbaines, demeure inoccupée[23] ». En 1859; l'école des filles devenues insuffisante, n'était plus utilisée, et la ville disposait d'un service d'incendie, animé par une compagnie de garde nationale. Un marché aux grains et aux comestibles était organisé le jeudi, et chaque année deux foires s'y tenaient, les et . La ville était dotée d'un bureau de poste, qui desservait 28 communes, et un relais de poste aux chevaux[26]

La création de la Ligne de Saint-Denis à Dieppe avec la gare de Chaumont-en-Vexin par la Compagnie des chemins de fer de l'Ouest en 1868[27] permet de faciliter les déplacements des habitants et le transport des marchandises.

Pendant la 1° guerre mondiale (avril-mai 1918), les forces américaines ont transité par la ville[28],[29]. Les quartiers généraux des différents régiments ont été affectés à plusieurs communes du canton. La 1° Division arrivait du secteur de Toul en avril 1918[30]. Des manœuvres y ont eu lieu. Le Général John J Pershing lui-même est venu afin de s'y adresser aux officiers américains avant leur départ pour le front[31],[32]. Ils remporteront la bataille de Cantigny le 28 mai 1918.

Politique et administration

Rattachements administratifs et électoraux

Rattachements administratifs

La commune se trouve dans l'arrondissement de Beauvais du département de l'Oise.

Elle était le chef-lieu depuis 1793 du canton de Chaumont-en-Vexin[25]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux

Pour les élections départementales, la commune est depuis 2014 le bureau centralisateur d'un nouveau canton de Chaumont-en-Vexin

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la deuxième circonscription de l'Oise.

Intercommunalité

Chaumont-en-Vexin est le siège de la communauté de communes du Vexin-Thelle, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2000 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Tendances politiques et résultats

Lors des élections municipales de 2014 dans l'Oise[33], la liste DVD menée par le maire sortant est la seule candidate et obtient donc la totalité des 906 suffrages exprimés, entrainant l'élection de la totalité des 23 membres de la liste, dont 5 élus au conseil communautaire.

Lors de ce scrutin, 46,28 % des électeurs se sont abstenus et 16,34 % d'entre eux ont voté blanc ou nul[34].

Lors du premier tour des élections municipales de 2020 dans l'Oise[35], la liste menée par Emmanuelle Lamarque[36] — soutenue par le maire sortant qui ne se représentait pas — obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 518 voix (51,69 %, 18 conseillers municipaux élus dont 6 conseillers communautaires), devançant très largement les listes menées respectivement par[37] :
- René Gaillet (SE, 271 voix, 27,04 %, 3 conseillers municipaux dont 1 communautaire) ;
- Philippe Virolle (ancien candidat La France insoumise[38], 213 voix, 21,25 %, 2 conseillesr municipaux élus dont 1 communautaire).
Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 50,29 % des électeurs se sont abstenus.

Liste des maires

Liste des maires successifs[39]
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
1793mai 1826Simon Lelarge Docteur en médecine
mai 1826août 1830Pierre Commecy Ancien Juge de paix
août 1830septembre 1858Jean-Baptiste Wattebled Propriétaire
septembre 1858mai 1868Théodore Renard Propriétaire
mai 1868mai 1871Jean-Baptiste Frion Propriétaire
mai 1871janvier 1877Théodore Renard Propriétaire
janvier 18771878François Morin Propriétaire
1878avril 1882Félix Baley Épicier
avril 1882avril 1885François Morin Propriétaire
avril 1885mars 1894Joseph Streiff Pharmacien
mars 1894novembre 1897Gustave Gatine Notaire honoraire
novembre 1897mai 1900Félix Baley Épicier
mai 1900août 1900Fernand Leleu  
août 1900mai 1904Marie Lebaillis  
mai 1904mai 1908Pierre Cozette  
mai 1908mai 1935Émile DeschampsRad.Huissier honoraire
Conseiller général de Chaumont-en-Vexin (1913 → 1940)
mai 1935octobre 1944Lucien Vergelde Commerçant
octobre 1944mai 1945Georges Martinet Docteur en médecine
mai 1945juillet 1962Roger BlondeauDVDAgent d'assurance
Conseiller général de Chaumont-en-Vexin (1949 → 1962)
Décédé en fonction
juillet 1962mars 1971Jean Lefèvre Agent d'assurance
mars 1971mars 1983Jacques BlondeauDVD puis RPRAgent d'assurance
Conseiller général de Chaumont-en-Vexin (1962 → 1983)
mars 1983mars 1992Georges Costa Professeur de collège
mars 1992mai 2020[35]Pierre RambourDVDArtisan chauffagiste
mai 2020[40]En cours
(au 2 décembre 2021)
Emmanuelle LamarqueDVDMère au foyer
Conseillère régionale des Hauts-de-France (2021 → )
Vice-présidente de la CC du Vexin-Thelle (2020 → )

Équipements et services publics

Enseignement

Les écoles et collèges de Chaumont-en-Vexin appartiennent à l’académie d'Amiens, située en zone B.

La commune gère les écoles publiques Roger Blondeau, situées place de la Foulerie : une maternelle et une primaire.

Chaumont accueille deux collèges publics : le collège Saint-Exupéry, au sud, et le collège Guy-de-Maupassant, au nord, qui faisait office d'annexe du premier lorsqu'il est construit. Ils scolarisent les élèves des alentours.

La création d'un lycée est décidée par la Région Hauts-de-France en accord avec les autorités académiques. Il devrait ouvrir en 2026, et ce sera alors la première création d'un lycée depuis trente ans dans l'Oise[41].

Santé

Le Centre hospitalier Bertinot Juel, créé en 1924, s'est spécialisé dans les soins gériatriques et les consultations de spécialistes[42],[43].

L’EHPAD de « La Compassion » accueille des personnes âgées dépendantes à Chaumont-en-Vexin.

Équipements sportifs

La Plaine des sports communautaire de Chaumont-en-Vexin s'étend sur 8 hectares[44].

L'intercommunalité administre la piscine l'Aquavexin[45]

Vie sociale

Le Centre social rural du Vexin-Thelle (CSRVT) de Chaumont-en-Vexin rayonne sur le territoire de l'intercommunalité et propose diverses animatuions, comme des activités pour les jeunes proposées les mercredis, ou feds services périscolaires qui aident les écoliers à faire leurs devoirs[46].

Justice, sécurité, secours et défense

Le centre de secours de Chaumont-en-Vexin assure la protection des habitants contre l'incendue et les accidents[47].

Population et société

Démographie

Évolution démographique

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[48]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[49].

En 2021, la commune comptait 3 346 habitants[Note 3], en augmentation de 4,01 % par rapport à 2015 (Oise : +0,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
179318001806182118311836184118461851
1 0721 0811 0691 0541 1261 1131 1361 2011 265
185618611866187218761881188618911896
1 1461 1951 3041 2691 3251 3731 4121 4311 443
190119061911192119261931193619461954
1 4961 5131 5381 5571 5091 5461 7631 7281 763
196219681975198219901999200420062009
1 8181 8892 0272 6972 9653 0783 0813 0852 980
201420192021------
3 1663 3403 346------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[25] puis Insee à partir de 2006[50].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 33,2 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 30,8 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 1 506 hommes pour 1 799 femmes, soit un taux de 54,43 % de femmes, largement supérieur au taux départemental (51,11 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[51]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,5 
90 ou +
4,6 
7,7 
75-89 ans
12,8 
16,6 
60-74 ans
17,5 
19,9 
45-59 ans
17,6 
16,9 
30-44 ans
17,7 
18,0 
15-29 ans
13,0 
19,4 
0-14 ans
16,7 
Pyramide des âges du département de l'Oise en 2020 en pourcentage[52]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,3 
5,4 
75-89 ans
7,5 
15,4 
60-74 ans
16 
20,8 
45-59 ans
20 
19,4 
30-44 ans
19,4 
17,8 
15-29 ans
16,4 
20,7 
0-14 ans
19,3 

Sports

En 2019, le Club sportif chaumontois (CSC) accueille 419 licenciés. Une convention signée avec le collège Guy-de-Maupassant permet à une quarantaine d'élèves de s'entrainer au foot avec le club. Le club envisage d'étendre ses activités pour devenir un club omnisports sur le territoire de l'intercommunalité[53].

Le Chaumont Vexin Thelle Athlétisme est un club d'athlétisme[54].

L'association Les Aigles du Vauroux a organisé à la Plaine des sports les championnats de France d’aéromodélisme de 2020[55].

Manifestations culturelles et festivités

Un salon du livre est organisé tous les ans vers la mi-mai.[réf. nécessaire]

La troisième édition du Royal jump s'est tenue au domaine de Bertichères de Chaumont-en-Vexin début [56],[57].

La première édition de la Royale Run, présentée comme une « course à obstacles médiévale fantastique », s'est tenue en , sur un circuit pédestre de huit kilomètres sur un domaine naturel de plus de 70 hectares situé dans le bois de Gomerfontaine[58].

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Église Saint-Jean-Baptiste de nuit.

Chaumont-en-Vexin compte deux monuments historiques sur son territoire :

  • Église Saint-Jean-Baptiste (classée monument historique[59]), bâtie un peu à l'écart du centre du bourg sur le flanc oriental de la butte du vieux château, et l'on peut uniquement y accéder par des escaliers.
L'église Saint Jean-Baptiste représente le principal édifice religieux du Vexin français qui date entièrement du XVIe siècle. C'est un édifice très homogène de style gothique flamboyant, construit sous une seule campagne entre 1530 environ et 1554. Seules les clés de voûte, certains éléments du décor du portail du croisillon nord et le clocher affichent le style de la Renaissance ; cependant, le clocher est resté inachevé, et le second clocher et la première travée de la nef avec la façade occidentale n'ont jamais été construits.
À l'extérieur, le portail du croisillon nord avec son élégant décor flamboyant constitue l'élément le plus remarquable. L'intérieur est vaste et lumineux, et la modénature s'avère complexe et original. Malgré la période avancée, l'on identifie toujours de nombreuses références à l'architecture des XVe et XIVe siècles, dont le transept nettement débordant, la forme des piliers dérivé des piliers fasciculés gothiques, et surtout les chapiteaux de feuillages. Mais contrairement à l'usage à l'apogée de la période gothique, il n'y a pas de triforium, et les élévations du vaisseau central ne comptent que deux niveaux. Quant au plan à déambulatoire sans chapelles rayonnantes, il est propre à un petit nombre d'églises d'Île-de-France, et dérive de la première cathédrale Notre-Dame de Paris. Sinon, c'est de la collégiale de Gisors que vient l'inspiration, et le maître-maçon qui fournit le plan est un proche collaborateur de Jean Grappin.
Parmi le mobilier, les stalles du XVIe siècle méritent surtout l'attention ; elles proviennent par ailleurs de la collégiale de Gisors. Certains vitraux subsistent d'origine et sont également intéressants ; il s'agit de fragments répartis sur plusieurs verrières et six verrières du transept et du déambulatoire qui comportent encore en majeure partie des éléments de la Renaissance[60],[61].
  • Château de Bertichères, des XVIe et XVIIe siècles[62].

On peut également signaler :

  • La place centrale de la commune est nommée place de la Foulerie ; c'est ici qu'était foulé le lin provenant des champs des alentours.
  • La mairie, installée au début du XXe siècle dans l'ancien couvent des Récollets.
    Ceux-ci « s'étaient d'abord établis à Sainte-Marguerite, près Trie-Château ; ils obtinrent ensuite du duc de Longueville seigneur de Chaumont, et des habitants, leur agrément pour se transporter dans cette ville. Ils s'installèrent dans la chapelle du château, jusqu'à ce que le couvent qu'ils faisaient construire au faubourg de Liancourt fut en état de les recevoir; la prise de possession de leur nouveau local eut lieu en 1637 (...) Le couvent des recollets servit de siège au district de Chaument. Il a été acquis en 1819 par l'administration municipaie qui y la placé la caserne de la gendarmerie, la mairie, la justice de paix , le dépôt de mendicité, une école avec logement de l'instituteur[23]. ».
  • Le musée Raymond-Pillon (labellisé musée de France) présente les pièces paléontologiques et archéologiques récoltées par R. Pillon, cordonnier, membre de la Société préhistorique de France et officier d'Académie.
  • Le site dit Darcy, légué à la commune, est en cours d'aménagement pour y présenter la Grande Carrière ainsi qu'une plage lutétienne à beach-rock. L'ensemble du domaine sera consacré à la biodiversité actuelle et celle, marine, du lutétien en relation avec le musée R.-Pillon.
  • La commune possédait quatre portes semblables à celle visible à Trie-Château et qui marquaient les limites de la ville médiévale au XVIe siècle. Elles restèrent en place jusqu'au début du XIXe siècle. Les portes de Liancourt, de Gisors (dit d'Enfer), de Beauvais et Linot.
  • L'ancienne chapelle dédiée à Saint-Jean-L’Évangéliste est édifiée en 1633 au centre du bourg, confisquée puis vendue comme bien national après la Révolution Française. Elle est aujourd'hui une propriété privée.
  • Chapelle Saint-Europe, dans le parc du château de Bertichères, qui est le chœur d’un édifice dont la nef a disparu, et qui est datable des années 1170/1180. C'était le lieu pèlerinage autrefois très fréquenté[63]
  • Le dolmen dit de la Pierre trouée et le menhir
  • Les deux golfs à Chaumont-en-Vexin : le golf de Rebetz situé à l'est, celui de Bertichères à l'ouest[64]. Les deux ont été construits dans la propriété de châteaux locaux de style Renaissance tardive.

Personnalités liées à la commune

Chaumont-en-Vexin dans les arts et la culture

  • Le roman Poste restante de Michel Boscse déroule en partie à Chaumont-en-Vexin[67].

Héraldique

Blason
D’argent à la montagne de sinople surmontée d’un soleil d’argent rayonnant de gueules[68]
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Voir aussi

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Bibliographie

  • Jean-Baptiste Frion, « Description, historique et statistique de la ville de Chaumont-en-Vexin », D. Pere Beauvais, 1867. Livre ancien. (ISBN 9782877600262)
  • Louis Régnier, « Monographie de l'église de Chaumont-en-Vexin », Mémoires de la Société historique et archéologique de l'arrondissement de Pontoise et du Vexin, t. XIV,‎ , p. 71-100 (lire en ligne, consulté le ), sur Gallica.
  • Jacques Germand et Michel Morel, « Chaumont-en-Vexin », Revue archéologique de Picardie, vol. 16,‎ , p. 153-156 (ISSN 2104-3914, DOI 10.3406/pica.1999.2057, lire en ligne, consulté le ), sur Persée

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes

Cartes

Références

Site de l'Insee

Autres sources

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