Chavannes-sur-Suran

ancienne commune française du département de l'Ain

Chavannes-sur-Suran est une ancienne commune française située dans le département de l'Ain et la région Auvergne-Rhône-Alpes.

Chavannes-sur-Suran
Chavannes-sur-Suran
Vue de la façade de la mairie.
Administration
PaysDrapeau de la France France
RégionAuvergne-Rhône-Alpes
DépartementAin
ArrondissementBourg-en-Bresse
IntercommunalitéTreffort-en-Revermont
StatutCommune déléguée
Maire délégué
Mandat
Jean-Jacques Laurent
2017-2020
Code postal01250
Code commune01095
Démographie
GentiléChavannais
Population673 hab. (2018 en augmentation de 5,49 % par rapport à 2012)
Densité31 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 15′ 51″ nord, 5° 25′ 39″ est
AltitudeMin. 306 m
Max. 770 m
Superficie21,5 km2
Élections
DépartementalesSaint-Étienne-du-Bois
Historique
Fusion
Commune(s) d'intégrationNivigne et Suran
Localisation
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Chavannes-sur-Suran
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Chavannes-sur-Suran

Du au , Chavannes-sur-Suran est une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Nivigne-et-Suran avec Germagnat[1],[2]. Le chef-lieu de la commune nouvelle est fixé sur l'ancienne commune.

Géographie

Chavannes-sur-Suran se situe dans le Revermont. La commune est composée d'un village et de plusieurs hameaux : Dhuys et Lapeyrouse au Sud, Rosy, Ceillat, Corcelles, Chavuissiat-le-Petit et Chavuissiat-le-Grand au Nord. Chavannes-sur-Suran se situe à 20 km au nord-est de Bourg-en-Bresse, à 50 km au sud de Lons-le-Saunier.Le Suran traverse la commune.

Communes limitrophes

Histoire

Chavannes fait partie des possessions de l'abbaye de Saint-Oyen au IXe siècle.

Chavannes est au Moyen Âge une ville fortifiée appartenant à la Franche-Comté. À partir du XIIIe siècle, elle relève du prieuré de Nantua, puis au XVIe siècle, elle fait partie de la seigneurie de Rosy, dont le château existe encore.

Au XVe siècle, Chavannes est au centre de toutes les attentions du fait de son emplacement géographique propice, puisque la paroisse marque la frontière entre, au nord la Franche-Comté dont elle fait alors partie (appelée le comté de Bourgogne, et traditionnellement considérée comme terre d'Empire), à l'ouest le duché de Bourgogne (traditionnellement considéré comme faisant partie du royaume de France) et au sud le royaume de France.

Les Espagnols tiennent garnison jusqu’en 1674 dans son château, dont on voit encore quelques ruines des tours et des murailles.

Jean-Baptiste Royer, curé de Chavannes, est envoyé aux États généraux de 1789 comme député suppléant par le clergé comtois du Bailliage d'Aval[3]. En 1790, Chavannes est séparée de la Comté et devient une commune rattachée au département de l'Ain.

Durant la Seconde Guerre mondiale, Chavannes comportait un faible mais très efficace réseau de résistants.

Le , la commune s'unit avec Germagnat pour former la commune nouvelle de Nivigne-et-Suran, dont elle constitue une commune déléguée[1]. Le , les communes déléguées sont supprimées[2].

Toponymie

Panneau d'entrée.

Le nom de Chavannes-sur-Suran est la combinaison de Chavannes et Suran, rivière qui traverse le territoire communal. Origine : De Chavannis en 1131, Ecclesia de Cavannis en 1184, De Chabanis en 1374, De Chabanis supra Suranum en 1468[4].

Politique et administration

Liste des maires successifs
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
19531965André Chambon  
19651971Marcel Barbier  
19711989René Péchet  
19891995Max Varéon  
19952008Monique Bertrand  
20082014Bernard Prin  
20142017Jean-Jacques LaurentSERetraité
20172022Bernard Prin Agriculteur
Les données manquantes sont à compléter.
Liste des maires délégués
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
2017 Jean-Jacques Laurent  

Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[5]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[6].

En 2018, la commune comptait 673 habitants[Note 1], en augmentation de 5,49 % par rapport à 2012 (Ain : +4,96 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
179318001806182118311836184118461851
1 1961 2751 0631 2321 2591 0941 2171 0611 133
185618611866187218761881188618911896
1 1591 0491 1021 011956985960930915
190119061911192119261931193619461954
978915780610612581530522484
196219681975198219901999200620112016
440386336393419485617638663
2018--------
673--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[7] puis Insee à partir de 2006[8].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie

La principale activité locale est l'agriculture, particulièrement l'élevage bovin (production laitière) et la culture du maïs. Une usine de plastique, la ROVIP est également implantée sur la commune. La commune fait partie de l'aire géographique de production du comté[9]. La fromagerie a fermé il y a quelques années et ses locaux ont été transformés en salle des fêtes.

On trouve également à Chavannes un camping, un stade de football, une boulangerie, une épicerie, un bureau de tabac, un salon de coiffure et une médiathèque.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Église Saint-Pierre.

Espaces verts et fleurissement

En 2014, la commune obtient le niveau « trois fleurs » au concours des villes et villages fleuris[12].

Personnalités liées à la commune

  • Victor Laks, artiste peintre.
  • Aimé Cotton, physicien connu pour ses recherches en optique et magnétisme auxquelles son nom est resté attaché, président de l'Académie des sciences en 1938.
  • Eugénie Cotton, sa femme, physicienne, militante pour la paix et les droits des femmes avec des associations proches des communistes.
  • Marcel Rosette, médaillé de la Résistance.
  • Jean Millet, pionnier des maquis de l'Ain.

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

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Notes et références

Notes

Références