Communauté de communes du Val Bréon
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Communauté de communes du Val Bréon | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Île-de-France |
Département | Seine-et-Marne |
Forme | Communauté de communes |
Siège | La Houssaye-en-Brie |
Communes | 10 |
Date de création | |
Date de disparition | |
Code SIREN | 247700495 |
Démographie | |
Population | 15 688 hab. (2012) |
Densité | 113 hab./km2 |
Géographie | |
Superficie | 138,36 km2 |
Liens | |
Fiche Banatic | Données en ligne |
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La communauté de communes du Val Bréon (CCVB) est une ancienne communauté de communes française, située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France.
La Communauté de communes du Val Bréon a été créée le 2 janvier 1995[1],[2].
Au regroupement des 9 communes à l'origine est venu s'ajouter au 1er janvier 2013 la commune de Mortcerf.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants (et 5 000 habitants en zone de montagnes), le préfet de Seine-et-Marne a approuvé un nouveau schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) qui prévoit notamment la fusion de la ** communauté de communes de la Brie boisée, de la communauté de communes du Val Bréon et de la communauté de communes les Sources de l'Yerres, avec rattachement de la commune de Courtomer[3]. Cette fusion doit intervenir le , mais la création de cette nouvelle intercommunalité entraîne d'importantes tensions entre les présidents de la CCVB et la CCCB[4].
Par arrêté préfectoral du 23 décembre 2016[5], elle fusionne le avec d'autres communautés de communes pour former la nouvelle intercommunalité du Val Briard.
Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, les 10 communes constituant l'intercommunalité ont été intégrées au nouveau canton de Fontenay-Trésigny en mars 2015. Auparavant, 7 communes appartenaient au canton de Rozay-en-Brie et 3 communes appartenaient au canton de Tournan-en-Brie.
En 2016, la Communauté de communes du Val Bréon regroupait les 10 communes suivantes[2] :
Nom | Code Insee | Gentilé | Superficie (km2) | Population (dernière pop. légale) | Densité (hab./km2) |
---|---|---|---|---|---|
La Houssaye-en-Brie (siège) | 77229 | Hulsétiens | 12,43 | 1 644 (2014) | 132 |
Châtres | 77104 | Châtriots | 15,13 | 633 (2014) | 42 |
Crèvecœur-en-Brie | 77144 | Crépicordiens | 9,19 | 390 (2014) | 42 |
Fontenay-Trésigny | 77192 | Trésifontains | 22,12 | 5 362 (2014) | 242 |
Les Chapelles-Bourbon | 77091 | Capello-Bourbonais | 6,42 | 398 (2014) | 62 |
Liverdy-en-Brie | 77254 | Liverdois | 9,12 | 1 316 (2014) | 144 |
Marles-en-Brie | 77277 | Marlois | 12,78 | 1 530 (2014) | 120 |
Mortcerf | 77318 | Moressartois | 17,84 | 1 457 (2014) | 82 |
Neufmoutiers-en-Brie | 77336 | Neufmonastériens | 15,90 | 915 (2014) | 58 |
Presles-en-Brie | 77377 | Preslois | 17,39 | 2 235 (2014) | 129 |
1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2008 | 2013 |
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5 955 | 8 324 | 9 958 | 11 922 | 13 428 | 15 217 | 15 743 |
Le siège de la communauté est situé au 32 rue des Charmilles, 77610 La Houssaye-en-Brie[2].
La communauté est administrée par un conseil communautaire constitué de conseillers municipaux des communes membres.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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janvier 1995[7] | avril 2008 | Michel Bouton | Ingénieur Maire de Marles-en-Brie (1983 → 2008) | |
avril 2008[7] | décembre 2016 | Jean-Jacques Barbaux[8],[9] | LR | Ancien juriste, proviseur de lycée Maire de Neufmoutiers-en-Brie (1989 → 2015) Conseiller général de Rozay-en-Brie (1998 → 2015) Conseiller départemental de Fontenay-Trésigny (2015 → 2018) Président du Conseil départemental (2015 → 2018) Président de l'Union des maires 77 (2014[10] → 2015[11]) |
La communauté exerce les compétences qui lui ont été transférées par les communes membres, dans les conditions définies par le code général des collectivités territoriales. Il s'agit notamment de :
La Communauté de communes est un établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre.
Afin de financer l'exercice de ses compétences, l'intercommunalité perçoit une fiscalité additionnelle aux impôts locaux payés aux communes, avec FPZ (fiscalité professionnelle de zone) et sans FPE (fiscalité professionnelle sur les éoliennes)[13].
Elle collecte également la taxe d'enlèvement des ordures ménagères (TEOM)[2], qui finance le fonctionnement de ce service.
Les deux axes majeurs de l’intercommunalité sont :
Le service de transport à la demande créé en 2011 comptait, en 2013, plus de 500 abonnés et nécessitait alors un accroissement de ses moyens[14].