Coq gaulois

Au Moyen Âge, les pays ennemis font l'assimilation pour se moquer des Français^[3],[2].

Le coq est repris comme symbole de la Nation française durant la Révolution. Il s'oppose notamment à l'aigle prussien ou allemand lors des guerres^[1].

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  Constitution de 1795 surmontée du Coq.
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  Le Coq vainc le Lion de la République de Venise (1797).
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  Le Coq vainc l'Aigle allemand (1914).
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  Footix, mascotte de la coupe du monde 1998.
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  Coq gaulois sur un monument aux morts.

Depuis le XX^e siècle, il est surtout utilisé pour représenter certaines équipes nationales en sport.

Le cri du coq, « cocorico ! », est une onomatopée qui, en France, sert à manifester une joie teinte de patriotisme ou de chauvinisme, souvent avec ironie.

Par ailleurs, en Wallonie, l'association entre les mots « gaulois » et « coq »^[4] séduit les militants wallons qui, réunis lors d'un congrès en 1912, cherchent un symbole pour leur Région. Soucieux de raccrocher l'identité wallonne à la civilisation latine et singulièrement française^[5], ils décident d'adopter un coq comme symbole dès lors que le coq gaulois est depuis plusieurs siècles, en particulier depuis la Révolution et la monarchie de Juillet puis la République, un symbole de la France, figurant sur le grand sceau de France^[6] et sur la plupart des monuments aux morts français de la Première Guerre mondiale, les anciennes pièces de monnaie françaises et les maillots des équipes sportives nationales françaises^[7]. Afin d'apporter une nuance au coq wallon par rapport au coq gaulois, ils choisirent le coq hardi, dont la patte droite est levée et le bec est fermé, permet donc à la fois de rappeler l'adhésion de la Wallonie à la culture française tout en soulignant sa particularité^[8].