Crise du détroit d'Ormuz
Date | -en cours |
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Lieu | détroit d'Ormuz |
Issue | En cours : • l'Iran menace de fermer le détroit ; • envoi d'une flottille multinationale dans les eaux du golfe Persique et de la mer d'Arabie ; • sanctions de l'Union européenne renforcées, embargo contre le pétrole et gel des avoirs iraniens. |
United States Navy[1] Royal Navy Marine nationale[2] | Marine de la République islamique d'Iran |
Confirmées : 2 porte-avions 4 destroyers (3 de classe Arleigh Burke et 1 de classe Daring) 4 frégates de classe Type 23 2 croiseurs de classe Ticonderoga | inconnues |
La crise du détroit d'Ormuz commence le , dans un contexte de renforcement des sanctions prises par de nombreux pays contre l'Iran en raison de son programme nucléaire controversé, et à la suite de l'annonce du premier vice-président iranien Mohammad Reza Rahimi de fermer le détroit d'Ormuz en cas de sanctions visant les exportations iraniennes de pétrole[3].
Historique
Immédiatement après, les Iraniens mènent une série d'exercices navals et d'essais de missiles balistiques. Une coalition de pays (France, Royaume-Uni et États-Unis) réagit en envoyant une flottille de navires de guerre afin de dissuader toute tentative iranienne de bloquer le détroit, voie maritime cruciale au transit des pétroliers.
Elle conduit par ailleurs à un embargo de l'Union européenne, bannissant les exportations de pétrole iranien vers l'Europe le . Les exportations de pétrole constituaient environ 80 % des recettes de l'État iranien, dont 20 % étaient destinées à l'UE[4]. D'autres pays asiatiques tels que le Japon et la Corée du Sud (26 % des exportations iraniennes) ont également déclaré tendre à réduire leurs importations de pétrole iranien[5].
Le , la Marine iranienne mène des exercices militaires dans le détroit, nom de code Velayat 90[6], testant ses missiles de croisière Noor et Qader ainsi que missiles sol-air Ra'd et ses missiles balistiques tactiques Nasr[7],[8].
Le , le navire marchand danois Maersk Tigris battant pavillon marshallais est intercepté par la Marine iranienne[9]. En réponse, l’USS Farragut (DDG-99) de classe Arleigh Burke est dépêché sur place par les États-Unis[10].
- États-Unis :
- Carrier Strike Group One :
- USS Bunker Hill (CG-52) (croiseur de classe Ticonderoga) ;
- USS Stockdale (DDG-106) (en) (destroyer de classe Arleigh Burke) ;
- USS Gridley (DDG-101) (en) (destroyer de classe Arleigh Burke) ;
- USS Higgins (DDG-76) (destroyer de classe Arleigh Burke)
- Carrier Strike Group 3 :
- USS Mobile Bay (CG-53) (en) (croiseur de classe Ticonderoga) ;
- USS Wayne E. Meyer (DDG-108) (en) (destroyer de classe Arleigh Burke) ;
- USS Dewey (DDG-105) (en) (destroyer de classe Arleigh Burke) ;
- USS Kidd (DDG-100) (en) (destroyer de classe Arleigh Burke) ;
- USS Pinckney (DDG-91) (en) (destroyer de classe Arleigh Burke) ;
- Carrier Strike Group 9 :
- USS Cape St. George (CG-71) (en) (croiseur de classe Ticonderoga) ;
- USS Sterett (DDG-104) (en) (destroyer de classe Arleigh Burke) ;
- USS Halsey (DDG-97) (destroyer de classe Arleigh Burke) ;
- USS Momsen (DDG-92) (en) (destroyer de classe Arleigh Burke[11]) ;
- Carrier Strike Group One :
- Royaume-Uni :
- HMS Argyll (F231) (frégate de classe Duke ou Type 23) ;
- HMS Somerset (F82) (frégate de classe Duke ou Type 23) ;
- RFA Lyme Bay (L3007) (en) (Landing Ship Dock auxiliaire de classe Bay) ;
- HMS Ramsey (M110) (en) (dragueur de mines de classe Sandown) ;
- HMS Echo (H87) (en) (navire hydrographique) ;
- HMS Daring (D32) (destroyer de classe Daring ou Type 45);
- HMS Westminster (F237) (en) (frégate de classe Duke ou Type 23[12],[13]) ;
- HMS St Albans (F83) (frégate de classe Duke ou Type 23) ;
- Sous-marin de classe Trafalgar.
- France :
- La Motte-Picquet (frégate anti-sous-marine de classe Georges Leygues[14]).