Démographie du Chili

Démographie du Chili
Pyramide des âges du Chili en 2020
Pyramide des âges du Chili en 2020
Dynamique
Population18 186 770 hab.
(2020)[1]
Évolution de la population0,75 % (2018)[2],[3]
Indice de fécondité1,79 enfant par [4]
(2018)[5]
Taux de natalité13,4  (2018)[6],[7]
Taux de mortalité6,3  (2018)[8],[9]
Taux de mortalité infantile6,4  (2018)[10]
Âges
Espérance de vie à la naissance79,1 ans (2018)[11]
Hommes : 76 ans
Femmes : 82,2 ans
Âge médian34,8 ans (2018)[12]
Hommes : 33,6 ans
Femmes : 36 ans
Structure par âge0-14 ans : 19,98 %
15-64 ans : 68,89 %
65 ans et plus : 11,13 %
Sex-ratio (2018)
Population totale97 /100
À la naissance104 /100
Par tranche d'âge0-14 ans : 104 /100
15-24 ans : 104 /100
25-54 ans : 100 /100
55-64 ans : 89 /100
65 ans et + : 72 /100
Flux migratoires (2018)
Taux de migration0,3 
Composition linguistique
Espagnol (officiel) 
Allemand 
Croate 
Français 
Italien 
Mapudungun 
Composition ethnique (2005[13])
"Descendants des européens"52,7 %
"Métis"44,1 %
"Amérindiens"3,2 %
Composition religieuse (2005[13])
Catholicisme89 %
Protestantisme11 %
Judaïsme%

La démographie du Chili est l’ensemble des données et études concernant la population chilienne.

Évolution de la population

Vitacura, quartier aisé de Santiago.
Évolution de la population chilienne (1820-2050.)
Chile. Densité de population par communes, selon le recensement de 2002

Le Chili possède une population estimée à 18 186 770 habitants en 2020 selon la CIA World Factbook. Selon le dernier recensement complet effectué en 2002, les chiffres sont de 15 116 435 habitants, dont 7 447 695 sont des hommes et 7 668 740, des femmes [14].

En 1850, la population était estimée à 1 400 000[15]. Vers la fin du XIXe siècle, on comptait 2 695 625 habitants, puis 5 023 539 en 1940 et 13 348 341 en 1992. Même si la population du Chili a quintuplé durant le XXe siècle, le taux de croissance démographique de la population chilienne a nettement diminué ces dernières années. Le taux de croissance de la période 1992-2002 a été de seulement 1,24 % par an[16]. Ainsi, son taux de croissance annuel devrait continuer de baisser ces prochaines années.

Du fait de l’amélioration des conditions de vie, l’espérance de vie des chiliens à la naissance (qui est la plus élevée de l’Amérique latine) est de 76,77 ans en moyenne [17], alors que le taux de mortalité infantile est descendu à 7,8 . Le taux de natalité en 2003 est arrivé à son minimum historique en allant à 15,23  et celui du taux de mortalité à 5,1 , avec un taux de croissance naturelle de 10  [18]. Ces chiffres permettent de constater un vieillissement de la population. Dans 20 ans la population des 40 ans et plus dépassera celle des moins de 40 ans. Ainsi, la pyramide des âges sera vers l’an 2025, avec un profil campaniforme qui représente la transition démographique que vit le pays.

Ethnographie

Le Chili est un mélange de différents groupes ethniques, principalement d'immigrations européennes[19],[20],[21], qui représentent environ 52,7 % et 90 % de la population[22],[23]. Les vagues d'immigrants provenant de pays européens sont arrivés au Chili à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle : Allemands, Français, Britanniques, Irlandais, Polonais, Italiens, Espagnols, Russes, Croates, Serbes et autres, ainsi que d'un petit nombre d'immigrants du Moyen-Orient.

Il y a beaucoup de descendants français. Renommés dans le pays comme les Pinochet, famille commerçante de Saint-Malo ayant émigré à Concepción en 1718[24] et les Bachelet. Par ailleurs, la culture française a fortement influencé la culture chilienne, on peut voir notamment les bâtiments de style haussmannien dans le centre de Santiago et il y a le pain nommé marraqueta qui a été inventé par les frères Marraquet, des Français qui au début du XXe siècle ont inventé ce pain basé sur la baguette[25].

Migration

La plupart des citoyens sont d'origine européenne, principalement espagnole (Basques et Castillans, en premier lieu). Il y a aussi beaucoup de descendants d'immigrants britanniques, irlandais et français qui sont arrivés au Chili durant l'époque coloniale. L'immigration allemande, parrainée par le gouvernement chilien, a commencé en 1848 et a peu à peu changé le paysage culturel et la composition ethnique d'une grande partie de la région sud du Chili, qui affiche encore une forte influence allemande. Beaucoup d'autres groupes d'immigrants se sont installés au Chili en provenance d'Italie, de Croatie, de Suisse, de Palestine, de Grèce et de France.

Au sujet de l’émigration, cette dernière a diminué, mais on estime que 857 781 Chiliens et leurs descendants vivent à l’étranger dont 50,1 % serait en Argentine, 13,3 % aux États-Unis, 8,8 % au Brésil, 4,9 % en Suède, et un peu plus de 2 % en Australie. Dans le pays, la migration est massive de la part des paysans vers les grandes villes du pays. Les régions du centre-sud du pays voient plus de 80 % des habitants nés hors de la région : 86,11 % pour la Région du Biobío, 71 % pour la région métropolitaine de Santiago et 25 % pour la Magallanes.

Données historiques

Évolution du nombre et du taux des immigrants par rapport à la population totale
Année du recensement[26]Population totaleNaissances d’enfants d’immigrésPart des immigrés dans la population totalePart des immigrés en fonction de la provenance
EuropeAmérique latineMoyen-Orient
18651 819 22351 9823,21 %53,7 %41,4 %4,9 %
18752 075 971125 1999,21 %62,3 %33 %4,7 %
18852 057 00587 0774,23 %30,1 %67,2 %2,7 %
19073 231 496132 3124,5 %53,3 %42,7 %4,0 %
19203 731 593114 1943,06 %80,6 %10,5 %8,9 %
19304 287 445505 46314,46 %68,1 %11,5 %15,4 %
19405 023 539407 2738,14 %78,2 %10,7 %11,1 %
19525 932 995703 87812,75 %65,9 %13,4 %20,7 %
19607 374 115504 8535,4 %60,9 %26,1 %13,0 %
19708 884 768390 4416,02 %53,3 %34,4 %12,3 %
198211 275 440284 4452,5 %41,8 %44,5 %13,7 %
199213 348 401114 5970,86 %20,1 %65,1 %14,8 %
200215 116 435184 4641,22 %17,2 %71,8 %11,0 %
200816 680 000488 2603,82 %38,6 %51,4 %10,0 %
200916 680 0002 606 8468,2 %58,3 %33,2 %8,5 %
Brise-glace dans le port, 50 % de la population de Punta Arenas seraient les descendants de croate.

Il y a six pays dont la majorité des nouveaux immigrants se sont installés au cours des 150 dernières années, ce qui leur a rendu plus difficile la formation d'une identité propre : l'Australie, la Nouvelle-Zélande, Afrique du Sud, l'Argentine, Chili et l'Uruguay. Le métissage avec les populations installés précédemment fut réalisé plus tardivement[27]. Les immigrants ont grandement contribué à l'évolution de la société et de l'identité chiliennes. Les familles d'origine basque sont arrivées d'Espagne et du sud de la France. Ceux qui ont émigré au Chili au XVIIIe siècle ont développé l'économie et rejoint la vieille aristocratie castillane pour devenir l'élite politique qui domine encore le pays. Les Chiliens d'ascendence basque constituent entre 10 % (1 600 000) et 27 % ( 4 500 000) de la population chilienne[28],[29],[30],[31],[32]. Des immigrants d'Europe non hispanique sont arrivés au Chili, principalement aux extrémités nord et sud du pays au cours des XIXe et XXe siècles, dont des Anglais, des Allemands, des Irlandais, des Italiens, des Français, des Croates et d'autres ex-yougoslaves. La prévalence des noms de famille européens non-hispaniques dans le Chili contemporain constitue la marque de leur contribution et de leur influence majeure sur le pays. En ce qui concerne les Croates, le nombre de leurs descendants au Chili est estimé à 380 000 a 500 000, le Chili est le second pays où l'immigration croate fut la plus importante[33],[34]; et également la communauté palestinienne, cette dernière étant la plus grande communauté de cette origine hors du monde arabe[35],[36],[37]. Le volume des immigrants venant des pays voisins du Chili au cours des mêmes périodes a été aussi important.

Maison typique de colons allemands au sud du Chili près de Puerto Varas dans la région des Lacs.

Après l'Indépendance et au cours de l'époque républicaine, les Anglais et les Irlandais sont arrivés, leurs descendants étant au nombre de 700 000[38]. les Italiens, les Français et des commerçants se sont installés profitant de la croissance des villes du Chili et d'ailleurs, et ont rejoint les élites politiques ou économiques du pays. À partir de 1848, un effort important en matière d'immigration a eu lieu, principalement en ce qui concerne les Allemands, jetant les bases d'une communauté chilienne d'origine allemande surtout dans le sud, une politique parrainée par le gouvernement chilien avec l'objectif de coloniser cette région très peu développée. Les Allemands (qui comprenaient Suisses, Alémaniques, Silésiens, Alsaciens et Autrichiens), ont nettement influencé la culture de cette partie sud du Chili. Au cours de la deuxième moitié du XIXe siècle ces flux migratoires ont été considérables. Outre ces derniers, sont arrivés au Chili un plus petit nombre de personnes déplacées d'Europe de l'Est, des Juifs et des Chrétiens Syriens et Palestiniens fuyant l'Empire ottoman. Aujourd'hui, ils sont le fer de lance de l'activité financière et des petites opérations de fabrication. Les Grecs ont également émigré au Chili et ont constitué une remarquable identité ethnique[39], avec une population de descendants estimée de 90 000 à 120 000[40]. La plupart d'entre eux vivent soit dans la région de Santiago ou dans la région d'Antofagasta. Le Chili est l'un des cinq pays avec le plus de descendants de Grecs dans le monde[41].En outre, selon les estimations, on compte 600 000 descendants d'Italiens et 800 000 descendants de Français[42]. On trouve d'autres origines européennes dans une moindre mesure.

Population étrangère au Chili

Population par nationalité[43]
Nationalités20182019
Population totale du Chili18 751 00019 107 000
Total étrangers1 251 5661 492 522
Venezuela287 938455 494
Pérou224 415235 165
Haïti178 819185 865
Colombie147 356161 153
Bolivie107 518120 103
Argentine74 35279 464
Autres pays43 55848 384
Équateur36 75341 403
Espagne20 57622 524
République dominicaine20 53720 080
Brésil18 09519 980
États-Unis16 16818 477
Cuba15 77516 253
Chine13 60315 696
France8 73710 520
Mexique8 81210 380
Allemagne8 3409 689
Uruguay5 9156 296
Italie5 2676 075
Paraguay5 5005 987
Non déclarés3 5323 534

Société

Depuis la fondation du pays, la population du Chili est divisée en classe sociale de divers degrés. Depuis le milieu du XXe siècle, le pays est constitué principalement par la classe moyenne. Cependant, Le niveau de vie de cette classe moyenne ne correspond pas aux ouvriers moyens de l’Amérique latine, entre autres par le PIB national assez élevé et l’accès aisé au système de crédit.Malgré de bons indicateurs économiques et la baisse sensible de la pauvreté, en passant de 38,6 % de la population en 1990 à 18,8 % en 2003 [44], le pays possède un grave défaut: l’inégalité de répartition des richesses. Ceci a pour effet de créer une grande brèche sociale nette entre riches et pauvres.

Los Dominicos est un haut lieu du patrimoine culturel situé à Santiago

Selon des informations sur le développement humain de l’ONU en 2005, le Chili possède un coefficient de Gini de 0,57, le situant à la cent treizième place sur 128º de la liste des pays par égalité de revenus. Cette inégalité est difficilement rattrapable. Ce problème est attribué à l’économie venant des diverses entreprises pronant le néolibéralisme (en opposition à l’économie à tendance socialiste développée entre les années 1950 et les 1970). De nos jours, les 20 % des plus riches du pays gagnent 14,3 fois ce que reçoivent les 20 % des plus pauvres[45].

Urbanisation

Édifice à Santiago.

Selon le dernier recensement, 13 090 113 de chiliens vivent en zone urbaine, représentant 86,59 % de la population nationale. Seulement 13,41 % de la population vit en zone rurale. Ils vivent principalement de l’agriculture et de l’élevage, qui se concentrent dans les zones centre sud du pays, dans les régions Région du Maule (33,59 %), la Région d’Araucanie

Punta Arenas.

(32,33 %) et la région des Lacs (31,56 %). La Tarapacá voit 94,06 % de sa population vivre en ville, 97,68 % dans la région d’Antofagasta, 92,6 % dans la région de Magallanes et de l’Antarctique chilien) et la région métropolitaine de Santiago ainsi que la région de Valparaíso, avec respectivement 96,93 % et 91,56 %.

Depuis les années 1920, l’exode rural est intensif, du fait de la volonté de fuir la misère des campagnes et de trouver de meilleures conditions de vie en ville. Ainsi, dès ce moment-là, les agglomérations et conurbations voient leurs populations augmenter nettement. La capitale du pays, Santiago ou Grand Santiago possède 5 428 590 d’habitants en 2002, et représente 35,9 % de la population nationale. En 1907, il y avait seulement 383 587 habitants, 549 292 en 1920 qui représentait 16 % du pays. Cependant, durant les décennies suivantes, l’explosion démographique fait absorber les anciennes localités campagnardes, comme Puente Alto et Maipú, qui sont les deux communes chiliennes les plus peuplées du Chili. Santiago est une ville moderne, étant la sixième ville plus peuplée d’Amérique latine et la quarante cinquième du monde.

Viña del Mar

Valparaiso et Viña del Mar sont devenus une grande conurbation. Il faut aussi rajouter les villes de Concón, Quilpué et Villa Alemana qui forment le Grand Valparaiso, et dépassent les 800 000 habitants. Concepción, Talcahuano, Hualqui, Chiguayante et San Pedro de la Paz forment la troisième agglomération du pays avec plus de 600 000 habitants selon le dernier recensement (2002). Dans quelques années, le Grand Concepción intégrera les communes de Coronel, Lota et Tomé.

Puerto Varas

Les autres communes (comunas) par importance d’habitants sont Antofagasta (avec 285 255 habitants), Rancagua (avec 236 363), Iquique (avec 214 559), Arica (avec 203 804), Talca (avec 202 961), Chillán (avec 184 832), Puerto Montt (avec 175 938), Los Ángeles (avec 166 556), Coquimbo (avec 163 036), La Serena (avec 160 148), Osorno (avec 152 559) et Valdivia (avec 141 967 habitants). La majorité des villes du pays se situent soit sur la côte soit dans la Vallée Centrale du pays entre Santiago et Puerto Montt.

Marché et centre ville de Valdivia

Selon le dernier recensement de 2002, le Chili compte actuellement plus de 15 millions d’habitants. Cependant, la zone centrale, située entre les villes de La Serena et Concepción, concentre 78 % de la population totale du pays, et Santiago et sa périphérie regroupe 40 % des Chiliens, soit six millions d’habitants. La densité moyenne (20 hab/km2) n’est donc pas représentative de l’occupation réelle du territoire.D’après le même recensement, entre 1992 et 2002, le rythme de croissance annuel moyen de la population a été de 1,24 %, un des plus bas en Amérique latine. Sur la même période, le taux de fécondité s’établit à 2,2 enfants par femme.

Le secteur oriental de Santiago et la Cordillère des Andes en hiver

Malgré une baisse de la natalité, le Chili reste un pays relativement jeune : 34 % des Chiliens ont moins de 20 ans, et 15 % ont plus de 55. Toutefois, tout comme les pays développés, la population du Chili a tendance à vieillir rapidement : la couche la plus jeune de la population a diminué, tandis que la plus âgée va en augmentant, en partie grâce à une espérance de vie à la naissance plus longue : 77 ans (80 pour les femmes et 74 pour les hommes). En moyenne, la famille chilienne est composée de 3,6 personnes.

Religion

Cathédrale de Santiago

Sur le plan religieux, le dernier recensement de 2002 montre que 70 % des Chiliens se déclarent catholiques soit 7 853 428 personnes de plus de quatorze ans (dont moins de la moitié est pratiquante). Par rapport au recensement précédent en 1992, cela constitue une diminution de 10 % en 10 ans. Les 30 % restant sont protestants évangéliques (15,14 %), 1,06 % sont témoins de Jéhovah, 0,92 % sont mormons et 0,5 % (75 000)[46] de confession juive. Les athées, agnostiques ou sans religion représentent 10 % du total.Selon l’état civil, 46 % des Chiliens de plus de 18 ans sont mariés, soit 5 % de moins qu’en 1992.En revanche, les couples en concubinage sont passés de 5 % en 1992 à 9 % en 2002. 34 % des Chiliens sont célibataires, 5 % divorcés. L’évolution de ces chiffres est à suivre, compte tenu de la nouvelle loi sur le divorce en vigueur depuis fin 2004.

L’Église catholique est séparée de l’État depuis 1925, année où le Président Arturo Alessandri et l’archevêque Crescente Errázuriz sont arrivés à un accord sur cette question aboutissant dans la constitution de 1925 à la fin de la fin du statut de religion d’État du catholicisme, qui existait depuis l’Indépendance du pays en 1818. Depuis 1925, la liberté de culte est aussi reconnue. Cependant, même si le catholicisme perd de l’importance ces dernières années, il influence toujours la société actuelle sur des sujets comme le divorce et l’avortement en 2004-2005.

Principales aires métropolitaines du Chili

Principales aires métropolitaines du Chili (2002)
DénominationRégionHabitantsSuperficieDensité
1Grand SantiagoR. Metropolitana5 428 590867,75 km26255,9
2Grand ValparaisoV Región803 683229,98 km23494,6
3Grand ConcepciónVIII Región666 381221,15 km23013,3
4Grand La SerenaIV Región302 131107,41 km22758,2
5AntofagastaII Región285 25543,54 km26551,6
6Grand TemucoIX Región266 22553,23 km24901,0

80 % de la population chilienne vit sur la zone centrale du pays. Cet espace s’étend sur plus de 1 000 kilomètres et va de La Serena à Concepción. Les climats de cette zone vont du climat semi aride (à La Serena) au climat méditerranéen à influence océanique (Concepción). Grosso modo ce lieu correspond au climat méditerranéen de l’hémisphère sud.

Sources

Liens externes

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