Diocèse de La Rochelle et Saintes

diocèse de l'Église catholique de France

Le diocèse de La Rochelle (en latin : dioecesis Rupellensis (-Santonensis)) est un diocèse de l'Église catholique de France. Le siège épiscopal est à La Rochelle.

Diocèse de La Rochelle et Saintes
(la) Dioecesis Rupellensis-Santonensis
Image illustrative de l’article Diocèse de La Rochelle et Saintes
Nef centrale de la
cathédrale Saint-Louis de La Rochelle.
Informations générales
PaysFrance
Églisecatholique
Rite liturgiqueromain
Type de juridictiondiocèse
Création1648
1801
AffiliationÉglise catholique en France
Province ecclésiastiquePoitiers
SiègeÉvêché de La Rochelle
7, place du Maréchal Foch
CS 41088
17087 La Rochelle cedex 02
Diocèses suffragantsaucun
Conférence des évêquesConférence des évêques de France
Titulaire actuelGeorges Colomb
Langue(s) liturgique(s)français
Calendriergrégorien
TerritoireCharente-Maritime, Saint-Pierre et Miquelon
Population totale650 355 (2017)
Site web site officiel
(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org

Érigé en 1801, il est le successeur du diocèse de La Rochelle (1648-1790), recouvrant l'ancienne province de l'Aunis, comprend également le territoire de l'ancien diocèse de Saintes, en Saintonge, et depuis 2018, celui de l'ancien vicariat apostolique de l'archipel de Saint-Pierre-et-Miquelon.

Jusqu'en 2002, il était suffragant de l'archidiocèse de Bordeaux et relevait de la province ecclésiastique du même nom. Depuis lors, il est suffragant de l'archidiocèse de Poitiers et relève de la province ecclésiastique du même nom qui comprend les diocèses d'Angoulême, de La Rochelle et Saintes, de Poitiers, de Limoges et de Tulle.

Depuis 1852, l’évêque de La Rochelle relève le titre d'évêque de Saintes. Depuis 2016, l'évêque de La Rochelle et de Saintes est Georges Colomb.

Histoire

Les origines : le diocèse de Saintes

Cénotaphe de saint Eutrope dans la basilique Saint-Eutrope de Saintes.

Le diocèse de La Rochelle tient ses origines dans celui de Saintes fondé, selon la tradition, au IIIe siècle par Eutrope. Même si les récits qui relatent son existence tiennent de la légende, celui-ci est considéré comme le saint-patron du diocèse. À son époque, et dans les décennies qui suivent, les Chrétiens exercent leurs activités dans la clandestinité : en témoigne le baptistère paléochrétien du Douhet (fin IIIe-début IVe siècle)[1].

Vers l’an 400, les Wisigoths s’établissent à Saintes. La cité durant le haut Moyen Âge est peu connue. Des évêques comme Vivien, Trojan et Pallais (tous canonisés par l'Église catholique ultérieurement) semblent avoir eu une emprise importante sur les affaires de la cité. Vers 494-96, Clovis mène une expédition jusqu'à Saintes. Les Wisigoths sont défaits à la bataille de Vouillé en 507, permettant la domination des Francs sur la région, et la progression du christianisme. Vers 590, l'évêque de Saintes Palladius fait élever une église en l'honneur du fondateur du diocèse. C'est vers cette date que la légende d'Eutrope comme martyr semble avoir commencé[2]. À la même époque, Palladius fait élever aussi la première cathédrale Saint-Pierre.

En 732, dans le cadre de l'invasion omeyyade, la ville de Saintes est incendiée par le général Abd al-Rahman, général et chef des armées musulmanes, dont la chevauchée n'est interrompue que par les armées de Charles Martel lors de la bataille de Poitiers.

Dans le royaume d’Aquitaine constitué en 781 par Charlemagne, la Saintonge connaît quelques décennies de paix. Pépin Ier y fonde le monastère d’Angériacum.

Après des périodes de pillages par les Vikings dans la région (En 844 la ville de Saintes est attaquée par les Vikings. Elle est prise et ravagée une première fois l’année suivante, puis de nouveau en 848 par le chef viking Hasting) le diocèse connaît une période sombre : le siège épiscopal est abandonné entre 864 et 989 ; et la mort de Landri, dernier comte de Saintonge en 866 affaiblit considérablement l'importance politique de Saintes. Les édifices de la ville apparaissent comme vétustes au XIe siècle, la cathédrale n'échappant pas à un incendie à cette époque.

La Saintonge connaît alors un élan de construction de monuments religieux dans un contexte d'épanouissement de l'art roman saintongeais dont il reste de nombreux témoins aujourd'hui. Guillaume V d'Aquitaine fait reconstruire le monastère bénédictin de Saint-Jean-d'Angély qui deveint, grâce aux dons et offrandes de milliers de pèlerins, une des plus puissantes abbayes de l’ouest de la France. L'abbaye aux Dames est construite à l'initiative de Geoffroy Martel, comte d'Anjou et de son épouse Agnès de Bourgogne et a pour vocation d'être une abbaye bénédictine féminine. À la tête du monastère sont placées des abbesses, cumulant pouvoir spirituel et temporel, elles obtiennent le privilège de porter la crosse. La basilique Saint-Eutrope est édifiée à l'initiative de Gui-Geoffroy dit Guillaume VIII d'Aquitaine et confiée aux clunisiens pour construire un édifice sur deux niveaux pouvant accueillir les pèlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle. Elle fut une importante halte jacquaire pendant l'époque médiévale sur la Via Turonensis. La cathédrale Saint-Pierre de Saintes est reconstruite à l'initiative de l'évêque Pierre de Confolent (première moitié du XIIe siècle). À la même époque, c'est Guillaume X d'Aquitaine qui offrit de ses terres afin d'élever l'abbaye Notre-Dame de Sablonceaux en forêt de Baconnais.

Aux XIIIe et XIVe siècles, le territoire diocésain est l'objet d'épreuves. Il est en effet longtemps divisé entre la France et l'Angleterre pendant la guerre de Cent Ans, et affecté par les désastres de la peste noire. Cette situation a eu pour conséquences la fortification et ou la destruction de certains édifices religieux, un déclin démographique, puis l'émigration de populations poitevines et angevines, faisant disparaître la langue occitane au profit du saintongeais moderne. En effet, à la veille du traité de Brétigny les abbayes, prieurés, couvent ou églises étaient appauvris ou ruinés[3].

Au début du XVe siècle, la cathédrale était en ruine, à tel point qu'un homme mourut après la chute des voûtes. Guy de Rochechouart entreprit ensuite la reconstruction du bâtiment, qui devait encore être achevée en 1472, lorsque Louis XI se rendit à Saintes.

Les guerres de Religion : une volonté politique de contrôler une région marquée par une vitalité du protestantisme

À partir de 1534, La Rochelle et l’Aunis devinrent un centre du calvinisme, la population s'étant convertie en masse. En 1573, la ville résiste avec succès contre le duc d'Anjou, frère de Charles IX de France, et demeure la principale forteresse des Huguenots en France.

Entre 1562 et 1598, l’Aunis et la Saintonge sont déchirées par huit guerres de Religion successives. Les églises et les abbayes sont détruites : par exemple, en 1568 la cathédrale de Saintes fut mutilée et pillée par les Huguenots avant de s'effondrer. La reconstruction a lieu dès 1585, mais l'édifice n'est élevé qu'aux deux tiers de sa hauteur initiale. De même à Saint-Jean-d'Angély, l'abbatiale gothique est détruite par les huguenots en 1568, la ville étant devenue une place forte protestante. Dans la région, les terres sont dévastées, et les pillards foisonnent dans les campagnes. De terribles épidémies déciment la population.

Diocèse de La Rochelle (1703)

De même plus au nord, le diocèse de Maillezais est ruiné par les guerres de Religion. De plus, il n'a pas de cohérence géographique : le siège épiscopal a peu de rayonnement sur le diocèse. Il est donc envisagé de le déplacer. Aux hypothèses de Niort et de Fontenay-le-Comte dans les années 1620 suit celle de La Rochelle appuyée par la volonté royale d'en faire une bonne ville catholique[4].

En effet, après une proclamation d'indépendance en mai 1621, et en 1627, l'alliance de La Rochelle avec les Anglais, Louis XIII et à Richelieu ont eu la preuve que l'indépendance politique des protestants constituerait une menace pour la France. Le siège de la Rochelle ( - ), au cours duquel la population est réduite de 18 000 à 5 000 habitants, s'achève sur une capitulation mettant fin aux revendications politiques de la minorité calviniste.

Ainsi, dans le cadre de la politique de reconquête catholique menée par le cardinal Mazarin, sur les conseils de Vincent de Paul, et à la demande de la régente Anne d’Autriche, le pape Innocent X transfère à La Rochelle le siège épiscopal et le chapitre de la cathédrale de Maillezais par la bulle In Supereminenti du dans le but de lutter contre l’influence du protestantisme. Pour cela, l'ancien diocèse de Maillezais devenu celui de La Rochelle est augmenté au sud de 96 paroisses issues du diocèse de Saintes. Le nouveau diocèse recouvre ainsi le territoire de l'Aunis, la partie orientale du Bas-Poitou, et en Anjou le doyenné de Vihiers jusqu'en 1790.

Les Huguenots font l'objet d'une persécution grandissante avec la révocation de l’édit de Nantes par Louis XIV en 1685, entraînant une forte émigration vers l'Amérique. Ce n'est qu'en 1787 que Louis XVI institue l’édit de tolérance, qui met fin aux persécutions des huguenots, et avec la Révolution française de 1789 pour que le protestantisme retrouve totalement droit de cité.

Bouleversements

En 1742, Augustin-Roch de Menou de Charnizay posa la première pierre de la nouvelle cathédrale, achevée en 1784 et consacrée par François-Joseph-Emmanuel de Crussol d'Uzès le . Cette église remplace l'ancienne cathédrale de Saint-Barthélémy-du-Grand-Temple, détruite par un incendie en 1687.

Par la Constitution civile du clergé du , l'Assemblée nationale constituante supprime l'évêché de La Rochelle. Elle maintient celui de Saintes, dont elle fait le siège du diocèse du département de la Charente-Inférieure, et celui de Luçon, dont elle fait le siège du diocèse du département de la Vendée. Enfin, elle choisit l'abbaye de Saint-Maixent pour siège du diocèse du département des Deux-Sèvres.

Pierre-Louis de La Rochefoucauld-Bayers, dernier évêque de Saintes.

À Saintes, le prieuré de Saint Eutrope et l'Abbaye aux dames fondés au XIe siècle sont définitivement fermés respectivement en 1789 et 1792. Ils s'inscrivent dans un contexte de réquisition des biens du clergé, qui sont souvent vendus comme biens nationaux.

Sanctionnée par le roi Louis XVI le , la Constitution civile du clergé est condamnée par le pape Pie VI. Les évêques Pierre-Louis de La Rochefoucauld (Saintes) et Jean-Charles de Coucy (La Rochelle) ont refusé de prêter serment, comme l'exigeait la loi.L'arrestation de l'évêque de Saintes, Pierre-Louis de La Rochefoucauld, puis son exécution lors du massacre de la prison des Carmes en 1792, conduisent à la mise en place d'un évêque constitutionnel de 1791 à 1797. Les électeurs de Charente-Inférieure se sont réunis le et ont élu le père Isaac-Étienne Robinet, curé de Saint-Savinien-du-Port en tant qu'évêque constitutionnel. Il a fait son entrée officielle à Saintes le et a pris possession de la cathédrale le . Il a suscité les sentiments anticléricaux de la population contre les non-jurés, mais elle s'est retournée contre tout le clergé, y compris Robinet. Il démissionne le et s'installe avec son frère à Torxé, où il meurt le [5]. S'ensuit une période de vacance du siège épiscopal jusqu'en 1801.

Croix de galets sur l'île Madame, où furent enterrés des prêtres morts sur les Pontons de Rochefort.

Près de Rochefort, des prêtres qui avait refusé de ratifier la Constitution civile du clergé furent internés à partir d'avril 1794 sur trois prisons flottantes (les Deux-Associés, le Washington et le Bonhomme Ricard) dites « Pontons de Rochefort », en vue d'être déportés vers les bagnes de Guyane. La plupart des prêtres moururent du typhus et subirent des conditions de détention sévères. Ils ont été enterrés sur les îles d'Aix et Madame. Le 1er octobre 1995, le pape Jean-Paul II béatifie soixante-quatre de ces prêtres et religieux dont Jean-Baptiste Souzy. L'Église catholique considère ces prêtres comme martyrs et le diocèse organise un pèlerinage annuel en leur mémoire[6].

Par la bulle Qui Christi Domini du , le pape Pie VII supprime les sièges épiscopaux de Luçon et de Saintes mais maintient celui de La Rochelle dont le diocèse couvre les départements de la Charente-Inférieure et de la Vendée. Cette situation est effective jusqu'au , où Pie VII par la bulle Paternæ caritatis rétablit le siège épiscopal de Luçon, réduisant ainsi le diocèse de La Rochelle à la seule Charente-Inférieure.

Une nouvelle dimension, de nouveaux enjeux

En 1843, des travaux de restauration dans la crypte de la basilique Saint-Eutrope de Saintes permettent la découverte d'un cénotaphe monolithe comportant l'inscription « EVTROPIVS ». L'analyse des ossements qu'il contient par les médecins Bouyer et Briault en présence de l'évêque de La Rochelle, Clément Villecourt, correspond aux écrits anciens : il s'agit des ossements attribués aux VIe et XIe siècles à Eutrope, fondateur du diocèse de Saintes[7]. La nouvelle de cette découverte attise la curiosité et fait grand bruit dans les médias de l'époque, replongeant le diocèse face à ses origines.

Par un bref apostolique du [8], le pape Pie IX autorise l'évêque Villecourt et ses successeurs à joindre à leur titre d'évêque de La Rochelle, celui d'évêque de Saintes. Clément Villecourt est à l'origine d'un renouveau catholique dans le diocèse : les paroisses sont multipliées et les établissements ecclésiastiques (institution diocésaine Notre-Dame de Recouvrance de Pons et petit séminaire de Montlieu-la-Garde) sont consolidés. Ses successeurs Jean-François Landriot, Léon-Benoit-Charles Thomas, puis Pierre-Marie-Étienne Ardin ont continué dans cette logique (restaurations, constructions, mais aussi via les discours et célébrations).

Au tournant du XXe siècle, le diocèse doit faire face à des difficultés : Edwin Bonnefoy et son successeur Jean-Auguste Eyssautier, dans le contexte de la séparation de l'Église et de l'État, voient l'institution diocésaine de Notre-Dame-de-Recouvrance faire face à des difficultés financières, et le petit séminaire de Montlieu menacé de fermeture devient un hospice de vieillards en 1906.

Le XIXe et le début du XXe siècle sont une période d'épanouissement des missionnaires, notamment :

Dans un contexte national de baisse de la pratique religieuse, le diocèse voit le nombre de prêtres et des paroisses diminuer[10]. D'une paroisse par clocher, celles-ci s'élargissent à la fin du XXe siècle à l'échelle des cantons. Afin de permettre un service religieux aux fidèles, le nombre de diacres augmente au tournant du XXIe siècle, tandis que celui des prêtres diocésains passe en dessous des 200 en 1990, et 100 en 2013. Le nombre de séminaristes pour le diocèse atteint le chiffre critique d'un seul en 2016[11]. Cependant, le diocèse fait preuve d'innovation, s'appuyant sur les laïcs, mais aussi de dialogue avec les communautés protestante et musulmane locales.

Le diocèse est suffragant de l'archidiocèse de Bordeaux et relève de la province ecclésiastique du même nom jusqu'au décret du , où la Congrégation pour les évêques élève le diocèse de Poitiers au rang d'archidiocèse métropolitain et fait du diocèse de La Rochelle un de ses suffragants.

Le , le territoire de Saint-Pierre-et-Miquelon lui est rattaché à la suite de la suppression du vicariat apostolique de l'archipel[12].

Géographie

Le territoire du diocèse de La Rochelle correspond aux territoires du département de la Charente-Maritime et de la collectivité d'outre-mer de Saint-Pierre-et-Miquelon depuis le , soit une superficie de 7 106 km2. Cette configuration en fait un diocèse géographiquement éclaté sur deux continents, 4 137 kilomètres et un océan séparant La Rochelle de Saint-Pierre.

Le diocèse est frontalier de ceux de Luçon (Vendée), Poitiers (Vienne et Deux-Sèvres), Angoulême (Charente), Périgueux-et-Sarlat (Dordogne) et Bordeaux (Gironde). Un détroit le sépare de l'archidiocèse de Saint-Jean, situé sur l'île de Terre-Neuve, au Canada.

Organisation territoriale

Le diocèse est divisé en huit doyennés, eux-mêmes divisés en 46 paroisses et secteurs pastoraux[13] :

Cathédrales et basiliques

La cathédrale Saint-Louis de La Rochelle est l'église cathédrale du diocèse. Elle a succédé à la cathédrale Saint-Barthélémy-du-Grand-Temple de La Rochelle, détruite par un incendie en 1687.

Le diocèse dispose de deux cocathédrales :

La basilique Saint-Eutrope de Saintes est la seconde basilique mineure du diocèse.

Églises

Le diocèse compte plus de cinq cents églises, chapelles, oratoires ou sanctuaires répartis dans les quarante-six paroisses.

Elles présentent une grande diversité architecturale, en raison de styles et de périodes de construction différentes. Dans le diocèse, de nombreux édifices témoignent de l'épanouissement, aux XIe et XIIe siècles de l'art roman saintongeais, un des grands courants artistiques français de l'art roman. Aussi, de façon plus discrète se distinguent des édifices d'art gothique, et encore plus d'art baroque ou néoclassique. Au XIXe siècle, quelques églises sont élevées de manière assez académique afin de remplacer des églises jugées vétustes. À Saint-Pierre-et-Miquelon voient le jour des édifices utilisant le bois comme matériau principal. Enfin au XXe siècle, des églises sont construites en utilisant de nouveaux matériaux et s'affranchissant des canons traditionnels.

Abbayes et communautés

Abbayes historiques

Avant la création du diocèse de La Rochelle, beaucoup d'abbayes se situaient dans le diocèse de Saintes[14]. Certaines se situent aujourd'hui dans le diocèse voisin d'Angoulême. Ces abbayes, prieurés ou monastères dépendaient de différents ordres, tels les Bénédictins (surtout en Saintonge), les Augustiniens, les Cisterciens (surtout en Aunis) et les Dominicains.

Ordre religieuxAbbaye
BénédictinsAbbaye Saint-Étienne de Baignes (diocèse d'Angoulême)
BénédictinsAbbaye royale de Saint-Jean-d'Angély
BénédictinsAbbaye Saint-Étienne de Bassac (diocèse d'Angoulême)
BénédictinsAbbaye de Vaux
BénédictinsAbbaye Sainte-Marie de Tonnay-Charente
BénédictinsAbbaye de Fontdouce
BénédictinsAbbaye de La Tenaille
BénédictinsAbbaye de Madion
BénédictinsAbbaye de Montierneuf
BénédictinsPrieuré fontevriste de Cormeille
BénédictinsPrieuré Saint-Jean-l'Évangéliste de Trizay
BénédictinsPrieuré Saint-Eutrope de Saintes
BénédictinsPrieuré de Sainte-Gemme
BénédictinesAbbaye Notre-Dame de Saintes
AugustiniensAbbaye Notre-Dame-de-l'Assomption de Châtre (diocèse d'Angoulême)
AugustiniensAbbaye Notre-Dame de Sablonceaux
AugustiniensAbbaye des Augustins de Saint-Savinien
CisterciensAbbaye de La Grâce-Dieu
CisterciensAbbaye de La Frenade (diocèse d'Angoulême)
CisterciensAbbaye Saint-Léonard des Chaumes
CisterciensAbbaye Notre-Dame-de-Ré dite des Châteliers
CisterciensAbbaye de Grâce Notre-Dame de Charon
DominicainsCouvent des Jacobins de Saintes
CisterciensAbbaye Notre-Dame de Bellefontaine (diocèse d'Angers)

Communautés actuelles

Le diocèse de La Rochelle accueille différentes communautés religieuses[15] :

Enfants durant une session Cana à l'abbaye de Sablonceaux

Instituts et congrégations

Congrégations féminines

Vierges consacrées

  • Ordre de la Virginité consacrée "Ordo Virginum"

Sanctuaires et pèlerinages

Personnalités

Évêques

L'évêché

L'évêché est le bâtiment utilisé comme résidence par l'évêque. La Rochelle étant devenue en 1648 siège épiscopal, et celui de Saintes ayant été supprimé définitivement en 1801, c'est dans cette ville portuaire que se situe encore aujourd'hui l'évêché. Il a longtemps accueilli les services administratifs du diocèse (dits « la Curie »), avant que ceux-ci ne soient transférés à la maison diocésaine de Saintes (ancien petit séminaire) en octobre 2019[17]. Cette dernière est alors dénommée Robert Jacquinot en hommage au missionnaire.

Le diocèse de La Rochelle a pour structure juridique l'association diocésaine, dont le siège se situe à l'évêché.

L'évêché de La Rochelle occupe de 1673 à la Révolution le Palais épiscopal de La Rochelle, aujourd'hui Musée des Beaux-Arts de La Rochelle. De 1806 à 1874, l'évêché est installé dans l'ancien hôtel Depont des Granges[18]. À cette date, le diocèse de La Rochelle acquiert l'ancien hôtel Jouin de La Tremblay (aujourd'hui Muséum d'histoire naturelle de La Rochelle), dont il est exproprié à la suite de la loi de séparation des Églises et de l'État de 1905. L'évêché s'installe alors dans l'ancien Couvent des Lazaristes Saint-Jean-Baptiste, au pied de l'ancienne église Saint-Jean-du-Perrot.

Blason épiscopal

Considérant que ses successeurs ne porteraient plus d'armes personnelles, François Favreau décide en de créer un blason épiscopal qui serait porté par tous ses successeurs[19]. Celui-ci reprend les armoiries de la Saintonge et de l'Aunis, mais aussi la couronne d'épines, symbolisant Saint Louis, et une clef, symbolisant Saint Pierre, en référence aux cathédrales du diocèse.

Évêques originaires du diocèse

Saints et bienheureux du diocèse

Statistiques

Le diocèse en 2016 sur une population de 640 803 personnes compte 400 000 baptisés, ce qui correspond à 62,4% de la population totale[20].

annéepopulationprêtresdiacresreligieuxparoisses
baptiséetotale%nombreséculierréguliernombre de baptisés par prêtrehommesfemmes
1950400 000500 00080,0345311341 15911185498
1970440 000487 34390,3301259421 46152438503
1980455 000502 80090,5248190581 83473455477
1990475 000518 00091,7204161432 328258361476
1999498 000539 00092,4168132362 96484928960
2000380 000557 30568,2159124352 389104728463
2001380 000557 30568,2156123332 435114527558
2002380 000557 02468,2140111292 714114024858
2003380 000557 02468,2139109302 733133424855
2004380 000557 02468,2154121332 467143722155
2013397 000616 70864,410382213 854262412844
2016400 000640 80362,49373204 30126209844

Notes et références

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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