Fófi Gennimatá

femme politique grecque

Fófi Gennimatá
(el) Φώφη Γεννηματά
Illustration.
Fófi Yennimatá en 2015
Fonctions
Présidente du Mouvement socialiste panhellénique

(6 ans, 4 mois et 11 jours)
PrédécesseurEvángelos Venizélos
SuccesseurNíkos Androulákis
Députée grecque

(6 ans et 9 mois)
Élection
Réélection
CirconscriptionAthènes B
LégislatureXVIe, XVIIe et XVIIIe

(13 jours)
Élection
CirconscriptionNationale
LégislatureXIVe

(2 ans, 8 mois et 22 jours)
Élection
CirconscriptionAthènes A
LégislatureXe
Biographie
Nom de naissanceFotiní Georgíou Gennimatá
Date de naissance
Lieu de naissanceAthènes (Grèce)
Date de décès (à 56 ans)
Lieu de décèsAthènes (Grèce)
Nature du décèsCancer
NationalitéGrecque
Parti politiquePASOK
PèreGeórgios Gennimatás

Fófi Gennimatá (en grec : Φώφη Γεννηματά, prononcé /ˈfɔfi ʝɛnimaˈta/), née Fotiní Georgíou Gennimatá (Φωτεινή Γεωργίου Γενηματά) le à Athènes et morte le dans la même ville, est une femme politique grecque membre et présidente du Mouvement socialiste panhellénique (PASOK).

Biographie

Origines

Fotiní Georgíou Gennimatá, dite Fófi Gennimatá, naît le à Athènes, dans le quartier d'Ambelókipi[1],[2]. Elle est la fille de Geórgios Gennimatás, premier héritier désigné d'Andréas Papandréou.

De nombreux mandats et fonctions

Élue députée de la première circonscription d'Athènes au Parlement lors des élections législatives du , elle démissionne le pour devenir vice-préfète de la région Athènes-Le Pirée. Elle démissionne de ses fonctions afin de postuler aux élections législatives anticipées du , mais sa candidature est invalidée par la justice.

Après le scrutin anticipée de , elle devient vice-ministre de la Santé et de la Solidarité sociale du gouvernement de Giórgos Papandréou, sous l'autorité de Marilíza Xenogiannakopoúlou. À partir du , elle est vice-ministre de l'Éducation, adjointe d'Ánna Diamantopoúlou.

Elle est désignée vice-ministre de l'Intérieur auprès de l'indépendant Anastasios Giannitsis le , deux jours après la formation du gouvernement de grande coalition de Loukás Papadímos. Elle démissionne en , deux mois avant les législatives anticipées, pour prendre le poste de porte-parole du PASOK.

Elle est alors élue députée sur la liste nationale, mais échoue à conserver son mandat lors de la répétition des élections le . Quand le conservateur Antónis Samarás intègre le Mouvement socialiste à sa majorité en , elle est choisie pour exercer les fonctions de vice-ministre de la Défense nationale, sous l'autorité de Dimítris Avramópoulos.

Présidente du PASOK

Aux élections anticipées du , elle fait son retour au Parlement comme députée de la deuxième circonscription d'Athènes.

Élue cinq mois plus tard présidente du Mouvement socialiste panhellénique, où elle succède à Evángelos Venizélos, elle contribue à mettre sur pied la Coalition démocratique (DISY) unissant le PASOK et la Gauche démocrate (DIMAR) dans la perspective du scrutin anticipée du . Avec 6,3 % des voix et 17 députés sur 300, la DISY réalise un score en légère hausse par rapport aux résultats précédents du PASOK et de la DIMAR.

Elle indique en son intention de fonder un nouveau parti unique du centre gauche grec, une initiative à laquelle se joint notamment le parti La Rivière. Des primaires sont organisées pour choisir le futur chef du parti le . Gennimatá remporte 86 330 voix, soit 41,2 % des suffrages, devant le député européen du PASOK Níkos Androulákis. Au second tour une semaine plus tard, elle s'impose avec 56,8 % et 87 320 bulletins en sa faveur. Elle lance le le Mouvement pour le changement (KINAL), officiellement fondé en .

Mort

Le , Fófi Gennimatá est hospitalisée en urgence à Athènes et démissionne immédiatement de la présidence de KINAL, alors que le parti est en période électorale interne. Elle annonce une résurgence foudroyante d’un cancer dont elle avait été précédemment atteinte[3]. Elle meurt le [4] des suites de ce cancer.

Notes et références

Voir aussi

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Articles connexes

Liens externes

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