Frédéric Delebecque
Frédéric Delebecque, né le dans le 9e arrondissement de Paris[1] et mort le à Saint-Servan-sur-Mer[2], est un polytechnicien, colonel d'artillerie et militant de l'Action française[3].
Naissance | |
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Décès | |
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Activités | Journaliste, traducteur, militaire |
Père | Édouard Delebecque (d) |
Fratrie | André Delebecque Germaine Delebecque (d) Edmée Delebecque |
Parti politique | |
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Distinction |
Biographie
En 1906, Frédéric Delebecque devient conférencier pour la Ligue d'Action française. Il est en mars 1908, avec Charles Maurras, l’un des cofondateurs du quotidien L’Action française (qui prend la suite du mensuel la Revue d’Action française), organe de presse du mouvement politique de même nom[4].
Partant pour le front, il est nommé chef d'escadron en 1916[5].
Il écrit aussi avec le colonel Georges Larpent sous le pseudonyme collectif d'Henri Dutrait-Crozon. Il effectue également la traduction de livres anglais en français tels que Les Hauts de Hurlevent d'Emily Brontë (qui avait déjà été traduit en français en 1892 par Théodore de Wyzewa), réédité en 1925 par la Nouvelle Librairie nationale, qui a aussi publié, entre autres, le Précis de l'affaire Dreyfus. Il est l'auteur d'articles antisémites[6]. L'historien Sébastien Laurent, parlant du Précis, dit que « le colonel Larpent et le commandant Delebecque avaient truffé leur ouvrage de contre-vérités » et que, malgré un certain intérêt technique, l'ouvrage ne semble avoir été lu que dans les milieux antidreyfusards[7].
Mort à Saint-Servan-sur-Mer (aujourd'hui un quartier de Saint-Malo), Frédéric Delebecque est inhumé dans le cimetière de Lorette de cette ville[8].
Références
Liens externes
- Ressource relative à la vie publique :