france.tv

Service de rattrapage et de vidéo à la demande de France Télévisions

france.tv
logo de France.tv

CréationVoir et modifier les données sur Wikidata
Dates clés : Renommé en Francetv pluzz
 : Lancement de Francetv pluzzVAD
 : Plateforme universelle france.tv
Personnages clésDelphine Ernotte
Siège socialParisVoir et modifier les données sur Wikidata
DirectionEncarna Marquez : Directrice du numérique de France Télévisions
ProduitsTélévision de rattrapage et vidéo à la demandeVoir et modifier les données sur Wikidata
Société mèreFrance TélévisionsVoir et modifier les données sur Wikidata
Site webwww.france.tvVoir et modifier les données sur Wikidata

france.tv (anciennement Pluzz puis Francetv pluzz et Francetv pluzzVAD) est la plateforme de télévision de rattrapage et un service de vidéo à la demande de France Télévisions. Le site permet aussi de regarder l'ensemble des chaines du groupe France Télévisions en direct.

Lancé le sous le nom de Pluzz, le service permet de voir ou revoir les émissions des différentes chaînes du groupe jusqu'à une semaine après leur diffusion. Lancé en sous le nom Francetv pluzzVAD, le service propose également l'intégralité des programmes du groupe en streaming et en téléchargement. La plateforme est accessible sur le Web, les applications mobiles et les box internet.

Le , les deux services de vidéo à la demande ainsi que les 300 sites des chaînes du groupe sont remplacées par la plate-forme universelle France.tv.

Historique

Le , France Télévisions lance son service de télévision de rattrapage intitulé Pluzz. Il permet de voir ou revoir les programmes des chaînes du groupe jusqu'à une semaine après leur diffusion sur un même site web. Le rattrapage est disponible 15 minutes après la diffusion du programme. Il est également possible de regarder les chaînes en direct. En 2010, Pluzz générait, aux dernières informations, 10 millions de vidéos vues chaque mois environ[1]. Ce service étant gratuit, des spots publicitaires sont diffusés avant les vidéos pour le financer[2],[3]. La marque « Pluzz » est la contraction des mots « Plus », « Play » et « Buzz »[4].

Le service est compatible avec Flash Player[5]. À son lancement, le service n'est cependant compatible qu'avec les technologies Silverlight et Windows Media Player de Microsoft, et pas avec le plus utilisé Flash Player. Le service est depuis compatible avec la technologie HTML 5[6].

En , les agences Quatre et Playgrnd remodèlent le site qui devient à cette occasion Francetv pluzz, ajoutant au nom original Pluzz la particule Francetv qui unifie les services numériques de France Télévisions. À cette occasion, la plateforme améliore son accessibilité en proposant plus de sous-titrage pour sourds et malentendants et d'audiodescription pour les aveugles et malvoyants. Elle met également plus d'interactivité avec l'intégration des réseaux sociaux Facebook et Twitter[7].

En , France Télévisions lance Francetv pluzzVAD, son nouveau service de vidéo à la demande (VOD). L'intégralité des programmes des chaînes du groupe peut désormais être loué en streaming ou acheté en téléchargement. Le catalogue comprend également des films français et étrangers[8].

Le , France Télévisions lance la plateforme universelle france.tv regroupant les sites des chaînes ainsi que ses plateformes Francetv pluzz et Francetv pluzzVAD afin de simplifier l'usage de l'internaute[9]. En effet, Ghislain Faribeault, directeur du service vidéo de France Télévisions, indique dans une interview que 300 sites, 40 000 vidéos, et 5 millions d'adresses internet (URL) ont été fermés ou migrés au profit de france.tv[10]. Près de 500 nouveaux programmes sont disponibles chaque jour sur le site internet, tandis que le catalogue VàD met en ligne plus de 150 nouveautés cinéma et audiovisuelles chaque mois en version française ou version originale sous-titrée[11]. En opérant cette profonde transformation, le groupe procède enfin à son adaptation numérique comme le préconisait la Cour des Comptes en octobre 2016[12]. L'objectif annoncé est clair, le groupe espère doubler la fréquentation numérique du site, en passant de 500 millions de vidéos vues chaque mois actuellement à un milliard en 2020, à titre de comparaison, la plateforme de vidéos YouTube cumule près d'un milliard de vues par jour[13],[14].

À la suite de ces suppressions de contenus, l'audience des sites web de France Télévisions sur PC est passée de 11,4 millions de visiteurs uniques au mois de juin 2017[15] à 9,4 millions au mois de juillet[16], puis 7,4 millions au mois d'août de la même année[17].

D’autres évolutions viennent en automne 2017 avec l’arrivée de la SVOD (vidéo illimitée sur abonnement) inspiré directement du service Netflix. L’accent est mis sur la production française et européenne, avec par exemple des webcréations exclusives et des avant-premières[18].

En , france.tv s'entend avec Radio-Canada pour devenir le diffuseur exclusif en France de séries de fiction et de documentaires québécois, incluant Trop., Les Bogues de la vie, District 31 et Ruptures[19]. Les premières émissions liées à cette entente sont diffusées sur le plateforme depuis le .

Le 12 septembre 2022, l'émission Complément d'enquête bat un record, en enregistrant plus de 372 000 visionnages de la rediffusion sur la plateforme en 24 heures[20].

Chaines numériques

Outre des contenus sur le portail France.tv, la plateforme propose des chaines numériques de vidéo à la demande :

En même temps, elle propose des chaines numériques linéaires:

  • France TV Séries (séries télévisées francophones, depuis le 22 novembre 2023[21]): diffusée de 09h00 à 00h30.
  • France TV Docs (documentaires français, depuis le 22 avril 2024[22]): diffusée de 09h30 à 02h00.
  • Il existe aussi une chaîne qui diffuse les journaux régionaux de La 1ère en continu.

Identité visuelle

Références

Voir aussi

Liens externes

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