Gilbert Bandy de Nalèche
Gilbert-Jacques Bandy de Nalèche, né le à Felletin[2] (Creuse), et mort le dans la même ville[3], est un général et député français de la Révolution et de l’Empire.
Député français |
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Archives conservées par | Service historique de la Défense (GR 8 YD 633)[1] |
Biographie
Fils de Léonard Bandy de Lachaud et de Françoise Barginat (1734-1811)[2],[4] Gilbert Bandy de Nalèche naît le 3 avril 1756 et baptisé le même jour dans l'église Notre-Dame du château. Il choisit le métier des armes et devient capitaine de grenadiers le puis lieutenant colonel le suivant, il se distingue à la tête du 1er bataillon de volontaires de la Creuse en contribuant largement à la délivrance de Thionville, en , et reçoit le commandement du 20e régiment de chasseurs à cheval.
Affecté à l'armée des Ardennes en 1793, il devient général de brigade à titre provisoire le puis définitivement le . Contraint de rentrer en France à cause de ses nombreuses blessures, il quitte l'armée des Ardennes le suivant et rejoint l'armée de Sambre-et-Meuse, où il sert jusqu'au .
Il accepte alors les fonctions d'inspecteur de la 13e légion de gendarmerie et obtient le grade de chef de division de gendarmerie le .
Hostile au coup d'État du 18 brumaire[5], il vote contre le consulat à vie, ce qui lui vaut d'être réformé.
Resté en disgrâce durant six ans, Napoléon le nomme chef de brigade dans la cavalerie le , gouverneur de Bréda et de Walcheren[6] le puis commandant supérieur des îles de la Zélande en 1814, qu'il reçoit l'ordre de remettre aux troupes néerlandaises. Baron de l'Empire en 1812[6], il est nommé chevalier de la Légion d'honneur le .
Admis à la retraite sous la Première Restauration le et fait chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis le , il est élu pendant les Cent-Jours par l'arrondissement d'Aubusson le à la Chambre des représentants, où il ne prend pas la parole. Il rentre dans ses foyers sous la Seconde Restauration et meurt le 24 avril 1820, à Felletin, à l'âge de 64 ans[3].
Famille
Marié le en l’église Sainte-Croix d’Aubusson à Marie-Victoire Grellet du Montand[7], morte le à Moutier-Rozeille[4], également appelée Victorine, la sœur de Jean-Baptiste Grellet de Beauregard[8], son fils, Auguste-François-Léonard, né le à Felletin, mort le à Moutier-Rozeille[9],[10], devient officier puis avocat[11], sous-préfet d'Aubusson le et inspecteur général des établissements de bienfaisance en . Marié à Françoise-Arsène Lepetit-Laforest[12], celui-ci est le père de Louis Bandy de Nalèche.
Sources
- Ressources relatives à la vie publique :
- Adolphe Robert, Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889, Edgar Bourloton, 1889, tome 1 (de Baillot à Bandy de Nalèche), p. 150.
Notes et références
Bibliographie
- Daniel Dayen, « Les carrières des Bandy de Nalèche depuis la Révolution, autres familles creusoises » et « Une famille de notables creusois: les Bandy de Nalèche », Mémoires de la Société des sciences naturelles, archéologiques et historiques de la Creuse, 1998, tome XLVI, p. XLVIII et 496-507.