Martiel

commune française du département de l'Aveyron
(Redirigé depuis Ginouilhac)

Martiel [maʁsjɛl] est une commune de l'ouest du département de l'Aveyron, dans la région Occitanie, limitrophe du département du Lot et située à 10 km de Villefranche-de-Rouergue

Martiel
Martiel
Abbaye de Loc-Dieu
Administration
PaysDrapeau de la France France
RégionOccitanie
DépartementAveyron
ArrondissementVillefranche-de-Rouergue
IntercommunalitéOuest Aveyron Communauté
Maire
Mandat
Guy Marty
2020-2026
Code postal12200
Code commune12140
Démographie
Population
municipale
969 hab. (2021 en diminution de 6,65 % par rapport à 2015)
Densité21 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 22′ 36″ nord, 1° 55′ 24″ est
AltitudeMin. 254 m
Max. 430 m
Superficie46,71 km2
Unité urbaineCommune rurale
Aire d'attractionVillefranche-de-Rouergue
(commune de la couronne)
Élections
DépartementalesCanton de Villeneuvois et Villefranchois
LégislativesDeuxième circonscription
Localisation
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Martiel
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Martiel
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Martiel

Le patrimoine architectural de la commune comprend quatre immeubles protégés au titre des monuments historiques : le dolmen du Bois de Galtier, classé en 1889, le dolmen de Marie-Gaillard, classé en 1978, le dolmen du Devès n°2, classés en 1978, et l'abbaye de Loc-Dieu, classée en 1989.

Géographie

Localisation

Cahors (Lot)NVillefranche-de-Rouergue
O    Martiel    E
S

Communes limitrophes

La commune est limitrophe des départements du Lot et de Tarn-et-Garonne.Les communes limitrophes sont La Capelle-Balaguier, Sainte-Croix, Salvagnac-Cajarc, Savignac, Vailhourles, Laramière, Puyjourdes, Saint-Jean-de-Laur et Puylagarde.

Hydrographie

Réseau hydrographique

Réseaux hydrographique et routier de Martiel.

La commune est drainée par l'Assou, le Ruisseau de Darse, le ruisseau de Barbat, le ruisseau de Font Fournic, le ruisseau de Fontgrand, le ruisseau Dunnas de Carrié et par divers petits cours d'eau[2].

L'Assou, d'une longueur totale de 14 km, prend sa source dans la commune de Martiel (dans le parc de l'abbaye de Loc-Dieu) et se jette dans l'Aveyron à Monteils, après avoir arrosé 6 communes[3].

Le Ruisseau de Darse, d'une longueur totale de 14,1 km, prend sa source dans la commune de Savignac et se jette dans le ruisseau de Lantouy à Salvagnac-Cajarc, après avoir arrosé 3 communes[4].

Gestion des cours d'eau

La gestion des cours d’eau situés dans le bassin de l’Aveyron est assurée par l’établissement public d'aménagement et de gestion de l'eau (EPAGE) Aveyron amont, créé le , en remplacement du syndicat mixte du bassin versant Aveyron amont[5],[6],[7].

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[8]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[9].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 972 mm, avec 11,4 jours de précipitations en janvier et 6,4 jours en juillet[8]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Villefranche-de-Rouergue à 9 km à vol d'oiseau[10], est de 12,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 865,1 mm[11],[12]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[13].

Milieux naturels et biodiversité

Carte des ZNIEFF de type 1 localisées sur la commune.

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal de Martiel comprend deux ZNIEFF de type 1[Note 1],[14], le « Lac de Bannac » (142,7 ha), couvrant 2 communes dont 1 dans l'Aveyron et 1 dans le Lot[15]et la « Montagne de Gaïfié et combes des ruisseaux de l'Oule et de Soubeyre » (1 461 ha), couvrant 7 communes dont 4 dans l'Aveyron et 3 dans le Lot[16].

Urbanisme

Typologie

Martiel est une commune rurale[Note 2],[17]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[I 1],[18].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Villefranche-de-Rouergue, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 34 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 2],[I 3].

Infrastructures et occupation des sols de la commune de Martiel.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (75,1 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (70,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (34,8 %), zones agricoles hétérogènes (28,9 %), forêts (22,3 %), terres arables (11,4 %), zones urbanisées (2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,5 %)[19].

Planification

La loi SRU du a incité fortement les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document essentiel d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle. La commune est dans le territoire du SCoT du Centre Ouest Aveyron approuvé en février 2020. La structure porteuse est le Pôle d'équilibre territorial et rural Centre Ouest Aveyron, qui associe neuf EPCI, notamment Ouest Aveyron Communauté, dont la commune est membre[20].

La commune disposait en 2017 d'un plan local d'urbanisme en révision[21]. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme[22].

Risques majeurs

Le territoire de la commune de Martiel est vulnérable à différents aléas naturels : climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), feux de forêts et séisme (sismicité très faible).Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à un risque particulier, le risque radon[23],[24].

Risques naturels

Le Plan départemental de protection des forêts contre les incendies découpe le département de l’Aveyron en sept « bassins de risque » et définit une sensibilité des communes à l’aléa feux de forêt (de faible à très forte). La commune est classée en sensibilité forte[25].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles, soit des effondrements liés à des cavités souterraines[23]. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[26]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet aléa peut être consultée sur le site de l'observatoire national des risques naturels Géorisques[27]. Une autre carte permet de prendre connaissance des cavités souterraines localisées sur la commune[28],[29].

Risques technologiques

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic et une canalisation de transport de gaz. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[30].

Risque particulier

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon le dossier départemental des risques majeurs du département établi en 2013, la commune de Martiel est classée à risque faible[31]. Un décret du a modifié la terminologie du zonage définie dans le code de la santé publique[32] et a été complété par un arrêté du portant délimitation des zones à potentiel radon du territoire français. La commune est désormais en zone 1, à savoir zone à potentiel radon faible[33].

Toponymie

Histoire

Martiel était à l'origine un bourg ecclésial construit autour de son église, et dont l'enceinte était constituée par les maisons construites côte à côte. Cette première église, datant du Xe siècle a disparu. L'église actuelle fut construite dans le faubourg ouest au XVe siècle, avant d'être remaniée au XIXe siècle.

À la Révolution, la commune a englobé quatre autres paroisses :

  • Elbes : cette paroisse très ancienne était déjà citée en 961 dans le testament de Raymond, comte de Rouergue. Cette seigneurie appartenait aux vicomtes d'Elbes, puis aux abbés de Loc-Dieu.
  • Marroule : qui s'est développée autour du prieuré des bénédictines du Buis, près d'Aurillac.
  • Fontaynous : ancienne grange de l'abbaye de Loc-Dieu et lieu de résidence des abbés.

Les Templiers et les Hospitaliers

Les Templiers furent à partir de 1264 coseigneurs de Martiel, droit dont les Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem ont hérité pour un tiers de la seigneurie.

Ginouilhac[Note 4] : cette seigneurie fut donnée aux Templiers de Lacapelle-Livron en 1243[34]. Son territoire s'étendait au nord-ouest jusqu'à trois importantes fermes : L'Espinassière, le Juge et Bramaloup. Maison du Temple dépendante de la baillie de la Capelle-Livron, elle avait son propre commandeur dont l'existence est attestée en 1288 avec frère « D. Cartairada, comandaire de la maio de Genoilhac ».

Politique et administration

Découpage territorial

La commune de Martiel est membre de la Ouest Aveyron Communauté[I 4], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Villefranche-de-Rouergue. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[35].

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Villefranche-de-Rouergue, au département de l'Aveyron et à la région Occitanie[I 4]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Villeneuvois et Villefranchois pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 4], et de la deuxième circonscription de l'Aveyron pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[36].

Élections municipales et communautaires

Élections de 2020

Le conseil municipal de Martiel, commune de plus de 1 000 habitants, est élu au scrutin proportionnel de liste à deux tours (sans aucune modification possible de la liste)[37], pour un mandat de six ans renouvelable[38]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 15[39]. Les quinze conseillers municipaux sont élus au premier tour avec un taux de participation de 48,94 %, issus de la seule liste candidate, conduite par Guy Marty[40]. Guy Marty, maire sortant, est réélu pour un nouveau mandat le [41].

Le siège attribué à la commune au sein du conseil communautaire de la Ouest Aveyron Communauté est alloué également à la liste de Guy Marty[40].

En 1800 création de la commune dans ses limites actuelles : Martiel, Elbes, Fontaynous, Ginouilhac, Marroule.

Liste des maires

Liste des maires successifs
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
Les données manquantes sont à compléter.
14 février 17901793Jean Baptiste Fraissines Démission
17931795x Pradines  
17951798Jean Russery  
17971800Géraud Caylal  
18001803FMathieu Marmiesse  
18031804Jean-François VillienFrançois Negrel  
18041811Mathieu Marmiesse  
18121830Jean-Pierre d'Ardène de Tizac  
18311831Jean Russery  
18321848Jean Baptiste Fraissines  
18481848Simon Malet  
18481851Louis Bories  
18521856Isidore Alibert  
18561865Guillaume Lespinasse  
18651884Louis Bories  
18841885Jean-Antoine Lacombe  
18851887Pierre-Jean Vernet  
188715 mai 1904Jean-Antoine Lacombe  
15 mai 190419 mai 1912Jean-Baptiste Reygasse  
1912novembre 1918Joseph Faure Décédé 17 novembre 1918
18 novembre 191810 décembre 1919Jean-Antoine Lacombe Remplaçant après décès
10 décembre 191916 mai 1925Romain Bouyssou  
mai 1925mai 1929Romain Bouyssou  
mai 1929mai 1935Romain Bouyssou  
19 mai 19351er octobre 1939Jean Traversac Décédé le 1er octobre 1939
1er octobre 1939fin 1940Albert Couderc 1er adjoint qui préside par intérim les séances du conseil municipal
avril 1941mai 1945Jean-Antoine Lacombe Nommé Président de la délégation spéciale par le préfet
6 mai 194526 octobre 1947André Cournède  
26 octobre 19473 mai 1953André Cournède  
3 mai 195315 mars 1959André Cournède  
15 mars 195928 mars 1965André Cournède Décédé le 23 juin 1965 d'un accident de la route
19651977Ernest Trézières Termine le mandat de son prédécesseur et est réélu en 1971
mars 1965mars 2001Jean Cournède[42] Fils de André Cournède, 24e maire de Martiel
mars 2001en coursGuy Marty[43],[44] Ancien employé

Population et société

Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[45]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[46].

En 2021, la commune comptait 969 habitants[Note 5], en diminution de 6,65 % par rapport à 2015 (Aveyron : +0,17 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
179318001806182118311836184118461851
5946901 7252 2451 6131 8681 8431 8581 944
185618611866187218761881188618911896
1 9481 9661 9271 8251 8511 8231 8241 8581 645
190119061911192119261931193619461954
1 5291 5231 4301 2441 1491 041956948773
196219681975198219901999200620082013
7236776357067988238859031 002
20182021-------
994969-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[47] puis Insee à partir de 2006[48].)
Histogramme de l'évolution démographique

Manifestations culturelles et festivités

  • Association pour la Sauvegarde du Patrimoine Culturel et Naturel de Martiel.
  • Associations sportives :
    • Basket Martiel
    • Olympique de Martiel
    • Sports et Loisirs

Économie

Revenus

En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 445 ménages fiscaux[Note 6], regroupant 979 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 880 [I 5] (20 640  dans le département[I 6]).

Emploi

Taux de chômage
Division200820132018
Commune[I 7]4 %4,4 %4,7 %
Département[I 8]5,4 %7,1 %7,1 %
France entière[I 9]8,3 %10 %10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 573 personnes, parmi lesquelles on compte 81 % d'actifs (76,3 % ayant un emploi et 4,7 % de chômeurs) et 19 % d'inactifs[Note 7],[I 7]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Villefranche-de-Rouergue, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 1],[I 10]. Elle compte 273 emplois en 2018, contre 503 en 2013 et 421 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 447, soit un indicateur de concentration d'emploi de 61,1 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 57,1 %[I 11].

Sur ces 447 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 143 travaillent dans la commune, soit 32 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 80,1 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,4 % les transports en commun, 10,7 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 8,7 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].

Activités hors agriculture

Secteurs d'activités

70 établissements[Note 8] sont implantés à Martiel au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 9],[I 14].

Secteur d'activitéCommuneDépartement
Nombre%%
Ensemble70
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
1825,7 %(17,7 %)
Construction1318,6 %(13 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
1825,7 %(27,5 %)
Activités immobilières11,4 %(4,2 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
45,7 %(12,4 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
1014,3 %(12,7 %)
Autres activités de services68,6 %(7,8 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 25,7 % du nombre total d'établissements de la commune (18 sur les 70 entreprises implantées à Martiel), contre 27,5 % au niveau départemental[I 15].

Entreprises

Les deux entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[49] :

  • Camping Le Port De Lacombe -Cpl, terrains de camping et parcs pour caravanes ou véhicules de loisirs (188 k€)
  • Cecile Et Paton, services des traiteurs (178 k€)

Agriculture

La commune est dans le Bas Quercy, une petite région agricole occupant l'extrême-ouest du département de l'Aveyron[50]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 10] sur la commune est l'élevage bovin, orientation mixte lait et viande[Carte 2].

1988200020102020
Exploitations86585739
SAU[Note 11] (ha)2 7542 8092 4772 210

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 86 lors du recensement agricole de 1988[Note 12] à 58 en 2000 puis à 57 en 2010[52] et enfin à 39 en 2020[Carte 3], soit une baisse de 55 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 51 % de ses exploitations[53],[Carte 4]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 2 754 ha en 1988 à 2 210 ha en 2020[Carte 5]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 32 à 57 ha[52].

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

  • La Chapelle Saint-Roch[55]
  • La Tour des Templiers date du XIIIe siècle.
  • Dolmens :

Il s'agit d'une des plus grosses concentrations de dolmens de l'Aveyron : 31 dolmens authentifiés et 5 à 10 supplémentaires possibles[54], ont été recensés sur le territoire de Martiel, en particulier dans le bois de Margues. Un sentier des dolmens a été aménagé pour découvrir les plus beaux monuments :

Personnalités liées à la commune

  • Claude Fleury (1640-1723) membre Académie française a résidé de temps à autre en qualité d'abbé commendataire au château des de Loc-Dieu de Fontaynous. Louis XIV lui avait octroyé cette charge pour services rendus : précepteur et l’un de ses petits-enfants. Il y a écrit sans doute une partie de son œuvre majeure une « Histoire ecclésiastique » en 20 volumes[54].
  • Raphaêl Savignac (1874-1921) dominicain, archéologue et photographe français.
  • Jean-Louis Alibert (1768-1837), médecin français, est inhumé dans une chapelle familiale au lieu-dit les Espeyrous commune de Martiel[54].

Bibliographie

  • (oc + fr) Christian-Pierre Bedel (préf. Claude Penel), Vilafranca : Marcièl, Morlhon, La Roqueta, Savinhac, Tolonjac, Valhorlhas / Christian-Pierre Bedel e los estatjants del canton de Vilafranca, Rodez, Mission départementale de la culture, coll. « Al canton », , 475 p., ill., couv. ill. ; 28 cm (ISBN 2-907279-55-6, ISSN 1151-8375, BNF 38977243)

Articles connexes

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Liens externes

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes
  • Cartes

Références

Site de l'Insee

Autres sources

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