Henri Jibrayel

homme politique français

Henri Jibrayel est un homme politique français, né le à Marseille (Bouches-du-Rhône).

Henri Jibrayel
Illustration.
Henri Jibrayel en 2012.
Fonctions
Député français

(5 ans)
Élection17 juin 2012
Circonscription7e des Bouches-du-Rhône
LégislatureXIVe (Cinquième République)
Groupe politiqueSRC (2012-2016)
SER (2016-2017)
PrédécesseurSylvie Andrieux
SuccesseurSaïd Ahamada

(4 ans, 11 mois et 30 jours)
Élection17 juin 2007
Circonscription4e des Bouches-du-Rhône
LégislatureXIIIe (Cinquième République)
Groupe politiqueSRC
PrédécesseurFrédéric Dutoit
SuccesseurPatrick Mennucci
Conseiller départemental des Bouches-du-Rhône

(6 ans, 2 mois et 29 jours)
Élection29 mars 2015
CirconscriptionCanton de Marseille-3
PrédécesseurCréation du canton
SuccesseurSébastien Jibrayel
Conseiller général des Bouches-du-Rhône

(14 ans et 6 jours)
Élection18 mars 2001
CirconscriptionCanton de Marseille-Verduron
PrédécesseurRoland Joly
SuccesseurSuppression du canton
Biographie
Date de naissance (72 ans)
Lieu de naissanceMarseille, France
NationalitéFrançaise
Parti politiquePS
ProfessionAgent PTT

En 2018 et 2021, il est condamné pour abus de confiance et prise illégale d’intérêts. Ses peines sont aggravées en appel.

Biographie

Enfance

Le père d’Henri Jibrayel, assyro-chaldéen rescapé du massacre des Assyriens et réfugié avec ses parents dans un bidonville à Beyrouth, épouse en 1938 une maronite de Bkassine (près de Jezzine), avant de s'engager dans les Forces françaises libres après l'appel du 18 Juin. À l’issue de la guerre, la famille est naturalisée française, et habite d'abord dans un bidonville près de Marseille. Puis le père est envoyé à Madagascar jusqu'en 1950, avant de partir en Indochine durant la guerre. Henri Jibrayel naît en 1951. Dans les années 1960, il quitte l'école et devient manœuvre-grutier, puis est engagé comme employé aux Postes, télégraphes et téléphones (PTT)[1].

Engagement politique

Ancien syndicaliste aux PTT (chez Force ouvrière puis secrétaire général de la Fédération nationale des syndicats autonomes des PTT, il s'engage ensuite en politique et est élu conseiller général du canton de Marseille-Verduron en 2001, réélu en 2008 et délégué aux sports à partir de .

Au Parti socialiste, il est secrétaire de la section du 16e arrondissement de Marseille, membre du secrétariat fédéral, délégué aux relations extérieures, membre du Conseil National du Parti.

Election à l'Assemblée nationale

Il est élu député de la 4e circonscription des Bouches-du-Rhône le avec 57,41 % des suffrages (25,85 % au premier tour). En 2008, Jean-Marc Ayrault, président du groupe socialiste à l'Assemblée nationale, le nomme vice-président chargé des transports.

Le , Henri Jibrayel est nommé par le conseil national du PS pour être candidat dans la 7e circonscription des Bouches-du-Rhône (14e, 15e et 16e arrondissements de Marseille).

En , il est élu député de la 7e circonscription des Bouches-du-Rhône. Le à l'Assemblée nationale, il est élu vice-président de la commission des Affaires économiques, puis le nommé vice-président du groupe socialiste.

Candidature à la mairie de Marseille

Après avoir laissé planer le doute sur ses intentions[2],[3], Henri Jibrayel se déclare candidat à la mairie de Marseille le en vue des élections municipales de 2014[4]. Il participe à la primaire PS, affrontant notamment Samia Ghali, Eugène Caselli, Marie-Arlette Carlotti, Christophe Masse et Patrick Mennucci ; il est éliminé au premier tour, au profit de Samia Ghali et Patrick Mennucci, se ralliant à ce dernier[5].

Affaires judiciaires

Le , il est mis en examen pour abus de confiance et prise illégale d'intérêts. Le juge d'instruction souhaitant connaitre les conditions de paiement de quatre mini-croisières organisées par Henri Jibrayel[6]. Le , il est renvoyé devant le tribunal correctionnel, pour abus de confiance et prise illégale d’intérêts[7].En , reconnu coupable d’abus de confiance et de prise illégale d’intérêts, il est condamné à trente mois de prison (dont dix ferme à purger à son domicile sous surveillance électronique), cinq ans de privation de ses droits civiques et civils (dont l’inéligibilité) et trente mille euros d'amendes[8].

En octobre 2021, il est jugé pour avoir utilisé son IRFM pour jouer au casino et rembourser le crédit d'un véhicule à usage privé. Henri Jibrayel assure que l'argent dépensé au casino était le sien. Le , il est condamné à cinq ans de privation de droits civiques, un an de prison dont six mois ferme, dix mille euros d'amende, ainsi qu'au remboursement de 18 500 euros à l'Assemblée nationale[9].

En mai 2023, les deux condamnations sont aggravées en appel. Dans l'affaire d'abus de confiance et de prise illégale d’intérêts, il est condamné à trois ans de prison dont 15 mois ferme pour avoir organisé des croisières pour seniors à des fins électorales. Dans la seconde affaire, la condamnation est de deux ans de prison dont neuf mois ferme. Deux amendes d'un total de 40 000 euros sont aussi prononcées. Les parties fermes des condamnations doivent être purgées à domicile avec bracelet électronique. Henri Jibrayel a annoncé se pourvoir en cassation[10],[11].

Notes et références

Liens externes

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