Hoyt W. Fuller

Hoyt W.Fuller est le fils de Lillie Beatrice Ellafair Thomas, une personne handicapée, et de Thomas Fuller, après le décès de son père en 1927^[2], il quitte Atlanta pour aller vivre chez sa tante à Détroit (Michigan). Après ses études secondaires, il est accepté à la Wayne State University de Détroit^[3], il y obtient un Bachelor of Arts (Licence) options : littérature et journalisme en 1950.

De 1949 à 1957 il écrira divers articles et chroniques pour la Detroit Tribune (1949-1951), le Michigan Chronicle (1951-1954), et l'Ebony magazine (1954-1957)^[4].

Au Detroit Tribune, il revoie Fred Hart Williams^[5] un historien des origines des Afro-Américains, créateur de la Genealogical Society^[6], ce dernier qu'il avait connu à la Wayne State University, le sensibilisera à la littérature afro-américaine et aux sources africaines des afro-américains.

Il quitte son poste de rédacteur en chef adjoint à Ebony magazine, parce qu'il constate le décalage entre la ligne éditoriale du magazine et les luttes d'émancipation des afro-américains^[7].

Fuller déménage en Europe, il vit trois ans en France et en Espagne^[4].

En Espagne, il écrit des articles sur l'Afrique de l'Ouest pour le Haagse Post (nl).

Il passe trois mois à Alger et en Guinée, une expérience qui l’a inspiré pour écrire Journey to Africa /Voyage en Afrique.

L’expérience de Fuller en Afrique lui donne une nouvelle raison d’être et l'amène à retourner aux États-Unis. Fuller devient rédacteur en chef du Negro Digest, renommé en 1970 Black World^[8],[9].

La ligne éditoriale Negro Digest est orienté vers la culture et aux arts afro-américains et africains, et devient une plate-forme importante pour de nombreux écrivains du Black Arts Movement.

Lorsque la publication s'interrompt en 1976, Fuller emménage à Atlanta et fonde le journal First World.

Ses activités déclenchent une surveillance du FBI^[10].

Le 11 mai 1981, Hoyt Fuller victime d'un infarctus s'effondre sur la voie publique, le bureau du médecin légiste du comté de Fulton précise qu'il s'est effondré au carrefour de l'International Boulevard et de la Williams Street à Atlanta^[11].

Les archives de Hoyt Fuller sont déposées à la bibliothèque Robert W. Woodruff de l'Atlanta University Center (en).

• Journey to Africa, Chicago, Third World Press, 1^er décembre 1971, 100 p. (ISBN 9780883780183, lire en ligne),

• « Fred Hart Williams, a Man with a Sense of History », Negro History Bulletin, Vol. 26, No. 1,‎ octobre 1962, p. 45-49 (5 pages) (lire en ligne ),
• « Letter », Negro History Bulletin, Vol. 26, No. 4,‎ janvier 1963, p. 155 (1 page) (lire en ligne ),
• « The Myth of the "New Negro" », Southwest Review, Vol. 48, No. 4,‎ automne 1963, p. 353-358 (6 pages) (lire en ligne ),
• « Dialogue of the Deaf », The North American Review, Vol. 249, No. 4,‎ hiver 1964, p. 66-68 (3 pages) (lire en ligne ),
• « Dinner at Diop's », Southwest Review, Vol. 50, No. 2,‎ printemps 1965, p. 142-154 (13 pages) (lire en ligne ),
• « The Drowning Man », The North American Review, Vol. 250, No. 2,‎ mai 1965, p. 43-48 (6 pages) (lire en ligne ),
• « Contemporary Negro Fiction », Southwest Review, Vol. 50, No. 4,‎ automne 1965, p. 321-335 (15 pages) (lire en ligne ),
• « Exiles at Le Nuage », The North American Review, Vol. 251, No. 3,‎ mai 1966, p. 5-6 (2 pages) (lire en ligne ),

• (en-US) Houston A. Baker Jr., Black Literature in America, McGraw-Hill Companies, 1^er juin 1971, 443 p. (ISBN 9780070033658),
• (en-US) Dudley Randall (dir.), Homage to Hoyt Fuller, Broadside Press, 28 juin 1984, 356 p. (ISBN 9780910296243),
• (en-US) Houston A. Baker Jr., Afro-American Poetics: Revisions of Harlem and the Black Aesthetic, University of Wisconsin Press (réimpr. 1996) (1^re éd. 1988), 220 p. (ISBN 9780299115043, lire en ligne),
• (en-US) Jonathan Fenderson, Building the Black Arts Movement: Hoyt Fuller and the Cultural Politics of the 1960s, University of Illinois Press, 30 mars 2019, 280 p. (ISBN 9780252084225),