Jean-René Gomaire

personnalité politique française

Jean René Gomaire, né le 1er novembre 1745 à Lorient (département du Finistère), mort le 16 juin 1805 au Bugue (département de la Dordogne), est un ecclésiastique et un homme politique de la Révolution française.

Jean René Gomaire
Fonctions
Député du Finistère

(3 ans, 1 mois et 17 jours)
GouvernementConvention nationale
Député au Conseil des Cinq-Cents

(2 ans, 6 mois et 24 jours)
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissanceLorient (Finistère)
Date de décès (à 59 ans)
Lieu de décèsBugue (Dordogne)
NationalitéDrapeau de la France Française
Parti politiqueGirondins
Modérés
ProfessionVicaire général
députés du Finistère

Biographie

En septembre 1792, Jean-René Gomaire, alors vicaire général de Quimper et administrateur du Finistère, est élu député pour le département, le huitième et dernier, à la Convention nationale[1].

Il siège sur les bancs de la Gironde. Lors du procès de Louis XVI, il se prononce pour la détention et le bannissement à la paix, et vote en faveur de l'appel au peuple et du sursis à l'exécution[2]. En avril 1793, lors du scrutin sur la mise en accusation de Jean-Paul Marat, il choisit de s'abstenir de voter : « Comme j'ai été plusieurs fois cité et nommé comme aristocrate et conspirateur par Marat dans ses feuilles, et même à la tribune dans ses discours, je m'abstiens de voter »[3]. Celui-ci le dénonce cependant dans son journal un mois plus tard comme « membre de la faction des hommes d’État »[4]. Le 21 mai, il est élu membre de la Commission des Douze, le sixième sur douze par 184 voix[5]. Le 28 du même mois, il vote en faveur du rétablissement de la Commission, cassée la veille[6].

Jean-René Gomaire est décrété d'arrestation à l'issue de la journée du 2 juin 1793[7], d'abord à son domicile sous la garde des gendarmes puis à la prison du Luxembourg. Il rédige une défense, publiée le 15 août, Suis-je assez puni ? Ai-je mérité de l'être ?[8] Au terme du rapport du 8 juillet de Louis-Antoine de Saint-Just, membre du Comité de Salut public, il est élargi du décret d'arrestation : « (Art. 3) La Convention nationale [...] rappelle dans son sein les autres détenus, plutôt trompés que coupables »[9]. L'historienne Jacqueline Chaumié juge que Saint-Just a fait preuve d'indulgence à son égard parce qu'il n'a pas voté en faveur de la mise en accusation de Marat[10].

Gomaire renonce publiquement à la prêtrise en brumaire an II (novembre 1793)[11].

En octobre 1795 Gomaire est réélu par le Finistère au Conseil des Cinq-Cents. Il y siège avec les modérés et parvient à se faire élire secrétaire du Conseil.

Il quitte son mandat et la vie politique en 1798 et meurt sept ans plus tard, à l'âge de 59 ans.

Références

Liens externes

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