Jean Adam Schramm

général français

Jean Adam Schramm, né le à Beinheim dans le Bas-Rhin et mort le dans cette même ville, est un général français de la Révolution et de l’Empire.

Jean Schramm
Jean Adam Schramm
Le général de division baron Jean Adam Schramm.

Naissance
Beinheim, Bas-Rhin
Décès (à 65 ans)
Beinheim, Bas-Rhin
OrigineDrapeau de la France France
AllégeanceDrapeau de l'Empire français Empire français
ArmeInfanterie
GradeLieutenant-général
Années de service17771815
ConflitsGuerres de la Révolution française
Guerres napoléoniennes
DistinctionsBaron de l’Empire
Commandeur de la Légion d'honneur
Chevalier de Saint-Louis
HommagesNom gravé sous l'arc de triomphe de l'Étoile, 10e colonne

Biographie

Il entre comme soldat au régiment suisse de Diesbach le , et est fait sergent-major le . Licencié avec son régiment le , il intègre le même jour comme capitaine le 1er bataillon franc de Muller, qui est incorporé dans la 21e demi-brigade d’infanterie légère de première formation, et il est envoyé à l’armée du Nord, où il fait la campagne de 1792.

Le de cette dernière année, avec 200 hommes seulement, il culbute les Autrichiens, s’empare de leurs positions, prend trois pièces de canon, et fait plus de prisonniers qu’il n’a de combattants ; mais une colonne de 3 000 fantassins, avec trois bouches à feu et 400 hussards, sortie du camp, près de la montagne de Mons, vient arrêter ses progrès[1].

Malgré ses blessures il se trouve à la prise de Mons, à l’affaire de la montagne de Fer et à la prise de Liège, dans le courant du même mois. De 1793 à l’an V, il sert aux armées du Nord, de Sambre-et-Meuse et d’Italie. En 1793 il prend part aux combats de Gosseland, près de Juliers, de Tirlemont, où il est blessé à la jambe gauche, aux sièges de Landrecies et du Quesnoy. Le , à la prise de Luxembourg, il est blessé par un éclat d’obus à la jambe gauche.

Le , au passage du Rhin à Weißenthurm, il se trouve à l’affaire qui a lieu sur la Lahn, entre sa demi-brigade et les Autrichiens[2].

Il se signale le à l’affaire de Tarvis, et il est nommé chef de bataillon à la 2e demi-brigade légère le . Passé à l’armée expéditionnaire d’Orient, son nom est honorablement cité à la prise d’Alexandrie, au siège de Saint-Jean-d'Acre et au combat que le général Kléber a à soutenir contre 25 000 Turcs près de Nazareth. Le les Turcs débarque au Boghar de Lesbeh, près de Damiette, le commandant Schramm contribue puissamment à leur défaite. C’est sur ce champ de bataille que le grade de chef de brigade lui est conféré. De retour en France après la capitulation d’Alexandrie, il est confirmé dans son grade, et maintenu dans le commandement de la 2e demi-brigade légère.

Chevalier de la Légion d'honneur le , il est nommé officier de l'ordre , et fait la campagne d’Autriche avec la division de grenadiers réunis du 5e corps de la Grande Armée. Il se couvre de gloire à la bataille d'Austerlitz le , et à la tête de son régiment de grenadiers, il fait mettre bas les armes à un corps de 8 000 hommes. Il est promu général de brigade par décret impérial du .

Désigné pour être employé à Mayence, il est attaché au 8e corps de la grande armée en 1806, et passe au corps d’armée du maréchal Lefebvre, chargé des opérations du siège de Dantzig (1807) du au . Lorsque la Vistule est débarrassée des glaces qu’elle charrie, le maréchal s’occupe d’attaquer l’île de Nehrung, seule communication qui reste encore entre Dantzig et Kœnigsberg[3]. Le Schramm prend encore 200 hommes, puis le il se bat pendant cinq heures, quoique malade, pour repousser une sortie de la garnison du fort, et est mentionné honorablement. Le il repousse quatre fois l’attaque vigoureuse des Russes qui perdent 2 500 hommes, et est cité de nouveau. Élevé au grade de commandeur de la Légion d'honneur le , il est fait chevalier de l'ordre de la Couronne de Wurtemberg le et de l'ordre de Saint-Henri de Saxe le suivant. Chevalier de l'ordre de la Couronne de fer le , il est créé baron de l’Empire par lettres patentes du .

Il est envoyé en Espagne le . Revenu à Paris après l’affaire de Baylen où il est blessé, il obtient plusieurs commandements successifs et retourne en Allemagne en 1809. Il est grièvement blessé en montant à l’assaut de Ratisbonne. Dans la même année il est nommé au commandement du département du Bas-Rhin. Envoyé à la grande armée en , sa santé altérée par ses blessures restées ouvertes, le force à rentrer en France où il reprend son commandement dans le Bas-Rhin. Maintenu dans ses fonctions par le gouvernement royal, il est fait chevalier de Saint-Louis le , prend sa retraite le et est promu le même jour lieutenant-général honoraire.

Rappelé à l’activité par l’Empereur qui le fait lieutenant-général par décret impérial le , cette nomination est annulée par les Bourbons et le général Schramm rentre dans la position de retraite. Il meurt le au château de Beinheim. Son nom est inscrit sur l’arc de triomphe de l'Étoile, côté Nord. Son fils est Jean Paul Adam Schramm.

Tombe du général baron de Schramm à Beinheim

Notes et références

Voir aussi

Bibliographie

Liens externes

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