Joseph Martin Kraus

compositeur allemand

Joseph Martin Kraus est un compositeur de la période classique et chef d'orchestre allemand né à Miltenberg am Main, petite ville bavaroise, le dimanche et mort à Stockholm, où il fait l'essentiel de sa courte carrière, le samedi . Kraus est éclipsé par son exact contemporain, l'illustre Wolfgang Amadeus Mozart.

Joseph Martin Kraus
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Joseph Martin Kraus
étudiant à Erfurt (1775).

Naissance
Miltenberg, Drapeau de l'Électorat de Mayence Électorat de Mayence
Décès (à 36 ans)
Stockholm, Drapeau de la Suède Suède
Activité principalecompositeur, chef d'orchestre
MaîtresJohann Christian Kittel, Georg Peter Weimar

Biographie

Formation

Après un bref passage à Osterburken, la famille déménage à Buchen, en 1761. Son père, Joseph Bernhard, y trouve un emploi de fonctionnaire (Stadtschreiber c'est-à-dire greffier municipal). Sa mère, Anna Dorothea Schmidt, met au monde treize enfants, dont six seulement survécurent. Le petit Joseph fait ses classes à Buchen et prend ses premières leçons de musique : piano et violon avec le recteur ecclésiastique Georg Pfister (1730-1807) et chante sous la direction du chef de chœur (le maître de chapelle) Bernhard Franz Wendler (1702-1782).

En 1768, à douze ans, il entre au Jesuiten-Gymnasium (collège des Jésuites) de Mannheim et est enfant de chœur (Sängerknabe) à l'église de la Cour palatine. Il a pour professeur de violon Alexander Keck (de) (1724-1804) et de chant Anton von Klein (de) (1748-1810), auteur du célèbre livret d'opéra, le premier en allemand[1], Günther von Schwarzburg du Viennois Ignaz Holzbauer. Son maître Anton Klein laisse un témoignage précieux :

« Son don pour la musique était si remarquable et si exceptionnel que dès le premier trimestre de l'année, il surpassa la soprano tant au niveau des registres que des compétences et il joua ainsi dans un trio sur son petit violon - car il ne pouvait encore en tenir un grand - la première voix d'une sonate pour trio - moi, son professeur, jouant la seconde, à la stupéfaction de tous ceux qui se tenaient à la tribune. Il progressa ainsi naturellement jusqu’à sa dixième année et l'on peut même dire qu'il était trop doué lorsqu'il fut admis au conservatoire de musique de Mannheim. »

— Anton Klein

C'est là qu'il est sensibilisé à la musique de son temps notamment de Cannabich et Fränzl.

À la demande de ses parents, en 1773, il entreprend des études de droit et de philosophie à l'université de Mayence, mais en est si peu satisfait qu'il écrit un pamphlet satirique dont le titre est : Wie der in den letzten Zügen liegenden sogennanten Mainzer Universität noch aufzuhelfen sei und wie ? — c'est-à-dire : « la soi-disant Université de Mayence peut-elle encore être sauvée de la décadence et si oui, comment ? » — et poursuit son cycle universitaire à Erfurt (1774). Parallèlement, il poursuit ses études musicales sous la conduite de Johann Christian Kittel (un élève de J.-S. Bach) et de Georg Peter Weimar (élève de Carl Philipp Emanuel Bach). Kraus rapporte lui-même : « C'est seulement là que j'ai appris ce qu'était l'art de composer. » Ces voyages lui permettent de faire la connaissance d'autres compositeurs, tels Agricola, Graun, Neffe ou Rolle (qui tous exerçaient à Erfurt) et, lors d'un déplacement à Hambourg, Carl Philipp Emmanuel Bach. Le diplomate suédois Frederik Samuel Silverstolpe (1769-1851), premier biographe de Kraus, dans un ouvrage écrit en 1833, rapporte les propos de C.P.E. Bach :

« Kraus promet de devenir un des plus grands de notre monde musical. Je le préfère à Mozart à bien des égards. »

En 1775, âgé de dix-neuf ans, Kraus compose son Requiem, une de ses premières œuvres, et deux oratorios, Der Tod Jesu et Die Geburt Jesu, tous deux perdus...

Silhouette autoportrait de Joseph Martin Kraus lorsqu'il était étudiant à Göttingen, vers 1776-1777. Kraus a dit avoir fait environ 2000 de ces silhouettes. (Collection du Bezirksmuseum Buchen, Odenwald)

De 1776 à 1778, il poursuit son droit à Göttingen, la plus importante faculté de droit d'Allemagne, et adhère au Göttinger Hainbund, une association littéraire d'étudiants, qui avait pour modèle et fondateur le poète Klopstock. Le jeune homme ne tarde pas à s'emballer pour les idées de ce mouvement.

C'est de cette époque qu'il laisse quelques écrits : un recueil de dix-neuf poèmes, aujourd'hui disparu, Versuch von Schäfergedichten (« Essai de poèmes bucoliques »), une tragédie en 3 actes, Tolon publiée à Francfort en 1776, ainsi qu'un essai Etwas von und über Musik fürs Jahr 1777 (« Quelques observations sur la musique pour l'année 1777 »). Kraus y critique vigoureusement le conformisme et les doctrines étriquées de ses contemporains à l'opéra et évoque son admiration pour les musiciens tels Holzbauer (1711-1783), Grétry et plus particulièrement Gluck ; surtout il exprime son adhésion à l'esprit du mouvement Sturm und Drang, dont ce texte est l'une des rares références :

« La musique peut certainement décrire non seulement une émotion donnée, mais aussi le passage de l'une à l’autre. (...) Les aspects musicaux contrastés de ce courant sont désormais assez bien définis : prédominance du mode mineur, changement fréquent de tonalités et de thématique, modulations inusitées dans les tons éloignés, modifications soudaines et violentes de dynamique, et, par-dessus tout, dramatisation constante du discours musical. »

— Kraus - Phrases extraites du Etwas von und über Musik fürs Jahr 1777.

On sait grâce à sa correspondance que Kraus compose des quatuors et des symphonies par six, ainsi que quelques œuvres concertantes, toutes disparues. Sa période de Göttingen a été déterminante pour sa formation et de son propre aveu il a appris d'autres choses que ce pour lesquelles il y était venu...

Stockholm

En , Kraus abandonne sa carrière juridique et gagne la Suède, accompagné par Carl Strinsberg un étudiant suédois en théologie et membre, comme lui, de la Göttinger Hainbund. Âgé de vingt-deux ans, sans but précis, avec la perspective de trouver un emploi de musicien dans le contexte favorable des réformes culturelles entreprises par le souverain, désireux de faire de Stockholm une capitale culturelle reconnue de toute l'Europe. Mais, outre la concurrence d'autres musiciens, il a du mal à se faire accepter par la société suédoise et passe deux années dans la misère, aidé par sa famille.

Son opéra Azire, sur un livret de son ami Carl Strinsberg est refusé par l’Académie Royale de Musique (il ne subsiste que des fragments du ballet final). Kraus confie à sa famille que «la musique est fort estimée mais le poète a des ennemis». Cependant, la nomination d'un nouveau directeur à l'opéra, Leijonhufvud, lui offre une chance nouvelle, ce dernier le prend sous sa protection et le fait élire à l’Académie en .

Gustave III de Suède, passionné des arts et particulièrement d'opéra, commande au jeune compositeur Proserpine, dont le souverain a écrit le livret et que met en vers le poète Johan Kellgren (1751–1795). L'œuvre, présentée à la cour en , fut si bien accueillie que Kraus est nommé adjoint Kapellmästere à la chapelle de la Cour royale ().

« Enfin, mon œuvre a été représentée devant le roi dans son palais de plaisance d'Ulriksdal[2]. À cette occasion, j'ai moi-même dirigé l’orchestre. La Cour a semblé y prendre plaisir, et la façon dont le roi m'a exprimé sa satisfaction a dépassé toutes mes espérances. La musique à peine terminée, le roi m'a parlé pendant plus d'un quart d'heure, me complimentant d'abord très poliment, me posant des questions sur tout et rien, tandis qu'il me détaillait de la tête aux pieds. Pour ma part, selon ma bonne vieille habitude, je pris la liberté de regarder le monarque droit dans les yeux, et ceci, comme je l'entendis dire plus tard, fut ce qui lui plut le plus. Puisque la poésie n'est pas encore terminée, l'opéra ne pourra pas, il est vrai, être donné avant l'automne : mais alors, je dois pouvoir espérer un beau présent. »

— Kraus, Lettre à ses parents du 14 juin 1781.

L'opéra n'aura pas d'autres représentation avant nos jours. Cependant, le souverain passe commande d'un Énée à Carthage à Kraus et Gustav Vasa à Johann Gottlieb Naumann[3]. Énée devait être monté pour l'inauguration du nouvel opéra de Stockholm, mais la fuite de l'actrice tenant le rôle de Didon empêcha le projet. Ce fut Cora et Alonzo de Naumann qui fut produit à la place ().

Kraus peaufina pendant dix ans son Énée, œuvre monumentale en cinq actes.

Voyage en Europe

En , juste après l'inauguration du tout nouvel opéra de Stockholm, le Roi envoie Kraus à travers l'Europe, tous frais payés, « non pour étudier la musique, mais simplement pour observer la récente organisation du théâtre » (Gustav III). Il traverse l'Allemagne par Berlin, Dresde, Leipzig, Munich pour atteindre Vienne. À cette occasion il rencontre les figures emblématiques de l'époque, l'organiste Albrechtsberger, Gluck, qu'il admire et devant qui il joue par cœur ! de longs extraits de ses opéra, et Joseph Haydn (1732–1809) qu'il alla voir à Esterhazà – dédicataire et créateur de la magnifique Symphonie en ut mineur (VB 142) – fait un accueil favorable à Kraus et le considère comme un génie. Plus tard, Joseph Haydn confie à Silverstolpe, le  :

« Kraus est le premier homme de génie que j'ai rencontré. Pourquoi devait-il mourir ? C'est une perte irremplaçable pour l'art. La Sinfonia en ut mineur qu'il a écrit pour moi à Vienne, sera considéré comme un chef-d'œuvre par les siècles futurs, et croyez-moi, il y en a peu capable d'en écrire de tels. »

Malgré son séjour à Vienne de plusieurs mois, on ne possède aucun document sur une hypothétique rencontre à Vienne avec Mozart[4].

Portrait de Joseph Martin Kraus peint par Antonio Pomarolli en 1783, lors de son voyage en Italie (Musée de Buchen, Odenwald).

En 1783, il poursuit son périple en direction de l'Italie : Venise, Florence, Rome, Naples puis Bologne, où il rencontre le Padre Martini, sans doute le plus célèbre maître et théoricien italien du temps – dont Mozart fut élève treize ans plus tôt.

De juin 1784 à 1786, il s'installe à Paris. Ses symphonies en ré mineur et mi mineur sont jouées au Concert Spirituel. La première est publiée en 1786 sous le nom de Haydn et l'autre, en 1787 après le départ de Kraus, sous le nom de Giuseppe Cambini (1746–1825), compositeur en vogue. Cette pratique était courante chez certains éditeurs peu scrupuleux, afin de mieux vendre les œuvres de compositeurs peu connus. Kraus passe aussi quelque temps à Londres pour les fêtes anniversaires de la naissance de Haendel (1785).

Ne recevant plus d'argent de Suède, il décide de rentrer.

Dernières années

Vers Noël 1786, après quatre années de voyage, il est de retour en Suède. Kraus y découvre qu'il a été évincé de son poste par l'abbé Georg Joseph Vogler (1749-1814). Il faudra deux années pour regagner la confiance de son protecteur. Il est d'abord nommé directeur de l’Académie Royale de Musique, puis l'année suivante il cumule ce poste avec celui de Hovkapellmästere (Premier Maître de chapelle, c'est-à-dire chef de l'Orchestre Royal) succédant à l'italien Francesco Antonio Uttini (1723-1795).

Pendant cette période, il fait partie du cercle d'intellectuels regroupés autour de l'architecte Érik Palmstedt (1741-1803) où se débattent toutes les affaires culturelles, littéraires et musicales de Stockholm.

Jusqu'à sa mort, il y est très actif en tant que compositeur, chef d'orchestre, organiste et professeur à l’Académie :

« Mis à part le dîner et le souper, quand je puis dérober quelque temps à ce but, ma journée est celle d'un bagnard aux travaux forcés : sons chantés, piaillés, mesure battue et rebattue, flonflons d'orgue du matin au soir et du soir au matin, sans répit, à tel point que ma sueur est empestée par toutes ces notes. »

— Kraus, 1788.

Sa symphonie "Per la chiesa" (VB 138) est créé lors de la cérémonie d'ouverture de la session le du Riksdag (Reichstag, ou chambre des députés suédois) à St Nicolaï. La Sinfonia est précédée par une Marche de Mozart extraite d'Idoménée de Mozart[5].

En , Kraus compose l'ouverture, une marche et des interludes pour l' Olympie de Voltaire, joué au Théâtre Royal dans une traduction de Kellgren.

En le Roi Gustave III de Suède meurt des suites d'un attentat au pistolet[6]. Kraus, qui a vu la scène, en est profondément touché. Il compose et dirige une Symphonie funèbre (VB 148), ainsi qu'une Cantate funèbre, lors de la cérémonie d'inhumation du souverain. Des témoins rapportent que pris par l'émotion, le compositeur s'évanouit sur l'estrade.

Kraus, en pleine possession de ses moyens artistiques, est emporté, à l'âge de trente-six ans, par la tuberculose le - huit mois après la disparition de son protecteur. Il repose dans la presqu'île de Tivoli, près de Stockholm, à Bergshama, dans le parc Haga. Sur la pierre tombale on peut lire : « Ici repose le corps terrestre de Kraus, à travers sa musique vit ce qui est céleste. »

Son grand opéra, Aeneas i Cartago, commandée après Proserpine, toujours sur un livret de Kellgren et en chantier pendant dix ans, n'est donné qu'à titre posthume le par Hæffner, sous une forme mutilée.

Il est inhumé dans le Parc Tivoli à Solna.

Catalogue des œuvres

Le catalogue a été dressé par le musicologue américain Bertil van Boer (de) en 1998[7], grand spécialiste et éditeur de Kraus (chez Artaria[8]). Il en décompte 208, dont hélas, bon nombre d'œuvres perdues et une quinzaine de numéros supplémentaires, dit en allemand Anhang.

Un autre catalogue établit par Karl Schreiber, est précédé de la lettre A.

VBŒuvreGenreNote
I. Musique vocale et de scène
Musique sacrée
1Requiem en mineurMusique sacrée1775
2Messe de jubilé pour le père Alexander Keck (de)Musique sacréeperdu
3Requiem pour Joseph IIMusique sacréeperdu
4Miserere en ut mineurMusique sacrée1773, Erfurt
5Parvum Quando en ré majeurMusique sacrée
6Te deum en majeurMusique sacrée
7Fracto demum sacramento en majeurMusique sacrée
8Proh Parvule en ut majeurMusique sacréeperdu
9Mot en alsvoedig magt en mi-bémol majeurMusique sacrée
10Stella coeli en ut majeurMusique sacrée1783
11In te speravi domine en mi-bémol majeur (extrait d'un Te deum)Musique sacrée
12Miserere (avec Roman Hoffstetter)Musique sacrée
13Miserere nostri domine en ut mineur (extrait d'un Te deum)Musique sacrée
14Motet en majeur (fragments)Musique sacrée
15Cantate pour l'installation de Magnus Lehnberg en ré majeurMusique sacrée
16Der geburt JesuOratorioperdu 1776
17Der tod JesuOratorioperdu 1776
Opéra
18AzireOpéraperdu 1779 (fragments du ballet)
19ProserpineOpéra en un acte - Livret de Kellgren sur un canevas de Gustave III.1781
20Zélia, ou l'origine de la félicitéOpéraperdu
21ŒdipeOpéraperdu (détruit)
22Soliman II et les trois sultanesOpéra comique (Singspiel)
23Aeneas i cartagoOpéra en 5 actes et un prologue - Livret de Kellgren d'après Didon (1734) de Jean-Jacques Le Franc Marquis de Pompignan
24Musik spiel (incomplet)perdu
25Le bon seigneur
26Hoer Mina Oemna Suckar en la majeur
274 intermezzos pour l'Amphitryon, comédie de Molière
28Couplets to Fintbergs Broellop
29Couplets pour fri-corpsen, eller dalkarkarneperdu
30Du i hvars oskuldfulla en sol majeur
31Couplets pour Foedelsedagenperdu
32Oefventyraren, Eller Resan Till Moenens Oe
33Olympie pour la pièce de Kellgren d'après VoltaireOrchestre (2 hautbois, 2 clarinettes, 2 bassons, 2 cors, 2 violons, alto, violoncelle & basse)1791
34Moe Sveafolk Din Tacksamhet en ut majeur
35Chœur pour Œdipe
36Marknadenperdu
Ballets
37Pantomime en ré majeurOrchestre (2 flûtes, 2 hautbois, 2 cors, 2 violons, alto, violoncelle & basse)1769-1772 Mannheim
38Pantomime en sol majeurOrchestre (2 hautbois, 2 cors, 2 violons, alto, violoncelle & basse)1769-1772 Mannheim
39Mouvements de ballet pour l'Armide de GluckOrchestre (2 piccolos, 2 flûtes, 2 hautbois, 2 clarinettes, 2 bassons, 4 cors, 2 trompettes, Timpani, 2 violons, alto, violoncelle & basse)1787
40Fiskarena (ballet-pantomime, ouverture & 20 numéros, pour l'œuvre de Bournonville, acte I)Orchestre (2 flûtes, 2 hautbois, 2 bassons, 4 cors, 2 violons, alto, violoncelle & basse)1789
Cantates
41Zum Geburtstage Des Koenigs
42Cantate funèbre pour Gustav IIICantate1792
43La scusa
44La pesca
45 Den frid ett menlöst hjeter njuterCantate (soprano, 2 flûtes, 2 hautbois, 2 cors, 2 violons, alto, violoncelle & basse)1780 (vers. 1) Stockholm
46La gelosia
47La primavera
48Non più fra sassi algosi en mi majeur
49In te spero o sposa amata en si-bémol majeur
50T'intendo, si mio cor en mi-bémol majeur
51conservati fedele en sol majeur
52Duo en sol majeur
53Aria en la-bémol majeurperdu
54Misero pargoletto en fa mineur
55Sentimi non partir... al mio béne en mi-bémol majeur
56Innocente donzelletta en si-bémol majeur
57Aure belle che spirate en ut majeur
58Du temps qui détruit tout en sol majeur
59Ch'io mai vi possa en ut majeur
60Del destin non vi lagnate en la majeur
61Ch'io parta ? m'accheto en fa majeur
62Se non ti moro al lato en mi-bémol majeur
63Ma tu tremi en mi-bémol majeur
64Non temer non son più amante en si-bémol majeur
65Fermati !... se tutti i mali miei en mi-bémol majeur
66Son pietosa e sono amante en fa majeur
67Fra l'ombre un lampo solo en fa majeur
68Carmen biblicum
69Meine Mutter Hat Goense en fa majeur
70Chœur & Canon
71Aandes sagte, vestenvinde en fa majeur
Mélodies allemandes[9]
72Schweizer Rundgesang en fa majeur (Matthias Claudius)Mélodie
73Rheinweinlied en sol majeur (Matthias Claudius)Mélodie
74An - als ihm die - starb en mi bémol majeur (Matthias Claudius)Mélodie
75An die quelle en mi-bémol majeur (Matthias Claudius)Mélodie
76Die welt nach Rousseau en sol majeur (Carl Hensler)Mélodie
77Die henne en sol mineur (Matthias Claudius)Mélodie
78Hans und hanne en ut majeur (Gottlob Burmann)Mélodie
79An den wind I en si-bémol majeur (Alois Blumauer)Mélodie
80An den wind II en fa majeur (Alois Blumauer)Mélodie
81Ich bin ein deutscher Jüngling en ut majeur (Matthias Claudius)Mélodie
82Ich Bin Vergnoegt en ut majeur (Matthias Claudius)Mélodie
83Daphne am bach en sol majeur (Frédéric-Léopold de Stolberg-Stolberg)Mélodie
84Phidile en ut majeur (Matthias Claudius)Mélodie
85Das rosenband en la majeur (Friedrich Gottlieb Klopstock)Mélodie
86Anselmuccio en la majeur (Matthias Claudius)Mélodie
87An mein mädchen en si-bémol majeur (Kraus ?)Mélodie
88Das schwarze lischen aus kastillien en sol majeur (August Gottlieb Meißner)Mélodie
89Der nordische Witmer en la majeur (Alois Blumauer ?)Mélodie
90Ein Lied um Regen en majeur (Matthias Claudius)Mélodie
91Der Mann im Lehnstuhl en sol majeur (Matthias Claudius)Mélodie
92Die Mutter bei der Wiege en si-bémol majeur (Matthias Claudius)Mélodie
93Ein wiegenlied: Seht doch das Kalte Nachtgesicht en mi mineur (Matthias Claudius)Mélodie
94An das klavier en mi majeur (Johann Timotheus Hermes)Mélodie
95Der abschied en fa mineur (Kraus)Mélodie
96Ein wiegenlied: So schlafe nun, du Kleine en sol majeur (Matthias Claudius)Mélodie
97Gesundheit en fa majeur (Johann Heinrich Voß d'après Luther)Mélodie
Mélodies françaises
98Depuis longtemps en sol majeurMélodie
99Dors mon enfant en mi-bémol majeurMélodie
100Est-on sage en la majeurMélodie
101Point de tristesse en la majeurMélodie
102Sans venus en fa majeurMélodie
103Aan de lente en sol majeurMélodie
104Conservati fedele en fa majeur
105Notturno en sol majeur
106Si mio ben en mi-bémol majeur
107L'istessa canzonetta alla calabrese en ut majeur
108Ti sento sospiri en sol majeur
109Broeder se Boelen en sol majeur
110Charon Poe En Doktor SoegPerdu
111Élégie en fa majeur
112Hvart hastar du en ut majeur
113Stancer till elias martin en sol majeur
114Mina herrar en la majeur
115Oefver Mozarts Doed en mi-bémol majeur (texte de Carl Michael Bellman)
116Posten Riktigt Oeppnad Blef en fa majeur
117Se Koellan, se Lunden en majeur
118Ynglingarne en mineur
119Atis och Camilla en sol majeur
120Den 9 januarii 1793Perdu
121Gracernas Besoek Vid Professoren Herr Tobias SergelPerdu
122Cantate Till en Voerdig VoenPerdu
123Fiskarstugan
124Moeltiden I Fiskarstugan
125Oeterfarten Ifroen Fiskarstugan
126Den 24 januarii 1792
127Mjoelkkammern Poe Haga
II. Musique instrumentale
Symphonies
128Symphonie en la majeur (Allegro assai, Allegretto, Minuetto, Presto)Orchestre (2 hautbois, 2 cors, 2 violons, alto, violoncelle & basse)1768/72 Mannheim
129Sinfonia Buffa en fa majeur (Allegro, Andantino, Presto assai)Orchestre (2 flûtes, 2 cors, 2 violons, alto, violoncelle & basse)1769/71 Mannheim
130Symphonie en fa majeur (Allegro, Andante, Presto)Orchestre (2 cors, 2 Violons, alto, violoncelle & basse)1772 Buchen
131SymphonieOrchestreperdu
132-1376 symphonies de Göttingenperdues
138Symphonie en ut majeur "Violon obligato" (Adagio-Allegro, Andante, Allegro)Orchestre (violon principal, 2 flûtes, 2 cors, 2 violons, alto, violoncelle & basse)1778/79 Stockholm
139Symphonie en ut majeurOrchestre (2 flûtes, 2 cors, 2 violons, alto, violoncelle & basse)1780/81 Stockholm
140Symphonie en ut-dièse mineur (Adante di molto, Andantino, Minuetto I & II, Allegro)Orchestre (2 flûte, 2 cors, 2 violons, alto, violoncelle & basse)1782
141Symphonie en mi mineur (Allegro spirituoso, Adagio non tanto ma con espressione, Presto)Orchestre (flûte, 2 hautbois, basson, 2 cors, 2 violons, alto, violoncelle & basse)1782 Amorbach (pub. Boyer, Paris 1787, sous le nom de Cambini)
142Symphonie en ut mineur (Larghetto, Andante, Allegro assai)Orchestre1783 Vienne (refonte de la VB 140)
143Symphonie en majeur (Allegro, Andante un poco largo, Allegro)Orchestre (flûte, 2 hautbois, 2 bassons, 2 cors, 2 violons, alto, violoncelle & basse)1783/86 ? (Pub. Sieber, Paris 1787, sous le nom de Haydn)
144Symphonie en mi-bémol majeur (Allegro, Larghetto, Allegro, (+ Larghetto alternatif)Orchestre (flûte, 2 hautbois, basson, 2 cors, 2 violons, alto, violoncelle & basse)1783 décembre, Rome
145Symphonie en fa majeur (Largo maestoso - Allegro vivace, Larghetto amoroso e semplice, Presto)Orchestre (2 hautbois, 2 bassons, 2 cors, 2 violons, alto, violoncelle & basse)1784/86
146Symphonie ré majeur "da chiesa" Riksdagssymfoni (Andante maestoso, Allegro maestoso)Orchestre (2 flûtes, 2 hautbois, 2 bassons, 2 cors, 2 trompettes, Timpani, 2 violons, alto, violoncelle & basse)1789, Stockholm (pour l'inauguration du Reichstag, avec VB 154)
147sinfonia (Ouverture) en ré mineurOrchestre (hautbois, 2 violons, alto, violoncelle & basse)1790+
148Symphonie en ut mineur "Symphonie funèbre" (Andante mesto, Larghetto, Chorale, Adagio)Orchestre (2 hautbois, 2 clarinettes, 2 bassons, 4 cors, 2 trompettes, Timpani, 2 violons, alto, violoncelle & basse)1792 Stockholm
Concertos
149Concerto pour 2 violons et orchestreConcertoperdu
150Concerto pour flûte et orchestreConcertoperdu
151Concerto pour violon et orchestre en ut majeur (Allegro moderato, Adagio, Rondo. Allegretto)Concertoœuvre de jeunesse, 2e vers. 1783 (finale remanié pour l'édition)
152Concerto pour violon, alto et orchestreConcertoperdu
153 aConcerto pour violon et violoncelle en sol majeurConcerto1777 / 1781 (Retrouvé en 2010)
153 bConcerto pour violon en ut majeurConcerto1777 / 1781 (Retrouvé en 2010)
153 cConcerto pour violon en mi-bémol majeurConcerto1777 / 1781 (Retrouvé en 2010)
154Riksdagsmarsch en ré majeurOrchestre (2 flûtes, 2 hautbois, 2 bassons, 4 cors, 2 petites trompettes, timpani, 2 violons, alto, violoncelle & basse)
155Contredansesperdu
Duos
156Duo pour violon et altoviolon & altoperdu
157Sonate pour clavecin et violonviolon & clavecin
158Duo pour flûte et alto vb 158flûte & alto
159Sonates pour clavier et violonviolon & piano
160Sonates pour clavier et violonviolon & piano
161Sonates pour clavier et violonviolon & piano
162Sonates pour clavier et violonviolon & piano
163Allegro pour clavier et violon en majeur
Trios
164Trio à cordesTrioperdu
165-1706 Trios avec piano (Hoffstetter)Trioperdus
171Trios avec piano en majeurTrio
Quatuors[10]
172-1776 Quatuors à cordes ("Göttingen")Quatuorperdu
178Quatuor à cordes en fa mineur ([mouvement lent], Allegretto)[11]Quatuor1777/78, Stockholm
179Quatuor à cordes ut mineur (Largo, Andantino-Allegro-Tempo primo)Quatuor
180Quatuor à cordes en mi majeur (Allegro con brio, Adagio, Allegretto)Quatuor
181Quatuor à cordes op. 1 no 2 en si-bémol majeur (Allegro moderato, Largo, Allegretto)Quatuor1784 (Pub. Hummel)
182Quatuor à cordes op. 1 no 5 en ut majeur (Allegro, Andante-Adagio, Scherzo, Rondo-Allegro assai)Quatuor1784 (Pub. Hummel)
183Quatuor à cordes op. 1 no 3 en sol mineur (Andante comodo, Romance, Tempo di Minuetto)Quatuor1784 (Pub. Hummel)
184Quatuor à cordes op. 1 no 4 en majeur (Allegro, Larghetto, Allegro molto)Quatuor1784 (Pub. Hummel)
185Quatuor à cordes op. 1 no 1 en la majeur (Allegro, Adagio, Scherzo-Allegro molto)Quatuor1784 (Pub. Hummel)
186Quatuor à cordes en ut majeur (Allegro, Larghetto, Allegro)Quatuor
187Quatuor à cordes op. 1 no 6 en sol majeur (Allegro, Scozzèse-Andante maestoso, Largo-Allegro assai)Quatuor1784 (Pub. Hummel)
Quintette
188Quintette avec flûte op. 7 en sol majeurQuintette1783 Vienne (Pub. Ignaz Pleyel, Paris 1799)
Clavier
189Sonate pour la Contesse Ingelheimpianoperdu
190Zwei neue kuriose Minuetten für klavier[12]piano1780, Stockholm
191Rondo en fa majeurpiano1778/80, Stockholm
192Swenska dans (Danse suédoise) en ut majeurpiano1778/88, Stockholm
193Scherzo con [12] variazioni en ut majeurpiano1785, Londres
194Larghetto en sol majeurpiano1787/88, Stockholm
195Sonate en mi-bémol majeur (Allegro moderato, Andante con variazione, Allegro ma non troppo presto)piano1785, Paris (Pub. Olof Åhlström 1788/89)
196Sonate en mi majeur (Vivace, Adagio, Andante con variazione)piano1787/88, Stockholm (Pub. Olof Åhlström 1788/89, avec la précédente sonate)
197Cinq préludes de chorals pour orgueorgue1790 (avant)
Œuvres vocales
198Exercices pour soprano
199Foerkunnom Hoegt Hans Lof Och Magt en ut majeurMotet
2009Motet
201
202Kleine quatroperdu
2036 Symphonies de MannheimOrchestreperdu
2046 Symphonies de BuchenOrchestreperdu
205Arias et motetsperdu
2066 pièces pour pianopianoperdu
2076 Symphonies de ParisOrchestreperdu
208Ode à Horaceperdu
Suppléments
anh 1Messe en mi mineurMusique sacrée
anh 2Entracte pour Oefventyraren en la majeur
anh 3Poeter prisa Moenga gäng en la majeur
anh 4Lydia och arist en mi-bémol majeur
anh 5Polonaise pour orchestre en majeurOrchestre
anh 6Symphonie en majeurOrchestre?
anh 7Symphonie n° 1 en la majeur (Sigmaringen)Orchestreperdu
anh 8Symphonie n° 2 en sol majeur (Sigmaringen)Orchestreperdu
anh 9Symphonie n° 3 en mi-bémol majeur (Sigmaringen)Orchestreperdu
anh 10Symphonie n° 4 en ut majeur (Sigmaringen)Orchestreperdu
anh 11Symphonie n° 5 en majeur (Sigmaringen)Orchestreperdu
anh 12Concerto pour trompette et orchestreConcertoperdu
anh 13Variations pour trompette et orchestreConcertoperdu
anh 14Trio pour clavier, flûte et violoncelle en ut majeurTrio
anh 15Rondo capriccio pour clavier en sol majeurPiano
N° CatalogueŒuvreGenreNote

Discographie sélective

Pièces pour piano

  • Œuvres pour piano, VB 190-196 - Jacques Després, piano (2000, Naxos 8.555771)
  • Sonates VB 195 & 196 ; Danse suédoise VB 192, Larghetto VB 194 - Alexandra Oehler, piano (2001, Ars Musici AM 13 262-2)
  • Œuvres pour piano : Sonates VB 195 & 196, Rondo VB 191, Scherzo con variazioni VB 193, Danse suédoise VB 192, 2 neue kuriose Menuetten VB 190, Larghetto VB 194 - Ronald Brautigam (2003, BIS CD-1319)

Quatuors à cordes

  • Quatuors à cordes, VB 176, 177, 178 & 180 n° 2, 4, 5 & 6 (1784) - Quatuor Lysell (1994, Musica Sveciae MSCD 414)
  • Quatuors à cordes, opus 1 n° 1, 5 & 6, Quatuor en ut mineur et en mi majeur Vol. II - Quatuor Joseph Martin Kraus (2006, Cavalli-Records CCD 225)
  • Quatuors à cordes, VB 179-181, 183 & 187 (op. 1 n° 2, 3, 6) - Quatuor Salagon (2005, Carus 83.194)

Symphonies

  • Quatre Symphonies, en ut mineur, mi-bémol majeur, ut majeur et majeur - Concerto Köln, dir. Werner Ehrhardt (1991, Capriccio CD 10 396)
  • Quatre Symphonies, en majeur sinfonia da chiesa VB 138, en ut-dièse mineur CV 140, en ut majeur VB 146 & en ut mineur Symphonie fenèbre VB 148 Vol. 2 - Concerto Köln, dir. Werner Ehrhardt (1992, Capriccio CD 10 430)

Naxos publie quatre enregistrements formant l'intégrale des 14 symphonies (sur 15 conservées). En particulier le premier volume, dans lequel on peut découvrir la surprenante ouverture Olympie, extraordinairement mozartienne.

  • Trois Symphonies VB 139, 142 & 144, Olympie (ouverture) VB 29 (Vol. 1) - Swedish Chamber Orchestra, dir. Petter Sundkwist (1996, Naxos 8.553734)
  • Quatre Symphonies VB 128, 129 (buffa), 130 & 138 (violon obligato) (Vol. 2) - Swedish Chamber Orchestra, Dir. Petter Sundkwist (1998, Naxos 8.554472)
  • Quatre Symphonies VB 140, 141, 147 & 148 (funèbre) (Vol. 3) - Swedish Chamber Orchestra, dir. Petter Sundkwist (1999, Naxos 8.554777)
  • Deux Symphonies VB 143 et 145 ; Larghetto VB 144 ; Sinfonia per la Chiesa VB 146 ; Riksdagsmarsch VB 154 (Vol. 4) - Swedish Chamber Orchestra, Dir. Petter Sundkwist (2002, Naxos 8.555305)

Concertos

  • Concerto pour violon, Olympie VB 33, Azire (ballet) VB 18 - Takako Nishzaki, violon ; New Zealand SO, dir. Uwe Grodd (2007, Naxos 8.570 334)
  • Concerto pour violoncelle et alto en sol majeur VB 153a ; Concertos pour alto en ut et en mi majeur VB 153 b & c - David Aaron Carpenter, alto ; Riitta Persola, violoncelle ; Tapiola Sinfonietta, dir. Janne Nosinen (2012, Ondine ODE 1193-2)

Œuvres vocales

  • Miserere, VB 4 ; Requiem en ré mineur VB 1 ; Stella Coeli VB 10 - Deutscher Kammerchor, La Stagione Franckfort, M. Scheinder (2008, CPO 777 409-2)
  • Cantates : Olympie, VB 33 (ext.), La Gelosia, VB 46, La Primavera, VB 47, La Scusa, VB 43, La Pesca, VB 44 - Simone Kermes, soprano ; L'arte del mondo, dir. Werner Ehrhardt (Phoenix)
  • Cantate funéraire VB 42 ; Symphonie funèbre VB 148 - Chœur de chambre de l'Université d'Uppsala, Drottningholm Baroque Ensemble, dir. Stefan Parkman (1987, Musica Sveciae MSCD 416E)

Ballets

  • Pantomime VB 37 & 38 ; Musique de ballet pour l'Armide de Glück VB 39 ; Fiskarena VB 40 - Orchestre de Chambre Suédois, dir. Sundkvist (2005, Naxos 8.557 498)

Opéra

  • Proserpine VB 19 (1781) Opéra en un acte et XXI scènes, sur un livret de J.H. Kelgren - Anna Eklund-Tarentino, soprano (Proserpine), Hillevi Martinpelto, soprano (Ceres), Suzanne Rydén, soprano (Cyane), Stephen Smith, ténor (Atis), Lars Arvidson, baryton (Pluto), Peter Mattei, baryton (Jupiter) ; Chœur et Stockholms Kammerorkester, dir. Mark Tatlow (1994, Musica Sveciae MSCD 422-423)
  • Soliman II ou les trois sultanes VB 22, Singspiel sur un livret d'après Favart les trois sultanes. L. Hoel (Delia), B. Ortendahl-Corin (Roselane), T. Wallström (Le Muti), Bengt Ola Morgny (le Derviche) Chœur et orchestre de l'Opéra Royal de Suède, dir. Philip Brunelle (1991, Virgin VC 791496-2). Cet enregistrement ne contient pas les dialogues qui sont l'essentiel des singpiels de l'époque, mais uniquement la musique, constituée majoritairement de ballets

Bibliographie

  • Bertil van Boer, Joseph Martin Kraus : a systematic-thematic catalogue of his musical works and source study Pendragon Press, New York 1998, 342 p.  (ISBN 0-945193-69-6)
  • Frederik Samuel Silverstolpe, Biographie af Kraus, Stockholm, 1833.

Notes et références

Articles connexes

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