Lémeré

commune française du département d'Indre-et-Loire

Lémeré est une commune française du département d'Indre-et-Loire, en région Centre-Val de Loire.

Lémeré
Lémeré
Le château du Rivau
Administration
PaysDrapeau de la France France
RégionCentre-Val de Loire
DépartementIndre-et-Loire
ArrondissementChinon
IntercommunalitéCommunauté de communes Touraine Val de Vienne
Maire
Mandat
Martine Juszczak
2020-2026
Code postal37120
Code commune37125
Démographie
GentiléLémeréziens
Population
municipale
453 hab. (2021 en diminution de 9,94 % par rapport à 2015)
Densité23 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 05′ 01″ nord, 0° 20′ 09″ est
AltitudeMin. 35 m
Max. 115 m
Superficie19,83 km2
TypeCommune rurale
Aire d'attractionChinon
(commune de la couronne)
Élections
DépartementalesCanton de Sainte-Maure-de-Touraine
LégislativesQuatrième circonscription
Localisation
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Lémeré
Liens
Site weblemere.fr/

Géographie

Hydrographie

Réseau hydrographique de Lémeré.

Le réseau hydrographique communal, d'une longueur totale de 5,92 km, comprend un cours d'eau notable, la Veude (0,689 km), et deux petits cours d'eau pour certains temporaires[1],[2].

La Veude, d'une longueur totale de 42,2 km, prend sa source à une altitude de 150 m sur la commune de Thuré (Vienne), longe la commune de Lémeré sur son flanc ouest et se jette dans la Vienne à 36 m d'altitude[3], à la limite entre les communes d'Anché et de Rivière, après avoir traversé 14 communes[4]. La station hydrométrique de Lémeré permet de caractériser les paramètres hydrométriques de la Veude. Le débit mensuel moyen (calculé sur 22 ans pour cette station) varie de 0,32 m3/s au mois d'août à 2,31 m3/s au mois de février. Le débit instantané maximal observé sur cette station est de 24,90 m3/s le , la hauteur maximale relevée a été de 2,57 m ce même jour[5],[6]. Sur le plan piscicole, la Veude est classée en deuxième catégorie piscicole. Le groupe biologique dominant est constitué essentiellement de poissons blancs (cyprinidés) et de carnassiers (brochet, sandre et perche)[7].

Quatre zones humides ont été répertoriées sur la commune par la direction départementale des territoires (DDT) et le Conseil départemental d'Indre-et-Loire : « la vallée de la Fontaine de Jable », « la vallée de la Veude de Bel Ebat à la confluence », « la vallée de la Veude » et « les étangs de la Petite Abbée »[8],[9].

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[10]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est toujours exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Moyenne vallée de la Loire, caractérisée par une bonne insolation (1 850 h/an) et un été peu pluvieux[11].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 689 mm, avec 10,5 jours de précipitations en janvier et 6,6 jours en juillet[10]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Ligré à 6 km à vol d'oiseau[12], est de 12,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 653,1 mm[13],[14]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[15].

Urbanisme

Typologie

Lémeré est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[16],[17],[18].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Chinon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 20 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[19],[20].

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (92 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (92 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (70,2 %), zones agricoles hétérogènes (12,9 %), prairies (6,2 %), forêts (5,9 %), cultures permanentes (2,7 %), zones urbanisées (2,1 %)[21]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

Le territoire de la commune de Lémeré est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le risque nucléaire[22]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[23].

Risques naturels

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Lémeré.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 41,6 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (90,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 237 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 149 sont en aléa moyen ou fort, soit 63 %, à comparer aux 91 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[24],[25].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[22].

Risques technologiques

En cas d’accident grave, certaines installations nucléaires sont susceptibles de rejeter dans l’atmosphère de l’iode radioactif. La commune étant située dans le périmètre immédiat de 5 km autour de la centrale nucléaire de Chinon, elle est exposée au risque nucléaire. À ce titre les habitants de la commune ont bénéficié, à titre préventif, d'une distribution de comprimés d’iode stable dont l’ingestion avant rejet radioactif permet de pallier les effets sur la thyroïde d’une exposition à de l’iode radioactif. En cas d'incident ou d'accident nucléaire, des consignes de confinement ou d'évacuation peuvent être données et les habitants peuvent être amenés à ingérer, sur ordre du préfet, les comprimés en leur possession[26].

Toponymie

Histoire

Politique et administration

Liste des maires successifs
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
mai 1945oct. 1947Henri Ribière  
oct. 19471977Gaston Terrien  
19771983Louis Carion  
19832001Hilaire Laurin  
mars 2001En coursMartine JuszczakSERetraitée EDF
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[28].

En 2021, la commune comptait 453 habitants[Note 3], en diminution de 9,94 % par rapport à 2015 (Indre-et-Loire : +1,19 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
179318001806182118311836184118461851
465371692576623625624621642
185618611866187218761881188618911896
605634609615603588574581548
190119061911192119261931193619461954
571566539523523531471505552
196219681975198219901999200620112016
541479436380365369399463512
2021--------
453--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[29] puis Insee à partir de 2006[30].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Personnalités liées à la commune

Le peintre Pierre-Laurent Brenot vécut au Château du Rivau de 1960 à 1992.

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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Notes et références

Notes

Cartes

Références

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