Léon Melchissédec

Léon Melchissédec, né le à Clermont-Ferrand et mort le à Neuilly-sur-Seine[1], est un chanteur d'opéra, baryton et professeur de chant au Conservatoire national de musique de Paris.

Léon Melchissédec
Photo de Léon Melchissédec vers 1860 par Alphonse Liébert.
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Pierre Léon MelchissédecVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Conservatoire national supérieur de musique et de danse (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Autres informations
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Tessiture
signature de Léon Melchissédec
Signature

Biographie

Le père de Léon Melchissédec est un fonctionnaire[2]. Deux de ses oncles sont barytons : l'un, également prénommé Léon, est baryton à Lyon et l'autre, Guillaume, à Nancy. Lycéen à Nîmes, il chante pour la première fois, à 19 ans, en 1862, pour les mineurs, à Rive-de-Gier[3]. Il est, en qualité d'amateur, second violon au théâtre de Saint-Étienne.

Il va à Paris et entre au Conservatoire. Il est élève d’Henri Laget (d) pour le chant, d’Ernest Mocker pour l'opéra comique et de Levasseur pour l'opéra. À la sortie du conservatoire, il obtient un second accessit de chant et deux seconds prix dans l'opéra et l'opéra-comique. Il est engagé à l'opéra-comique où il débute le dans José Maria[4] de Jules Cohen.

Il fait la guerre de 1870. À son retour il revient à l'opéra-comique. Il est engagé en 1877 à la Gaîté-Lyrique. Il crée, avec Capoul, des opéras de Saint-Saëns : Paul et Virginie et le Timbre d'argent. En 1878, il entre à l'opéra et chante dans Guillaume Tell[5], Aïda, Faustine, Rigoletto, Françoise de Rimini… Il chante dans la version révisée de Sapho de Gounod, le , sous la baguette du compositeur lui-même ; Gabrielle Krauss et Pol Plançon sont également dans la distribution.

Centenaire du Conservatoire national de Paris (Melchissédec professeur de chant, Eugène Pirou Photographe)

Il est nommé, en 1894, professeur de déclamation lyrique au Conservatoire. Jusqu'en 1923, il forme de nombreux élèves dont Marthe Chenal, Louis Azéma. Il crée une méthode d’apprentissage du chant[6].

Durant la Première Guerre mondiale, il est en Belgique, à Gand, chez sa fille[7].

Opéras, discographie

Publications

  • Le chant, la déclamation lyrique, le mécanisme et l'émission de la voix, 1925, Paris, Nilsson 286 p.
  • Pour chanter : ce qu'il faut savoir… ma méthode ; préface en vers, de Paul Ferrier. 1913, Paris, Nilsson 122 p. Nouvelle édition revue et adaptée par Mme Marquet-Melchissédec, Paris, Durand et Cie, 1935.

Décorations

Notes et références

Liens externes

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