Le Bastit

commune française du département du Lot

Le Bastit est une commune française, située dans le centre du département du Lot en région Occitanie.Elle est également dans le causse de Gramat, le plus vaste et le plus sauvage des quatre causses du Quercy.

Le Bastit
Le Bastit
Administration
PaysDrapeau de la France France
RégionOccitanie
DépartementLot
ArrondissementGourdon
IntercommunalitéCommunauté de communes Causses et Vallée de la Dordogne
Maire
Mandat
Éliette Angelibert
2020-2026
Code postal46500
Code commune46018
Démographie
GentiléBastitois, Bastitoises
Population
municipale
137 hab. (2021 en diminution de 17,47 % par rapport à 2015)
Densité4,8 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 43′ 25″ nord, 1° 39′ 58″ est
Altitude350 m
Min. 258 m
Max. 406 m
Superficie28,25 km2
TypeCommune rurale
Aire d'attractionGramat
(commune de la couronne)
Élections
DépartementalesCanton de Gramat
LégislativesDeuxième circonscription
Localisation
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Le Bastit

Exposée à un climat océanique altéré, aucun cours d'eau permanent n'est répertorié sur la commune. Incluse dans le bassin de la Dordogne, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (la « zone centrale du causse de Gramat »), un espace protégé (le « géoparc des causses du Quercy ») et deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Le Bastit est une commune rurale qui compte 137 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 1 340 habitants en 1856. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Gramat. Ses habitants sont appelés les Bastitois ou Bastitoises.

Les habitants du Bastit sont les Bastitois et les Bastitoises.

Géographie

Commune située dans le Quercy, sur l'ancienne route nationale 677 entre Labastide-Murat et Gramat.

Communes limitrophes

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 051 mm, avec 12,4 jours de précipitations en janvier et 6,5 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Lunegarde à 4 km à vol d'oiseau[4], est de 12,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 828,1 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Milieux naturels et biodiversité

Espaces protégés

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[8],[9].

La commune fait ainsi partie du parc naturel régional des Causses du Quercy, un espace protégé créé en 1999 et d'une superficie de 183 039 ha, qui s'étend sur 102 communes du département du Lot[10]. La cohérence du territoire du Parc s’est fondée sur l’unité géologique d’un même socle de massif karstique, entaillé de profondes vallées. Le périmètre repose sur une unité de paysages autour de la pierre et du bâti (souvent en pierre sèche), de l’empreinte des pelouses sèches et du pastoralisme et de l’omniprésence des patrimoines naturels et culturels[11],[12]. Ce parc a été classé Géoparc en mai 2017 sous la dénomination « géoparc des causses du Quercy, faisant dès lors partie du Réseau mondial des Géoparcs, soutenu par l’UNESCO[13],[14].

La commune fait également partie de la zone de transition du bassin de la Dordogne, un territoire d'une superficie de 1 880 258 ha reconnu réserve de biosphère par l'UNESCO en juillet 2012[15],[16].

Réseau Natura 2000

Site Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 1].Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : la « zone centrale du causse de Gramat »[18], d'une superficie de 6 413 ha, un site comprenant diverses espèces remarquables d'orthoptères (Stenobothrus nigromaculatus, Arcyptera fusca, Oedaleus decorus), de lépidptères (Brenthis hecate, Chazara briseis, Polyommatus dorylas) et de coléoptères (Cyrtonus dufouri, Chrysolina femoralis, Chrysolina obscurella)[19].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

Carte des ZNIEFF de type 1 localisées sur la commune.

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.Deux ZNIEFF de type 1[Note 2] sont recensées sur la commune[20] :les « combes de la Damette et de Gouny et combels tributaires » (1 961 ha), couvrant 5 communes du département[21] et la « zone centrale du causse de Gramat » (7 127 ha), couvrant 11 communes du département[22].

Urbanisme

Typologie

Le Bastit est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[23],[I 1],[24].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Gramat, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 18 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 2],[I 3].

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (53,7 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (52,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (44,8 %), forêts (34,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (19,4 %), prairies (1,5 %)[25]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

Le territoire de la commune duBastit est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[26]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[27].

Risques naturels

Le Bastit est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé par arrêté préfectoral le pour la période 2015-2025. Les propriétaires doivent ainsi couper les broussailles, les arbustes et les branches basses sur une profondeur de 50 mètres, aux abords des constructions, chantiers, travaux et installations de toute nature, situées à moins de 200 mètres de terrains en naturede bois, forêts, plantations, reboisements, landes ou friches. Le brûlage des déchets issus de l’entretien des parcs et jardins des ménages et des collectivités est interdit. L’écobuage est également interdit, ainsi que les feux de type méchouis et barbecues, à l’exception de ceux prévus dans des installations fixes (non situées sous couvert d'arbres) constituant une dépendance d'habitation[28].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux duBastit.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines) et des éboulements, chutes de pierres et de blocs[29]. Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[30].

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 62,1 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,7 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 117 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 68 sont en aléa moyen ou fort, soit 58 %, à comparer aux 72 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[31],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[30].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[26].

Risques technologiques

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[32].

Toponymie

Le toponyme Le Bastit est la forme masculine de Bastide et serait basé sur le verbe bastir issu du germanique bastjan. Ce terme désignait un édifice, une maison importante, un village nouvellement bâti et fortifié[33],[34].

Au XIIIe siècle, Le Bastit correspond à la commanderie, la paroisse étant quant à elle sous le vocable de Saint-Martin de Bessols[35]. L'église détruite au début de la guerre de Cent Ans fut reconstruite avec le vocable de Saint-Blaise du Bastit

Histoire

Antiquité

Un établissement romain a été signalé au XVIIIe siècle dans les environs du lieu-dit Pech de Rode. Les vestiges : substructions de murs, tesselle de mosaïque, tegulae, tessons de céramique ont été interprétés comme faisant partie d'une villa romaine[36].

Moyen Âge

Les Templiers et les Hospitaliers

À partir de 1250, Le Bastit devient une commanderie de l'ordre du Temple qui faisait partie de la province de Provence[37]. Cette commanderie templière administrait également une partie des possessions de l'ordre dans le Quercy, notamment les fiefs de Cras, Pomarède ou encore le domaine de Septfons. Après l'arrestation des Templiers en 1307 et le procès qui s'est ensuivi, Le Bastit fut dévolu en 1315 aux Hospitaliers.

À proximité de la commanderie, on trouve un certain nombre de mas (fermes) ayant appartenu aux Templiers du Bastit:

Les Templiers possédaient tout ou partie de la dîme des villages suivants :

La commanderie du Bastit du Causse une fois devenue hospitalière appartenait à la langue de Provence et faisait partie du grand prieuré de Saint-Gilles. Au XVIIIe siècle, elle administrait les membres suivants[41]:

Politique et administration

Liste des maires successifs[42]
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
17931796Antoine Durieu  
17961798François Villies  
17981815Antoine Durieu  
18151820Jean Pierre Rossignol  
18201826Amans Rossignol  
18261830Joseph Lapeze Lunegarde (de)  
18301836Amans Rossignol  
18371843Antoine Durieu  
18431846Alban Calmels  
18461863Antoine Durieu  
18641865Ludovic Durieu  
18651870Antoine Vilhes  
18711874Antoine Durieu  
18741888Jean Pierre Chalvet  
18881902Pierre Hereil  
19952014Jean-Paul Gratias  
2014En coursHervé Destrel  
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[43]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[44].

En 2021, la commune comptait 137 habitants[Note 10], en diminution de 17,47 % par rapport à 2015 (Lot : +0,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
179318001806182118311836184118461851
4364091 0088861 1421 1211 1741 3161 321
185618611866187218761881188618911896
1 3401 218529524500525527459445
190119061911192119261931193619461954
331364303272240197187191150
196219681975198219901999200620072012
141122113118100106124127166
20172021-------
143137-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[45] puis Insee à partir de 2006[46].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie

Emploi

Taux de chômage
200820132018
Commune[I 4]3,9 %7,4 %13 %
Département[I 5]7,3 %8,9 %9,6 %
France entière[I 6]8,3 %10 %10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 76 personnes, parmi lesquelles on compte 88,3 % d'actifs (75,3 % ayant un emploi et 13 % de chômeurs) et 11,7 % d'inactifs[Note 11],[I 4]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui du département et de la France, alors qu'en 2008 la situation était inverse.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Gramat, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 7]. Elle compte 30 emplois en 2018, contre 20 en 2013 et 23 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 58, soit un indicateur de concentration d'emploi de 51,3 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 58,5 %[I 8].

Sur ces 58 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 21 travaillent dans la commune, soit 36 % des habitants[I 9]. Pour se rendre au travail, 79,7 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,4 % les transports en commun, 3,4 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 13,6 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 10].

Activités hors agriculture

18 établissements[Note 12] sont implantés au Bastit au [I 11].Le secteur de l'industrie manufacturière, des industries extractives et autres est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 44,4 % du nombre total d'établissements de la commune (8 sur les 18 entreprises implantées au Le Bastit), contre 14 % au niveau départemental[I 12].

Agriculture

1988200020102020
Exploitations1514139
SAU[Note 13] (ha)1 7391 5002 3031 843

La commune est dans les Causses », une petite région agricole occupant une grande partie centrale du département du Lot[47]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 14] sur la commune est l'élevage d'ovins ou de caprins[Carte 4]. Neuf exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 15] (15 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 1 843 ha[49],[Carte 5],[Carte 6].

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Personnalités liées à la commune

Voir aussi

Bibliographie

  • Adrien Martinaud, « Le bornage des possessions de la commanderie du Bastit (1693-1741) », Bulletin de la société des études du Lot, t. CVII,‎ , p. 217-221, lire en ligne sur Gallica
  • Annie Charnay, « La commanderie des Templiers du Bastit de 1250 à 1315 », dans Etudes sur le Quercy et les commanderies des ordres militaires : actes du XLIIe Congrès d'études régionales organisé par la Société des études du Lot à Souillac et Martel les 19, 20 et 21 juin 1987, Fédération des Sociétés académiques et savantes de Languedoc-Pyrénées-Gascogne, (présentation en ligne), p. 138-...
  • Jacques Juillet, Templiers et hospitaliers en Quercy : commanderies et prieurés sur le chemin de Notre-Dame de Rocamadour, Le Mercure Dauphinois, , 3e éd., 332 p. (ISBN 978-2-35662-213-6, présentation en ligne)

Articles connexes

Liens externes

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Notes et références

Site de l'Insee

Autres sources

Notes et cartes

  • Notes
  • Cartes
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