Littérature du XIIIe siècle

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Dates marquantes

  • Âge d’or de la littérature islandaise (fin XIIe siècle-début XIVe siècle). Les clercs, formés dans les écoles continentales (Westphalie, Paris), rapportent des livres de l’Occident et l’usage de l’écriture cursive, qu’ils adaptent à la langue norroise. Ils copient de nombreux manuscrits dans les couvents, et le goût de la lecture se répand dans les élites. Ils consignent sur parchemin les textes poétiques païens (grands poèmes de l’Edda, poèmes scaldiques), des écrits historiques (lois, généalogies, chronologies), des œuvres littéraires s’appuyant sur la tradition orale (sagas).
  • Au début du XIIIe siècle, le khan des Naïmans invite à sa cour le savant ouïgour Tata-tonga (T'at'at'ung-a) qui leur enseigne l’écriture[1].


  • Les textes écrits les plus anciens de Madagascar sont les Sorabes, textes en langue malgache et en caractères arabes, écrits sur du papier dont les Antemoros détenaient le secret de fabrication.
  • Représentations de théâtre dansées dans le style religieux bhârata-natyam, originaires du Tamilnâdu, en Inde du Sud, à partir du XIIe siècle. Trois types de spectacles s’en inspireront, le kuravamchi, le bhâgavatamela et le kuchipudi de l’Andhra Pradesh.

Œuvres majeures


  • Al Qifti (mort en 1248) écrit Ikhbar al-'ulama' bi akhbar al-hukama, un dictionnaire biographique des savants et des sages[15].

Droit

Alphonse X de Castille et les Siete Partidas

Théologie et philosophie

  • Vers 1200 :
    • l’archevêque de Lund Anders Sunesen rédige un traité philosophique en vers, l'Hexaëmeron, réplique du De natura rerum de Lucrèce, pour initier les lecteurs à la pensée scolastique[16].
    • La Question de Simon Pierre, apocryphe chrétien en syriaque concernant l'histoire et la diffusion des sacrements, attribué à Jean bar Zo'bi.
    • rédaction de la Description des monastères et églises coptes, attribuée à l’Arménien Abû Sâlih[17].
  • 1215 : l’ouvrage de Joachim de Flore, moine cistercien, sur l’unité de la Trinité, est condamné au concile du Latran[18].
  • 1230 : traduction de la Métaphysique d’Aristote.
  • Entre 1250 et 1270 : Manuel des pechiez[19] (« Manuel des péchés »), une œuvre didactique d’environ 1 200 octosyllabes rimés écrite en anglo-normand tardif, attribuée à Wilham de Waddington, où sont énumérés les atteintes par les laïcs aux éléments essentiels de la morale religieuse avec la manière de se confesser.
  • 1254-1257 : De Anima (« De l'âme ») d'Albert le Grand.
  • 1258 : De Animalibus (« Des animaux ») d'Albert le Grand.
  • 1263-1267 : De causis et processu universitatis (« Des causes et de l'émanation de l'univers ») d'Albert le Grand.
  • 1287 : traduction du Secretum secretorum en langues vernaculaires par Pierre d'Abernon.
  • 1228-1235 : Commentaire sur l’œuvre des six jours, Commentaire des Seconds Analytiques (?), Commentaire sur la Physique d’Aristote (?) de Robert Grosseteste.
  • Entre 1229 et 1240 : Sermons du prédicateur Jacques de Vitry[20].
  • 1230-1260 : Sermons de Séparions, évêque de Vladimir, qui interprètent l’invasion mongole comme le juste châtiment infligé aux principautés par la faute des luttes fratricides entre princes.
  • 1230 : traduction en latin de l'œuvre du philosophe Averroès[21].
  •  : la traduction latine de l’Éthique à Nicomaque d’Aristote est achevée à Tolède par Hermann l'Allemand[22].
  • Après 1245 : Summa universae theologiae (Somme de théologie), d'Alexandre de Hales est compilé après sa mort par ses disciples à la demande du pape Innocent IV. Il introduit les principes aristotéliciens dans la discussion théologique chrétienne.
  • 1246 : Summa theologiae d’Albert le Grand, qui tente de réconcilier l’aristotélisme et les enseignements chrétiens : il affirme que la raison humaine ne peut contredire la révélation, mais il défend le droit du philosophe de pénétrer les mystères divins[23].
Jérusalem, enluminure du Descriptio Terrae Sanctae, 1283
  • Vers 1283 : rédaction de Descriptio Terrae Sanctae, du dominicain Burchard de Mont Sion[33].
  • 1292 : Roger Bacon écrit le Compendium studii theologiae ( « Recueil d’études de théologie »)[34].

Histoire

Romans

Roman de la Rose


Poésie

Théâtre

Naissances

Voir :

Décès


Bibliographie

Articles connexes

Notes et références

Liens externes