Louis Frédéric Schützenberger

peintre français

Louis Frédéric Schützenberger, né le à Strasbourg et mort le dans la même ville, est un peintre français.

Louis Frédéric Schützenberger
Louis Frédéric Schützenberger, photographie anonyme
Strasbourg, bibliothèque nationale universitaire.
Biographie
Naissance
Décès
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StrasbourgVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalités
Formation
Activité
Parentèle
Autres informations
Mouvement
Maîtres
Genre artistique
Distinction
Œuvres principales
Europe enlevée par Jupiter (d), Centaures chassant un sanglier (d), Terpsichore (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Biographie

Fils ainé du brasseur Schützenberger de la rue des Balayeurs à Strasbourg, Louis Frédéric Schützenberger s’amusait, en 1833, à reproduire à la craie sur les ardoises et sur les tables, les chasseurs qui fréquentaient l’auberge de son père, ainsi que leur gibier, chevreuils, lièvres, perdrix. Le peintre Gabriel-Christophe Guérin, qui était au nombre des habitués de la maison, encourage le brasseur à soutenir la vocation de son fils, qui devient son élève. Dans l’atelier de Guérin, Schützenberger acquiert les notions classiques du dessin, de l’anatomie et de la perspective, avant de se rendre, en 1842, à Paris, sur l’encouragement de son maitre.

Il entre en 1842 dans l’atelier du peintre d’histoire Paul Delaroche. Lorsque Delaroche entreprit son grand voyage en Italie, en 1843, Schützenberger passa à l’École des beaux-arts de Paris sous la direction de Charles Gleyre, le précurseur du symbolisme, qui influença de manière durable sa vie d’artiste. Il y côtoie, entre autres, Jean-Léon Gérôme, Gustave Brion, Frédéric Théodore Lix, Jean-Louis Hamon et Auguste Toulmouche.

En 1848, il obtient sa première médaille. En 1850, il débute au Salon et obtient sa troisième médaille. En 1852, il obtient une médaille pour sa Parabole des Vierges folles et des Vierges sages[1], peut-être inspiré par les statues du portail de la cathédrale de Strasbourg. Sa Terpsichore (1861, localisation actuelle inconnue), achetée par l’État pour le musée du Luxembourg à Paris est l'un de ses succès les plus incontestés[2].

Entre 1861 et 1862, Il séjourne à Rome et, de retour à Paris, emménage dans l’immeuble surnommé La Boîte à thé, au 70 et 70 bis rue Notre-Dame-des-Champs[2].

Artiste fécond, il aborde tous les genres. Outre de grands tableaux d’histoire et la peinture de genre, il donne de nombreux paysages dans lesquels il reproduit les rives du Rhin.

Il aménage son atelier au premier étage du château de Scharrachbergheim-Irmstett dont il est le propriétaire entre 1870 et 1885, environ[3]. Chargé d’exécuter des peintures décoratives à l’hôtel de ville de Strasbourg et à celui de Reims, il est nommé chevalier de la Légion d'honneur en 1870, à la suite du Salon auquel il avait exposé une baigneuse (maintenant conservée en Hollande)[2].

Le peintre post-impressionniste René Schützenberger (1860-1916) est son cousin.

Œuvres dans les collections publiques

Salons

  • 1857[10] : Vénus ; Bretons baignant leurs chevaux dans la mer ; Les Premiers astronomes ; Souvenirs de la Forêt-Noire ; Une mauvaise rencontre ; Portrait d'homme.
  • 1861[11] : Terpsichore (affecté au musée d’Orsay, localisation actuelle inconnue[12]) ; Marie Stuart en Écosse ; Le Lièvre se dérobant dans les genêts ; Idylle allemande ; Braconnier à l'affût ; La Marée basse, souvenir de Bretagne.
  • 1867 : Charlemagne apprenant à écrire[13].
  • 1877 : Diane[14].

Notes et références

Annexes

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Bibliographie

  • « Louis Frédéric Schützenberger », in : Biographies alsaciennes avec portraits en photographie (en ligne sur Gallica).
  • Dictionnaire Bénézit.
  • Raymond Oberlé, « Louis Frédéric Schützenberger », in : Nouveau dictionnaire de biographie alsacienne, vol. 34, p. 3564.
  • Frédéric Heyler, Discours prononcé à l’enterrement de M. Louis Schuetzenberger, artiste peintre, à l’église de Saint-Nicolas à Strasbourg, le , Strasbourg, Imprimerie Alsacienne, 1903, 16 p.
  • Anselme Laugel, Biographies alsaciennes : Louis Schuetzenberger, Édition de la Revue alsacienne illustrée, 1902 [?], 28 p.

Article connexe

Liens externes

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