Marie-Pierre Rixain

personnalité politique française

Marie-Pierre Rixain, née le à Saint-Cyr-l'École, est une femme politique française. Membre de La République en marche, elle est élue députée dans la quatrième circonscription de l'Essonne lors des élections législatives de 2017. Présidente de la Délégation aux droits des femmes et à l’égalité des chances entre les hommes et les femmes de l’Assemblée nationale de 2017 à 2022, elle est l'autrice de la loi n°2021-1774 du 24 décembre 2021 visant à accélérer l'égalité économique et professionnelle. En juin 2022, elle est réélue députée (Renaissance) lors des élections législatives.

Marie-Pierre Rixain
Illustration.
Marie-Pierre Rixain à l'Assemblée nationale en 2017.
Fonctions
Députée française
En fonction depuis le
(6 ans, 11 mois et 4 jours)
Élection18 juin 2017
Réélection19 juin 2022
Circonscription4e de l'Essonne
LégislatureXVe et XVIe (Cinquième République)
Groupe politiqueLREM (2017-2022)
RE (depuis 2022)
PrédécesseurNathalie Kosciusko-Morizet
Biographie
Date de naissance (47 ans)
Lieu de naissanceSaint-Cyr-l'École (France)
NationalitéFrançaise
Parti politiqueLREM/RE
Diplômée deUniversité Panthéon-Assas
IEP de Toulouse

Biographie

Origines

Marie-Pierre Rixain naît le à Saint-Cyr-l'École (Yvelines). Elle grandit avec sa famille dans le Cantal[1].

Formation et parcours professionnel

Elle est diplômée de l'Institut d'études politiques de Toulouse (promotion 1999)[2]. Elle travaille avec le député Jacques Barrot puis devient consultante indépendante sur les réseaux de santé dans le secteur périnatal, le rapprochement entre futurs parents et professionnels de santé et la prévention[3].

Députée

Elle indique avoir soutenu Emmanuel Macron par « admiration » pour son travail de concertation[4]. Membre de La République en marche, elle est élue députée de la 4e circonscription de l'Essonne lors des élections législatives de 2017[3] : elle l'emporte au second tour avec 57,75 % des voix face à Agnès Evren (Les Républicains)[5].

Marie-Pierre Rixain dit avoir forgé des convictions féministes à l’adolescence puis les avoir affirmés dans le cadre de ses études à Sciences Po Toulouse, en réaction, notamment, à des propos sexistes tenus par l’un de ses professeurs[1]. En outre, les difficultés professionnelles et les stéréotypes auxquels elle a été confrontée lors de la naissance de son premier enfant la poussent à s'investir dans l’aide à la parentalité[1].

Elle se présente, une fois députée, à la tête de la Délégation aux droits des femmes et à l’égalité des chances entre les hommes et les femmes de l’Assemblée nationale, et est élue, en [6],[7].

En février 2018, avec Sophie Auconie, elle remet un rapport d'information visant à « compléter » l'arsenal législatif en vigueur et « renforcer » le combat contre les violences sexuelles. Celui-ci propose notamment l'insertion dans le code pénal d'un âge de non-consentement des mineurs à un acte sexuel, « de revoir » le délai de prescription des crimes sexuels commis sur les mineurs (actuellement de vingt ans à compter de la majorité de la victime), ainsi que plusieurs mesures pour « faciliter le dépôt de plainte pour viol et plus largement pour violences sexuelles »[8],[9].

En , elle fait partie d'un groupe de députés LREM qui fait part publiquement, sur Twitter, de son désaccord à l'égard de la proposition de Jean-Michel Blanquer d'instaurer des sanctions financières contre les familles d’adolescents à problèmes, qu'elle présente comme « inefficace et stigmatisante, sans aucune portée éducative »[10].

En mars 2021, elle dépose une proposition de loi visant à « accélérer l’égalité économique et professionnelle » entre les femmes et les hommes. Celle-ci prévoit notamment :

  • « l’obligation » de verser le salaire ou les prestations sociales sur un compte bancaire « dont le salarié est le détenteur ou le codétenteur » ;
  • l’accès à des dispositifs de formation ainsi que la possibilité de réserver des places en crèche pour les familles bénéficiaires de l’allocation de soutien familial ;
  • la conception d'un « index de l’égalité » dans les établissements d’enseignement du supérieur, ainsi que la promotion d'une plus grande mixité des jurys ;
  • la mise en place de quotas pour féminiser les « instances dirigeantes » des grandes entreprises[11] ;
  • l'introduction d'« objectifs de mixité » dans le soutien aux entreprises de la banque publique Bpifrance[12].

Cette proposition de loi émerge alors que des associations féministes mettent en cause une action insuffisante du gouvernement sur l'égalité des sexes, notamment en ce qui concerne les moyens financiers[13]. La proposition de loi est adoptée par l'Assemblée nationale et le Sénat puis promulguée par le président de la République au journal officiel du 26 décembre 2021[14].

Vie privée

Vivant en couple, Marie-Pierre Rixain est mère de deux enfants[3].

Publication

  • Avec Grégoire Milot, Rodolphe Desprez et Anne-Laure Chartoire, Diagnostic de la concertation publique : les clés d’une concertation réussie, État d'Esprit, , 231 p. (ISBN 2-00-203601-2).

Références

Liens externes

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