Marie Amalia

artiste peintre française

Marie Amalia, signature de Marie Amalia Bartolini, est une artiste peintre française née le à Paris.

Marie Amalia
Marie Amalia, Voyage en ballon
Naissance
Nom de naissance
Marie Amalia Bartolini
Nationalité
Française
Activités
Autres activités
décoratrice de films
Formation
Maître
Suzy Bartolini, Georges Jeanclos
Mouvement
Père
Cyrille Bartolini
Mère
Suzy Bartolini

Elle vit à Angoulême où son père, Cyrille Bartolini, fut directeur de l'École des beaux-arts, et pratique l'art naïf par la peinture à l'acrylique sur toile, mais aussi et surtout par la technique de la peinture sur verre inversé. Elle est également décoratrice de films pour des courts métrages, des téléfilms et des séries télévisées.

Biographie

L'attirance vers le dessin et la peinture de Marie Amalia, fille du sculpteur Cyrille Bartolini[1], Premier Prix de Rome en 1957, et de l'artiste peintre de « fixés sous verre » Suzy Bartolini[2], remonte à sa plus tendre enfance. De 1980 à 1982, soit après l'obtention du baccalauréat option art, elle suit les cours d'arts plastiques de l'Université de Paris, puis entre en 1982 dans l'atelier de sculpture de Georges Jeanclos à l'École nationale supérieure des beaux-arts[3].

Si, en 1983, Marie Amalia obtient le premier accessit du concours de sculpture qu'organise la Fondation Caplan Saint André au Centre Geprges-Pompidou, elle n'en délaisse pas moins cette discipline en 1984 pour revenir à sa véritable attirance et s'initier, auprès de Suzy Bartolini, au « fixé sous verre », dit également « peinture éludorique » ou encore « peinture sur verre inversé », consistant, explique-t-elle, à peindre sur une face du verre et à constater le résultat sur l'autre face, la difficulté résidant dans le fait de peindre à l'envers, c'est-à-dire de commencer par les détails, ombres et lumières, pour finir par le fond, à rebours de la peinture classique[4].

Contributions artistiques

Décors (cinéma et télévision)

Œuvres particulières

Expositions

Personnelles

Marie Amalia, L'Arche de Noé aux lions

Collectives

Marie Amalia, L'éléphant solitaire
  • Galerie Bénézit, Rue de Seine, Paris, 1982, 1984, 1985, 1986, 1987, 1988, 1989, 1990, 1991, 1992, 1993, 1994, 1995, 1996, 1997, 1998, 1999, 2000, 2002, 2003, 2004, 2005, 2006, 2007, 2008, 2009, 2010.
  • Galerie de l'Angle aigu, Bruxelles, 1983, 1986, 1990.
  • Galerie Odile Harel, Vence, 1985.
  • Galerie Monier, Murrhardt, 1985.
  • Galerie Stephanie Hoppen, Walton Street (en), Londres, 1989, 1990, 1993, 1994, 1997, 1988, 1999, 2000.
  • Galerie Stephanie Hoppen, 61st Street, New York, 1989.
  • Fixés sous verre : Suzy Bartolini, Marie Amalia, Galerie Mercure, Béziers, [9].
  • Galerie Climat, Les Sables d'Olonne, 2002, 2003, 2004.
Marie Amalia, Le chat à l'éventail

Réception critique

  • « Tiens, un peintre contemporain qui ne cite pas Marcel Duchamp, mais le Douanier Rousseau et les Naïfs américains et anglais. Si son papa fictif s'appelle Henri Rousseau, sa vraie maman, c'est Suzy Bortolini dont les subtiles peintures lui ont donné le goût de cette technique devenue rare. Maria Amalia peint des animaux. Des animaux bizarres, au hiératisme parfait, aux formes naïves et belles. Un chat, une vache, une grenouille, un chien, un éléphant n'est plus tout à fait le même sur les fixés de Marie Amalia. Plantés dans un décor digne de l'Éden à la végétation chère à notre Douanier, ils sont souvent drôles. Ses arches de Noé et ses montgolfières viennent compléter sa galerie de portraits animaliers hors-modes. » - Marie-Christine Hugonot[5]
  • « En choisissant de renouer avec une technique ancienne, Marie et sa mère, Suzy, déploient l'univers assez énigmatique d'images colorées et naïves rappelant les peintures décoratives slaves. Chaque composition recèle un mystère, une énigme persistante émanant en partie de la technique aujourd'hui peu divulguée des "fixés sous verre", c'est-à-dire peint sur du verre et présenté à l'envers. Rien que l'idée perturbe, puisqu'il s'agit, pour l'artiste, de concevoir son travail à rebours en commençant par les plus infimes détails. Paysages féeriques, carrousels miroitant, il n'est pas de sujet qui ne semble sorti d'un conte, d'une histoire familière et lointaine, enfouie dans un coin de mémoire. » - Danièle H.[10]
  • « Elle crée un univers de fêtes, de charmes, puisant ses sujets dans des contes, légendes et histoires bibliques. Différents personnages : clowns, danseurs, marionnettes ou animaux, évoluent dans un espace, que les couleurs - en général sur des fonds noirs ou ocres - et la technique particulière de la peinture sous verre rendent attractifs. » - Dictionnaire Bénézit[3].

Prix et distinctions

Marie Amalia, La coupe aux citrons
  • Premier Prix du public, Exposition internationale d'art naïf de Verneuil-sur-Avre, 2016.

Musées et collections publiques

Collections privées

Références

Annexes

Bibliographie

 : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Liens externes

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