Max Joseph Roemer
Ne doit pas être confondu avec Johann Jakob Römer.
Max Joseph Roemer ou Römer[1] (Haidhausen 21 avril 1791- † 1849) est un juge et un botaniste allemand dont le nom abrégé est M.Roem. Il a publié des manuels de botanique, des articles, seul on en collaboration. 765 espèces et genres de plantes portent son nom[2].
Biographie
Max Joseph Römer obtient le diplôme de l'actuel Wilhelmsgymnasium de Munich en 1809. Il poursuit ensuite ses études de droit à l'Université de Landshut en 1811.
Il a été juge royal (Landrichter) à Aub où il commence à publier et puis vit à Würzbourg se consacrant à la taxonomie (genres Heteromeles, Pyracantha qu'il a introduit, Erythrocarpus, Merope, etc.).
Bibliographie
La bibliographie détaillée des articles parus avant 1816, notamment dans Magazin für die Botanik, Zurich, Ziegler und Sohne et Archiv für die Botanik Leipzig, est donnée dans Thesaurus literaturae botanicae omnium gentium: inde a rerum botanicarum de Georg August Pritze (1851)[3].
- J. J. Roemer et J. A. Roget, Systema vegetabilium secundum classes, ordines et genera. Editio nova, generibus inde ab editione XV (1835). 8. 11 p.
- Geschichte, Geographie und Statistik des Baierlandes /1. Bd., Geschichte des bairischen Volkes. Munich, Fleischmann, (1827)[4].
- Handbuch der allgemeinen Botanik : zum Selbststudium auf der Grundlage des natürlichen Systems / 1.|Munich, Fleischmann, (1835), /2 (1837), /3 (1840).
- Geographie und Geschichte der Pflanzen, Munich, E.A. Fleischmann, 1841[5]. 144 pages[6].
- Prospect familiarum naturalium regni vegetabilis synopses monographicae seu, Enumeratio omnium plantarum hucusque detectarum secundum ordines. Vimariae, Landes-Industrie-Comptoir, 1846-47 2 volumes[7].
- Familiarum naturalium regni vegetabilis synopses monographicae seu enumeratio omnium plantarum hucusque detetarum secundum ordines naturales, genera et species digestarum, additis diagnosibus, synonymis, navarumque vel minus cognitarum descriptionibus. Prospect. Fasc. I. Hesperides. Fasc. II. Peponiferarum. III. Rosiflorae. IV. Ensatae. Weimar, 1846. Archive
Anthologie
- Auguste Chevalier, Revue de botanique appliquée et d'agriculture coloniale : Les Toona's ou Cèdres bâtards. Paris, 1944[8].
« Le genre Toona a été séparé du g. Cedrela P. Brown (1756) par M. J. ROEMËR en 1846. Quelques années plus tôt ENDLICHER avait déjà créé dans le g. Cedrela une section Toona et G. DON distinguait ce groupe sous le nom de Cedrela spec. asiaticae. A la vérité les deux genres sont très voisins et s'ils n'étaient localisés l'un et l'autre dans des régions fort éloignées, il y aurait lieu de les réunir comme on le fait encore dans les publications botaniques anglaises BENTHAM, HOOKER et BAILLON n'admettent pas la séparation; par contre L. PIERRE dans la Flore de Cochinchine et HARMS dans le Piflanzenfamilien en sont partisans... »
Notes et références
Liens externes
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