Montcaret

commune française du département de la Dordogne

Montcaret est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.

Montcaret
Montcaret
L'église de Montcaret.
Administration
PaysDrapeau de la France France
RégionNouvelle-Aquitaine
DépartementDordogne
ArrondissementBergerac
IntercommunalitéCommunauté de communes de Montaigne Montravel et Gurson
Maire
Mandat
Jean-Thierry Lansade
2020-2026
Code postal24230
Code commune24289
Démographie
GentiléMontcaretois
Population
municipale
1 429 hab. (2021 en diminution de 0,14 % par rapport à 2015)
Densité84 hab./km2
Population
agglomération
2 481 hab. (2021)
Géographie
Coordonnées 44° 51′ 34″ nord, 0° 03′ 52″ est
AltitudeMin. 8 m
Max. 108 m
Superficie17,07 km2
TypeCommune rurale
Unité urbaineMontcaret
(ville-centre)
Aire d'attractionCommune hors attraction des villes
Élections
DépartementalesCanton du Pays de Montaigne et Gurson
LégislativesDeuxième circonscription
Localisation
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Montcaret

Géographie

Communes limitrophes

Montcaret est limitrophe de six autres communes.

Géologie et relief

Géologie

Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Montcaret est située dans le quatrième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de dépôts siliceux-gréseux et de calcaires lacustres de l'ère tertiaire[1].

Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant du Cénozoïque. La formation la plus ancienne, notée e6-7, se compose d'argiles à Palaeotherium, des argiles carbonatées silteuses versicolores à niveaux sableux (Bartonien supérieur à Priabonien inférieur continental). La formation la plus récente, notée CFp, fait partie des formations superficielles de type colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille « no 805 - Sainte-Foy-la-Grande » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[2],[3] et sa notice associée[4].

Carte géologique de Montcaret.

Relief et paysages

Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 8 mètres et 108 mètres[5],[6].

Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [7]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1],[8]. La commune est dans le Bergeracois, une région naturelle présentant un relief contrasté, avec les deux grandes vallées de la Dordogne et du Dropt séparées par un plateau plus ou moins vallonné, dont la pente générale s’incline doucement d’est en ouest. Ce territoire offre des paysages ouverts qui tranchent avec les paysages périgourdins. Il est composé de vignes, vergers et cultures[9],[10].

La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 17,07 km2[5],[11],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 17,68 km2[3].

Hydrographie

Réseau hydrographique

La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[14]. Elle est drainée par la Lidoire, l'Estrop, le ruisseau du Grand Rieu et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 24 km de longueur totale[15],[Carte 1].

La Lidoire, d'une longueur totale de 49,46 km, prend sa source dans la commune de Bosset et se jette en rive droite de la Dordogne en limite de Castillon-la-Bataille et Lamothe-Montravel, face à Mouliets-et-Villemartin[16],[17]. Elle borde la commune au nord-ouest sur deux kilomètres, face à Montpeyroux et Saint-Michel-de-Montaigne.

L'Estrop, d'une longueur totale de 17,8 km, prend sa source dans la commune de Port-Sainte-Foy-et-Ponchapt et se jette en rive droite de la Dordogne en limite de Saint-Antoine-de-Breuilh et de Saint-Seurin-de-Prats, face à Pessac-sur-Dordogne[18],[19]. Il marque la limite communale au sud-est sur près de cinq kilomètres, face à Vélines.

Autre affluent de rive droite de la Dordogne, le ruisseau du Grand Rieu prend sa source dans le sud-est de la commune et traverse son territoire en direction de l'ouest sur quatre kilomètres.

Gestion et qualité des eaux

Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Dordogne Atlantique ». Ce document de planification, dont le territoire correspond au sous‐bassin le plus aval du bassin versant de la Dordogne (aval de la confluence Dordogne - Vézère)., d'une superficie de 2 700 km2 est en cours d'élaboration. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[20]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [21].

La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

Climat

Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[22]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[23].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 807 mm, avec 11,7 jours de précipitations en janvier et 6,9 jours en juillet[24]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Port-Sainte-Foy-et-Ponchapt à 12 km à vol d'oiseau[25], est de 13,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 809,4 mm[26],[27]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[28].

Urbanisme

Typologie

Montcaret est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[29],[30],[31].Elle appartient à l'unité urbaine de Montcaret, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[32] et 2 481 habitants en 2021, dont elle est ville-centre[33],[34].La commune est en outre hors attraction des villes[35],[36].

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (73,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (80,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (37,1 %), cultures permanentes (25,1 %), forêts (18,2 %), prairies (9,3 %), zones urbanisées (8,3 %), terres arables (1,9 %)[37]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Prévention des risques

Le territoire de la commune de Montcaret est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage, et à un risque particulier : le risque de radon[38]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[39].

Risques naturels

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Estrop et la Lidoire. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1986, 1993, 1996, 1999, 2001 et 2005[40],[38]. Le risque inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du plan de prévention des risques inondation (PPRI) de la « vallée de la Dordogne », couvrant 9 communes et approuvé le , pour les crues de la Dordogne[41],[42].

Montcaret est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées : interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[43]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[44],[45].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Montcaret.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[46]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[47]. 95 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 4],[48].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1992, 2005 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[38].

Risque technologique

La commune est en outre située en aval du barrage de Bort-les-Orgues, un ouvrage de classe A[Note 5] situé dans le département de la Corrèze et faisant l'objet d'un PPI depuis 2009. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[50].

Risque particulier

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de Montcaret est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments[51].

Toponymie

La première partie du nom vient de l'occitan « mont » et Romain «mons» qui correspond à un lieu élevé[52]. Selon Albert Dauzat, la seconde partie proviendrait peut être de la racine pré-indo-européenne car- signifiant « pierre »[53], le tout correspondant alors à une hauteur pierreuse[52].

Pour Bénédicte Fénié, le lieu correspondrait au « mont de Caretus », d'après le nom d'un personnage gallo-romain[54].

En occitan, la commune porte le nom de Mont Caret[54].

Histoire

Montcaret, Mons carretum ou Mont des carrefours, est situé au carrefour de plusieurs voies romaines reliant Lyon (Lugdunum), Bordeaux (Burdigalia), Cahors (Divona) et Périgueux (Vesona).Au Ier siècle apr. J.-C. est bâtie une villa gallo-romaine détruite vers 275 par les Alamans. Reconstruite au siècle suivant, elle est dévastée par les Vandales au début du Ve siècle[55]. Un prieuré bénédictin se serait établi sur les lieux à l'époque mérovingienne[55]. Les moines y édifient une église au XIe siècle, réutilisant notamment des chapiteaux gallo-romains[55].

La première mention écrite connue du lieu remonte en l'an 1081 sous la forme latine Mons Caretus[52].

Le culte protestant établi dès 1541 dans la région de Sainte-Foy-la-Grande s’est profondément enraciné à Montcaret.

Lors des rébellions huguenotes, après huit jours de siège, la ville et le château de Montravel sont pris le par les troupes royales commandées par Charles, duc d'Elbeuf. La ville est brûlée, les femmes violées, les hommes tués[56],[57],[58].

En 1685, au moment de la révocation de l'Édit de Nantes, les registres attestent du fait que 80 % des habitants sont réformés. Le culte continue de façon clandestine sans discontinuité malgré plusieurs passages de troupes royales armées (1685 et 1757).

Dès 1750, la paroisse de Montcaret est mentionnée par le colloque des églises du Bas-Agenais. Une grange aménagée en temple est détruite sur ordre du roi en 1770. Le culte est rétabli légalement le .

En , 163 souscripteurs financent la construction du temple actuel pour un montant de 4 975 francs-or. La population protestante de la commune est estimée à environ un millier de personnes en 1840.

C'est également en 1827 que, lors du creusement d'un lavoir, une mosaïque de la villa gallo-romaine est mise au jour[52].

Politique et administration

Rattachements administratifs et électoraux

Dès 1790, la commune de Montcaret, typographiée Montcarret dans un premier temps, a fait partie dès sa création du canton de Lamothe qui dépendait du district de Mussidan jusqu'en 1795, date de suppression des districts. Lorsque ce canton est supprimé par la loi du 8 pluviôse an IX () portant sur la « réduction du nombre de justices de paix », la commune est rattachée au canton de Vélines dépendant de l'arrondissement de Bergerac[5].

Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du , ce canton disparaît aux élections départementales de mars 2015[59]. La commune est alors rattachée au canton du Pays de Montaigne et Gurson.

Intercommunalité

Début 2006, Montcaret intègre dès sa création la communauté de communes de Montaigne en Montravel. Celle-ci est dissoute au et remplacée au par la communauté de communes Montaigne Montravel et Gurson.

Administration municipale

La population de la commune étant comprise entre 500 et 1 499 habitants au recensement de 2017, quinze conseillers municipaux ont été élus en 2020[60],[61].

Liste des maires

Liste des maires successifs
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
Les données manquantes sont à compléter.
     
2000janvier 2007Jean-Claude Raboisson  
mars 2007mars 2014Daniel LachaizeSE[62] puis DVDRetraité
mars 2014[63]
(réélu en mai 2020[64])
En coursJean-Thierry Lansade  

Équipements et services publics

Justice

Dans le domaine judiciaire, Montcaret relève[65] :

Population et société

Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[66]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[67].

En 2021, la commune comptait 1 429 habitants[Note 6], en diminution de 0,14 % par rapport à 2015 (Dordogne : −0,41 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
179318001806182118311836184118461851
1 4501 6281 3221 1851 2641 1971 1621 1401 100
185618611866187218761881188618911896
1 1201 1011 1361 1201 1161 0561 0801 0771 071
190119061911192119261931193619461954
1 1591 2211 1381 1241 1491 2051 1421 1271 145
196219681975198219901999200620112016
1 0621 0451 0371 0711 0991 2191 3431 4261 445
2021--------
1 429--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[5] puis Insee à partir de 2006[68].)
Histogramme de l'évolution démographique

Cultes

Économie

Emploi

En 2015[69], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 621 personnes, soit 43,4 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (62) a diminué par rapport à 2010 (70) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 10,0 %.

Établissements

Au , la commune compte 182 établissements[70], dont 91 au niveau des commerces, transports ou services, trente-trois dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, vingt-huit dans la construction, dix-sept relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, et treize dans l'industrie[71].

Entreprises

Dans l'industrie, parmi les entreprises dont le siège social est en Dordogne, la société JLFD production (fabrication de carrosseries et remorques), implantée à Montcaret, se classe en 27e position quant au chiffre d'affaires hors taxes en 2015-2016, avec 9 425 k€[72]. Tous secteurs confondus parmi les cinquante premières entreprises de la Dordogne, elle se classe 30e, quant au chiffre d'affaires à l'exportation avec 1 500 k€[73].

Créée en 1992, l'entreprise « JLFD production » fabrique des vans spécifiques pour transporter les chevaux ainsi que des remorques de restauration rapide et emploie 75 salariés en 2018[74].

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

  • Église Saint-Pierre-ès-Liens.
  • Temple protestant de Montcaret, construit entre 1817 et 1822, à l'initiative du pasteur Schlick. Il remplace le temple construit au XVIe siècle et détruit sur ordre du roi en 1685[75]. Après la réorganisation du culte protestant en 1803, le temple redevient chef-lieu de consistoire regroupant neuf paroisses. Il témoigne de l'ancrage du protestantisme dans la vallée de la Dordogne depuis 1530[76].
  • Un important site archéologique, géré par le Centre des monuments nationaux, se trouve sur la commune. Une grande villa gallo-romaine mise au jour par l'abbé Delpeyrat puis Pierre-Martial Tauziac[77] a été fouillée entre 1922 et 1939 par Jules Formigé, qui mit au jour des thermes privés et de nombreuses mosaïques[78] dont celle d'une piscine, puis dans les années 1950 par Pierre Grimal qui dégagea aux abords de l'église d'autres parties de la villa et étudia sa chronologie[79]. Les vestiges du site, toujours visibles aujourd'hui, et le musée sont visitables toute l'année[80].

Personnalités liées à la commune

  • Abraham Marcon : présent au synode de Basse Guyenne à Bergerac en 1657. Pasteur de Montcaret en 1681. Il fait face à l’arrivée des frères récollets de Sainte-Foy qui s’installent à Montcaret en 1683 et mènent la confrontation théologique.
  • Jean Neveu Costebadie : natif également de Tonneins. Il est le neveu de Jean. Étudiant à Montauban en 1665 puis à Genève en 1666-1667. Il est ordonné pasteur en 1668. Il est ministre en Corrèze de 1669 à 1683. Il se marie en 1673 une première fois. Il est nommé pasteur de Montcaret en 1683. La même année, il pratique l’imposition des mains à Jean Briffaut, reçu ministre au synode de 1683. Il est ministre de Beaumont du Périgord en 1685. Il est autorisé à s’exiler en Angleterre en compagnie de son épouse et de deux de ses enfants en bas âge. Il est ensuite ministre de l’église de Londres jusqu’en 1696. Il épouse en secondes noces une anglaise nommée Rebecca Humphrey.
  • Henri de Vernejoul (1889-1969), est un officier général français né à Montcaret. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il commande la 5e division blindée (5e DB) lors de la Libération de la France et de l'Alsace en 1944-1945.
  • Robert de Vernejoul (1890-1992), chirurgien, né à Montcaret.

Pour approfondir

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Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes
  • Cartes

Références

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