Montlaur (Aveyron)

commune française du département de l'Aveyron

Montlaur est une commune française située dans le département de l'Aveyron, en région Occitanie.

Montlaur
Montlaur (Aveyron)
Mairie de Montlaur.
Administration
PaysDrapeau de la France France
RégionOccitanie
DépartementAveyron
ArrondissementMillau
IntercommunalitéCommunauté de communes Monts, Rance et Rougier
Maire
Mandat
Patrick Rivemale
2020-2026
Code postal12400
Code commune12154
Démographie
GentiléMontlaurais(e)
Population
municipale
646 hab. (2021 en augmentation de 2,54 % par rapport à 2015)
Densité16 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 52′ 48″ nord, 2° 50′ 04″ est
AltitudeMin. 330 m
Max. 681 m
Superficie41,57 km2
Unité urbaineCommune rurale
Aire d'attractionSaint-Affrique
(commune de la couronne)
Élections
DépartementalesCanton des Causses-Rougiers
LégislativesTroisième circonscription
Localisation
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Montlaur
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Montlaur

Géographie

Localisation

La commune constitue une fraction méridionale du Massif central. Elle se trouve sur la rive gauche du Dourdou de Camarès en plein cœur du Rougier de Camarès.

Hydrographie

Réseaux hydrographique et routier de Montlaur.

La commune est drainée par le Dourdou de Camarès, le Grauzou, le Riaudou, le ruisseau de Gommaric, le Durre, le ravin de Grézals, le ravin de la Pomière, le ravin de Pari, le ravin du Puech Long, le ruisseau de Combe Cave, le ruisseau de la Gamasse, le ruisseau de Mauriac, le ruisseau de Pestort, par divers petits cours d'eau[1].

Le Dourdou de Camarès, d'une longueur totale de 86,8 km, prend sa source dans la commune de Murat-sur-Vèbre (81) et se jette dans le Tarn à Saint-Izaire, après avoir arrosé 13 communes[2].

Le Grauzou, d'une longueur totale de 14,1 km, prend sa source dans la commune de Gissac et se jette dans le Dourdou de Camarès à Vabres-l'Abbaye, après avoir arrosé 4 communes[3].

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne et est dans la région climatique Sud-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 000 à 1 500 mm, minimale en été, maximale en automne[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 897 mm, avec 10,9 jours de précipitations en janvier et 4,9 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 12,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 705,4 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Statistiques 1991-2020 et records MONTLAUR (12) - alt : 374m, lat : 43°53'30"N, lon : 2°50'10"E
Records établis sur la période du 01-05-2002 au 02-11-2023
Moisjan.fév.marsavrilmaijuinjui.aoûtsep.oct.nov.déc.année
Température minimale moyenne (°C)1,20,42,65,58,612,614,41411,19,15,21,77,2
Température moyenne (°C)4,64,9811,214,619,221,421,117,513,88,95,312,5
Température maximale moyenne (°C)8,19,413,316,820,525,928,428,123,918,612,68,917,9
Record de froid (°C)
date du record
−11,4
18.01.13
−11,3
27.02.18
−13,3
01.03.05
−6,5
08.04.21
−1,6
07.05.19
3
03.06.06
7,2
16.07.16
5,4
31.08.10
1,4
20.09.10
−4,2
30.10.12
−9,4
18.11.07
−10,6
21.12.09
−13,3
2005
Record de chaleur (°C)
date du record
16,5
13.01.04
23,3
26.02.19
25,5
20.03.05
29,9
29.04.05
32,7
22.05.22
39
21.06.03
38,5
18.07.23
41,2
23.08.23
36
04.09.05
32
01.10.23
23,8
06.11.15
19,5
08.12.10
41,2
2023
Précipitations (mm)73,547,95772,267,747,240,147,349,97169,861,8705,4
Source : « Fiche 12154003 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/11/2023 dans l'état de la base


Milieux naturels et biodiversité

Espaces protégés

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[9]. Dans ce cadre, la commune fait partie d'un espace protégé, le Parc naturel régional des Grands Causses, créé en 1995, d'une superficie de 327 937 ha, et s'étendant sur 97 communes. Ce territoire rural habité, reconnu au niveau national pour sa forte valeur patrimoniale et paysagère, s’organise autour d’un projet concerté de développement durable, fondé sur la protection et la valorisation de son patrimoine[10],[11],[12].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal de Montlaur comprend quatre ZNIEFF de type 1[Note 1],[13] :

  • les « Ravins autour de Campalviès » (920,3 ha), couvrant 3 communes du département[14]
  • le « Rougier de la Vigne vieille » (25,1 ha), couvrant 2 communes du département[15] ;
  • le « Rougier du camp de la Lèbre » (7,4 ha), couvrant 2 communes du département[16] ;
  • les « Rougiers de Verrières » (1 437 ha), couvrant 4 communes du département[17].

et une ZNIEFF de type 2[Note 2],[13], le « Rougier de Camarès » (56 714 ha), qui s'étend sur 33 communes dont 32 dans l'Aveyron et 1 dans l'Hérault[18].

Urbanisme

Typologie

Montlaur est une commune rurale[Note 3],[19]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[I 1],[20].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Affrique, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 16 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 2],[I 3].

Occupation des sols

Infrastructures et occupation des sols de la commune de Montlaur.

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (85,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (86,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (64,6 %), zones agricoles hétérogènes (16,4 %), forêts (11,8 %), prairies (4,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,3 %), zones urbanisées (0,9 %)[21].

Planification

La loi SRU du a incité fortement les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document essentiel d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle. La commune est dans le territoire du SCoT du Parc naturel régional des Grands Causses, approuvé le vendredi par le comité syndical et mis à l’enquête publique en . La structure porteuse est le Pôle d'équilibre territorial et rural du PNR des Grands Causses, qui associe huit communautés de communes, notamment la communauté de communes Monts, Rance et Rougier, dont la commune est membre[22].

La commune disposait en 2017 d'une carte communale approuvée et un plan local d'urbanisme était en élaboration[23].

Risques majeurs

Le territoire de la commune de Montlaur est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), feux de forêts et séisme (sismicité très faible).Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à deux risques particuliers, les risques radon et minier[24],[25].

Risques naturels

Zones inondables de la commune de Montlaur.

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement du Dourdou de Camarès. Les dernières grandes crues historiques, ayant touché plusieurs parties du département, remontent aux 3 et (dans le bassin du Lot, de l'Aveyron, du Viaur et du Tarn) et au (bassins de la Sorgues et du Dourdou)[26]. Ce risque est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du Plan de prévention du risque inondation (PPRI) du bassin du « Dourdou de Camarès amont»[27], approuvé le [28].

Le Plan départemental de protection des forêts contre les incendies découpe le département de l’Aveyron en sept « bassins de risque » et définit une sensibilité des communes à l’aléa feux de forêt (de faible à très forte). La commune est classée en sensibilité forte[29].

Risques technologiques

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[30].

Risques particuliers

La commune est concernée par le risque minier, principalement lié à l’évolution des cavités souterraines laissées à l’abandon et sans entretien après l’exploitation des mines[31].

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon le dossier départemental des risques majeurs du département établi en 2013, la commune de Montlaur est classée à risque moyen à élevé[32]. Un décret du a modifié la terminologie du zonage définie dans le code de la santé publique[33] et a été complété par un arrêté du portant délimitation des zones à potentiel radon du territoire français. La commune est désormais en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[34].

Histoire

Moyen Âge

En , un des lieutenants du roi de France, le comte de Vendôme, s’empare de Roquecésière et pénètre dans le Camarès. Pour l’en chasser, huit mois après, le sénéchal anglais Thomas de Wetehale vient lui offrir le combat. Les troupes se rencontrèrent dans les plaines de Montlaur. Les Anglais furent taillés en pièces. Le sénéchal anglais tomba grièvement blessé. Transporté au château de Montlaur, il y mourut et fut enseveli dans l’église ().

Époque moderne

Époque contemporaine

Le canal de Montlaur

18682008 : durant les cent quarante années de cette longue période, le canal de Montlaur n’a cessé de mettre à la disposition des sociétaires, agriculteurs ou jardiniers, l’eau nécessaire à leurs cultures notamment durant les périodes de canicule.

La gestation conduit à l’aboutissement d’une longue confrontation entre Hyppolite Barascud, figure politique du Saint-Affricain, grand initiateur des projets d’irrigation dans la région, encore surnommé « le buveur d’eau » et les agriculteurs regroupés autour des édiles municipaux, rapidement fédérés en association. La rivière Dourdou dans laquelle est prélevée l’eau du canal traverse et sépare la plaine de Montlaur en deux parties géographiquement décalées. La plaine rive droite débute en amont par rapport à celle de la rive gauche où est situé le village.

Il fut d’abord question d’équiper la rive gauche pour laquelle H. Barascud obtint le droit d’eau. Les agriculteurs, soupçonnant le côté mercantile de ce projet se concertèrent pour éviter d’être grugés pendant que les propriétaires de la rive droite (souvent les mêmes) envisageaient l’irrigation de cette rive. Après de nombreux tâtonnements, l’idée germa de regrouper les deux projets. C’est ainsi qu’il fut décidé de ne créer qu’une seule prise en rivière prolongée par un canal rive droite formant tronc commun jusqu’au droit du village où il se subdiviserait en deux branches, une se poursuivant rive droite, l’autre destinée à la rive gauche après avoir franchi la rivière. Voilà l’obstacle, comment traverser ? Trois options se présentaient :

  1. Créer un siphon dans la rivière, solution relativement peu onéreuse mais très difficile à faire fonctionner dans le temps à cause des obstructions fréquentes inévitables; elle fut aussitôt abandonnée.
  2. Construire un aqueduc comme il y en existe de nombreux sur le parcours, il aurait été seulement plus important mais présentait une certaine fragilité au regard des crues de la rivière ; la solution ne fut pas retenue.
  3. Créer un pont canal.

À l’époque, il n’y avait, pour franchir le Dourdou, que les ponts de Camarès et de Vabres. À Montlaur, on traversait à gué ou en empruntant une passerelle piétonne qui avait la fâcheuse manie d’être emportée par les crues ! Le surcoût de l’ouvrage donna à réfléchir. Mais disposer d’un pont charretier utilisable par tous temps présentait de tels avantages que cette solution emporta l’adhésion d’autant que la municipalité décida de participer à l’investissement en aliénant la quasi-totalité des terrains communaux afin que l’ensemble des usagers puisse emprunter le pont sans avoir à acquitter de droit de péage.

Donc, les tractations avec H. Barascud débutèrent en 1863 et se poursuivirent jusqu’à la création, le , du syndicat unique regroupant rive droite et rive gauche dont l’objet était de créer le canal d’irrigation des plaines de Montlaur et d’en assurer le fonctionnement. Enfin, le , conformément à la loi du , le Préfet de l’Aveyron approuva le premier décret portant création de l’Association Syndicale Autorisée (ASA) canal de Montlaur ayant pour but « d’assurer l’exécution, l’entretien et la conservation des canaux d’arrosage entrepris ou à entreprendre sur les deux rives de la rivière. »

Les travaux débutèrent fin 1865 par la création de la prise en rivière au lieudit Moulin Vieux et le creusement du canal rive droite. La construction du pont long de 74,80 m comportant 5 arches en anse de panier, incluant le passage du canal débuta le et la dernière clé de voute fut posée en pour une mise en service à la fin de cette même année. À peine 18 mois ont été nécessaires pour créer ce bel ouvrage en pierres de taille de grès rose provenant de carrières locales, à la facture particulièrement soignée.

Le canal commença à fonctionner dans sa totalité à partir de la campagne d’arrosage 1869 et l’arrêté de réception définitif, marquant son existence légale, fut approuvé le par le préfet de l’Aveyron. Rive droite, le canal se termine au rocher des Cadenettes et rive gauche au Moulin Neuf. La longueur du tronc commun est de 2,430 km, celle de la rive droite 2,520 km et celle de la rive gauche 5,410 km soit un total de 10,360 km. Hormis une faible subvention de l’État et la participation de la commune représentant à peine dix pour cent de l’investissement total, le financement fut entièrement supporté par les sociétaires qui, pour certains, durent lourdement s’endetter. La totalité des emprunts contractés auprès d’une trentaine de prêteurs privés de la région fut remboursée en 1875. Par contre, le prix des terres arrosables se trouva immédiatement multiplié par deux ou trois… et leur utilisation s’adapta pour tenir compte de la nouvelle assurance anti-sècheresse. Outre l’intensification des cultures vivrières, l’irrigation permit la création de prairies artificielles et la constitution d’importants stockages de nourriture pour les troupeaux d’ovins d’où la répercussion sur la production de Roquefort et des ressources correspondantes.

Depuis sa mise en service, l’exploitation du canal se poursuit sur les bases définies par l’arrêté de constitution de l’ASA de 1868. Bien que les méthodes de culture et d’irrigation aient évolué avec la mécanisation apparue après la Seconde Guerre mondiale entraînant une nette diminution de la quantité d’eau consommée, son utilité ne se dément pas notamment pour les jardiniers qui en bénéficient largement. C’est ainsi qu’une assemblée de syndics, élus et renouvelés annuellement par tiers lors de l’assemblée annuelle des propriétaires, gère et assure l’entretien des installations afin que le service de l’eau soit assuré dans de bonnes conditions. Soucieux de limiter le montant des cotisations annuelles à la stricte nécessité il a été décidé, depuis une dizaine d’années, de faire appel au bénévolat pour procéder aux opérations annuelles de curage et, chaque printemps, une trentaine de volontaires s’emploie à cette tache.

Malgré cela, quelques opérations sortant de ce cadre ont nécessité, au début des années 2000, l’établissement d’un projet conséquent de réparation et de réhabilitation d’ouvrages tout au long du parcours. Pour ce faire, l’ASA a sollicité et obtenu à hauteur de 75 % le concours financier de différents organismes intéressés à la conservation du patrimoine, le solde restant à la charge des sociétaires. Les travaux sont à ce jour entièrement exécutés.

Divers

  • Annexion de Briols.
  • 2011 : réouverture au grand public de l'Église de Briols, fermé depuis 1996 (environ 15 ans).
  • En 2012, le maire, Francis Castan, reçoit une Marianne d'or[35] pour son action en faveur de l'école du village.

Politique et administration

Découpage territorial

La commune de Montlaur est membre de la communauté de communes Monts, Rance et Rougier[I 4], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Belmont-sur-Rance. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[36].

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Millau, au département de l'Aveyron et à la région Occitanie[I 4]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton des Causses-Rougiers pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 4], et de la troisième circonscription de l'Aveyron pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[37].

Élections municipales et communautaires

Élections de 2020

Le conseil municipal de Montlaur, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal à deux tours[38] avec candidatures isolées ou groupées et possibilité de panachage[39]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 15. Sur les trente candidats en lice[40], quinze sont élus dès le premier tour, le , correspondant à la totalité des sièges à pourvoir, avec un taux de participation de 48,05 %[41].Patrick Rivemale, maire sortant, est réélu pour un nouveau mandat le [42].

Dans les communes de moins de 1 000 habitants, les conseillers communautaires sont désignés parmi les conseillers municipaux élus en suivant l’ordre du tableau (maire, adjoints puis conseillers municipaux) et dans la limite du nombre de sièges attribués à la commune au sein du conseil communautaire[43]. Trois sièges sont attribués à la commune au sein de la communauté de communes Monts, Rance et Rougier[44].

Liste des maires

Liste des maires successifs
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
avant 19951995Paul Vergely  
19952014Francis Castan Chargé de mission
mars 2014en coursPatrick Rivemale[45],[46] Ancien agriculteur exploitant
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[47]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[48].

En 2021, la commune comptait 646 habitants[Note 5], en augmentation de 2,54 % par rapport à 2015 (Aveyron : +0,17 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
179318001821183118361841184618511856
3753471 4201 324793749857882829
186118661872187618811886189118961901
8709139119601 0741 0851 0821 0561 014
190619111921192619311936194619541962
1 0151 022919878846799764753761
196819751982199019992006201120162021
657608557556581667636628646
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[49] puis Insee à partir de 2006[50].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie

Revenus

En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 306 ménages fiscaux[Note 6], regroupant 660 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 260 [I 5] (20 640  dans le département[I 6]).

Emploi

Taux de chômage
Division200820132018
Commune[I 7]5,7 %3,6 %8,3 %
Département[I 8]5,4 %7,1 %7,1 %
France entière[I 9]8,3 %10 %10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 390 personnes, parmi lesquelles on compte 76,1 % d'actifs (67,8 % ayant un emploi et 8,3 % de chômeurs) et 23,9 % d'inactifs[Note 7],[I 7]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui du département, mais inférieur à celui de la France.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Saint-Affrique, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 1],[I 10]. Elle compte 209 emplois en 2018, contre 240 en 2013 et 236 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 267, soit un indicateur de concentration d'emploi de 78 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 56,4 %[I 11].

Sur ces 267 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 104 travaillent dans la commune, soit 39 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 76,6 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,4 % les transports en commun, 10,9 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 12 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].

Activités hors agriculture

Secteurs d'activités

105 établissements[Note 8] sont implantés à Montlaur au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 9],[I 14].

Secteur d'activitéCommuneDépartement
Nombre%%
Ensemble105100 %(100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
2826,7 %(17,7 %)
Construction1514,3 %(13 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
2120 %(27,5 %)
Information et communication21,9 %(1,5 %)
Activités financières et d'assurance11 %(3,4 %)
Activités immobilières54,8 %(4,2 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
1413,3 %(12,4 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
76,7 %(12,7 %)
Autres activités de services1211,4 %(7,8 %)

Le secteur de l'industrie manufacturière, des industries extractives et autres est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 26,7 % du nombre total d'établissements de la commune (28 sur les 105 entreprises implantées à Montlaur), contre 17,7 % au niveau départemental[I 15].

Entreprises

Les trois entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[51] :

  • SARL Cauquil Et Fils, commerce de gros (commerce interentreprises) de matériel agricole (5 054 k€)
  • Vieu Holding, activités des sociétés holding (389 k€)
  • Le Hameau Des Genets, hébergement touristique et autre hébergement de courte durée (177 k€)

Agriculture

La commune est dans les Monts de Lacaune, une petite région agricole occupant le sud du département de l'Aveyron[52]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 10] sur la commune est l'élevage d'ovins ou de caprins[Carte 2].

1988200020102020
Exploitations44302725
SAU[Note 11] (ha)2 4062 3482 3982 330

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 44 lors du recensement agricole de 1988[Note 12] à 30 en 2000 puis à 27 en 2010[54] et enfin à 25 en 2020[Carte 3], soit une baisse de 43 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 51 % de ses exploitations[55],[Carte 4]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué de 2 406 ha en 1988 à 2 330 ha en 2020[Carte 5]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 55 à 93 ha[54].

Culture et festivités

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Personnalités liées à la commune

Bibliographie

  • (oc + fr) Christian-Pierre Bedel (préf. Albert Aliès), Bèlmont : Montlaur, Monés-Proencós, Murasson, Reborguil, Sent-Sever / Christian-Pierre Bedel e los estatjants del canton de Bèlmont, Rodez, Mission départementale de la culture, coll. « Al canton », , 256 p., ill., couv. ill. ; 28 cm (ISBN 2-907279-44-0, ISSN 1151-8375, BNF 37108934)

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Références

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Autres sources

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