Mustafa Atici
Mustafa Atici, né le à Elbistan (Turquie ; naturalisé suisse en 2001 à Bâle), est une personnalité politique suisse, membre du Parti socialiste.
Mustafa Atici | |
![]() Portait officiel, 2023. | |
Fonctions | |
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Conseiller d'État du canton de Bâle-Ville | |
– en attente de prise de fonction | |
Prédécesseur | Beat Jans |
Conseiller national | |
– | |
Législature | 51e |
Groupe politique | socialiste (S) |
Commission | CSEC |
Député au Grand Conseil du canton de Bâle-Ville | |
– | |
Législature | 2005-2009 à 2017-2021 |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Elbistan (Turquie) |
Nationalité | suisse et turque |
Parti politique | Parti socialiste |
Profession | entrepreneur |
Résidence | Bâle |
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Il est député du canton de Bâle-Ville au Conseil national de 2019 à 2023 et élu en au Conseil d'État du canton de Bâle-Ville.
Biographie
D'origine kurde[1] (il est binational turco-suisse depuis 2001[2],[3],[4]) et de confession alévie[5], Mustafa Atici est le quatrième enfant d'une famille de onze personnes[6]. Après l'école primaire à Elbistan, puis l'école secondaire inférieure à Gaziantep, il poursuit des études secondaires supérieures à Istanbul. De 1985 à 1987, il suit une école préparatoire à l'entrée à l'université, puis étudie pendant quatre ans l'ingénierie industrielle à l'Université Gazi d'Ankara, dont il sort diplômé en 1991[7].
Il arrive en Suisse en 1992 pour suivre des études en sciences économiques à l'Université de Bâle, couronnées par un master de l'Institut européen en 1998. Après avoir ouvert le premier kebab de la ville en 1996[8], il crée plusieurs entreprises dans la restauration, qui tiennent notamment des stands au Parc Saint-Jacques[9],[10], et travaille également dans l'import-export[7]. Il est le premier à ouvrir un
Mustafa Atici est marié et père de deux enfants[6]. Il habite à Bâle.
Parcours politique
Il adhère en 2001, année de sa naturalisation suisse[4], au Parti socialiste du canton de Bâle-Ville[11]. Il entre quatre ans plus tard, en 2005, au Grand Conseil du canton de Bâle-Ville[12]. Il y est réélu à deux reprises, en 2009 et 2013. Il occupe par ailleurs depuis 2015 le poste de président du mouvement PS Migrants Suisse[13].
Il est élu au Conseil national en décembre 2019, après trois tentatives infructueuses[4]. Il siège dans la Commission de la science, de l'éducation et de la culture (CSEC)[14].
En février 2020, la WOZ révèle qu'il fait l'objet d'une enquête pénale en Turquie pour soutien au terrorisme[9],[15]. Mustafa Atici a qualifié les accusations d'absurdes et fantaisistes[4].
Il se déclare candidat en à la succession d'Alain Berset au Conseil fédéral[16], mais retire sa candidature quelques jours après celle de Beat Jans[17].
Lors des élections fédérales de 2023, le canton de Bâle-Ville perd un siège au Conseil national. Candidat à sa réélection, Mustafa Atici n'est pas réélu[18]. Il se déclare peu après candidat pour l'élection complémentaire au Conseil d'État bâlois[19]. Arrivé à la première place au premier tour, le , devant le libéral-radical Luca Urgese (24 500 voix contre 20 700)[20], il est élu au second par 25 198 voix, contre 22 228 à son principal adversaire, et prend ses fonctions le [21].
Positionnement politique
Il se profile en particulier sur les questions de formation et d'égalité des chances[22],[23].
Notes et références
Liens externes
- (de) Site officiel
- Ressources relatives à la vie publique :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- Profil Smartvote : 2023