Nicolas Meizonnet

homme politique français

Nicolas Meizonnet, né le à Nîmes (Gard), est un homme politique français.

Nicolas Meizonnet
Illustration.
Nicolas Meizonnet en 2019.
Fonctions
Député français
En fonction depuis le
(4 ans, 3 mois et 23 jours)
Élection18 juin 2017 (suppléant)
Réélection19 juin 2022
Circonscription2e du Gard
LégislatureXVe et XVIe (Cinquième République)
Groupe politiqueNI (2017-2022)
RN (depuis 2022)
PrédécesseurGilbert Collard
Conseiller départemental du Gard

(6 ans, 2 mois et 25 jours)
AvecBéatrice Pruvot
Élection29 mars 2015
CirconscriptionCanton de Vauvert
Groupe politiqueFN puis RN
PrédécesseurJean Denat
SuccesseurBruno Pascal
Biographie
Nom de naissanceNicolas Jérôme Grégoire Meizonnet-Bérenguier
Date de naissance (40 ans)
Lieu de naissanceNîmes (France)
NationalitéFrançaise
Parti politiqueFN/RN
Diplômé deUniversité Montpellier-II
ProfessionIngénieur

Membre du Rassemblement national, il devient député de la 2e circonscription du Gard en 2020 à la suite de la démission de Gilbert Collard dont il était le suppléant, ce dernier ayant été élu au Parlement européen. Il est réélu député dans la même circonscription lors des élections législatives de 2022. Depuis sa réélection, il siège au sein du groupe RN et est membre de la commission des Affaires économiques de l'Assemblée nationale.

Biographie

Famille et carrière professionnelle

Né le à Nîmes[1],[2], Nicolas Jérôme Grégoire Meizonnet-Bérenguier[3] (dit Meizonnet) est le fils de Jean-Louis Meizonnet, médecin généraliste, conseiller municipal RN de Vauvert et conseiller régional d'Occitanie[4].

Après avoir fait ses classes au lycée Montaury (aujourd'hui Albert-Camus) de Nîmes[5], il suit des études à l'université Montpellier-II[6][source insuffisante] et devient ingénieur en informatique[7],[8]. Il suit un master 1 en psychologie clinique en 2019[9].

En 2020, il épouse la soprano Valentine Lemercier[10].

Parcours politique

Il adhère au Front national en 2011[11]. En 2012, il devient assistant parlementaire de Gilbert Collard ; il l'interroge régulièrement dans une émission intitulée Debout les mots et diffusée sur sa chaîne YouTube[12].

Il se présente aux élections municipales de 2014 à Vauvert sur la liste conduite par son père, mais n'est pas élu[13]. Il devient toutefois conseiller municipal courant 2014[14].

En , il bat Jean Denat et Pascale Fortunat-Deschamps et est élu conseiller départemental dans le canton de Vauvert, en tandem avec Béatrice Pruvot[15]. Son suppléant est Thierry Cortès[8], président de l'association Valeurs et Vérités qui organise des conférences sur le secteur[16]. Le suivant, lors de l’élection à la présidence du conseil départemental du Gard, il recueille quatre suffrages[17].

En 2017, il devient suppléant de Gilbert Collard à l'Assemblée[18], puis prend la tête de la fédération du Gard du FN[7]. Alors que Gilbert Collard lui succède en , il affirme avoir « pris [s]es distances avec le monde politique »[19].

Gilbert Collard ayant été élu aux élections européennes de , il doit le remplacer comme député de la deuxième circonscription du Gard, mais après l’éventuel rejet des recours formés contre la validité des européennes[7],[20]. Renonçant à son mandat d'élu vauverdois, Nicolas Meizonnet affirme à cette occasion vouloir travailler à l'inscription de la culture camarguaise au patrimoine culturel immatériel[21]. Sa prise de fonction est cependant retardée en raison du dépôt par le Parti animaliste d'un recours portant sur les résultats de sa liste lors des européennes[22]. Le , le Conseil constitutionnel rejette le recours contre les élections européennes[23]. Il devient finalement député le , après le rejet du dernier recours qui pendait[24],[25]. Il intègre la commission de la Défense nationale et des Forces armées[26].

En , à nouveau candidat à la présidence du conseil départemental, il recueille trois voix[27]. Lors des élections départementales de l’année suivante, candidat à sa réélection dans le canton de Vauvert en binôme avec Carole Calba-Schwartz, il est battu par les candidats de gauche Pascale Fortunat-Deschamps et Bruno Pascal, avec 49 % des suffrages exprimés au second tour, dans un contexte de forte abstention (62,7 %)[28].

En 2022, il se représente aux élections législatives[29], mais son ancien mentor Collard préfère soutenir son gendre[30], le candidat de Reconquête Anthony Leroy[31]. Il arrive néanmoins en tête du premier tour, se retrouvant en duel face à Yvan Lachaud au second[32], et bat ce dernier au second. Sa suppléante est la manadière Caroline Devaux[33].

Positionnement

De sensibilité identitaire et conservatrice, Nicolas Meizonnet s'affiche comme un « libéral modéré »[34] et se réclame de la « droite nationale » et a effectué des tentatives de rapprochement avec la droite locale du Gard[7].

Il a participé en 2013 aux manifestations contre la légalisation du mariage entre personnes de même sexe, engagement qu'il revendique dix ans plus tard[35].

Références

Liens externes

Sur les autres projets Wikimedia :

🔥 Top keywords: Wikipédia:Accueil principalCookie (informatique)Nouvelle-CalédonieSpécial:RechercheJudith GodrècheLes Douze Coups de midiGreta GerwigLa Chronique des BridgertonJean-Michel JarreFrancis Ford CoppolaYasukeN'Golo KantéÉmilie DequenneMaurice Barthélemy (acteur)Mohamed AmraKanakZaho de SagazanChatGPTAudrey FleurotMegalopolis (film)Joséphine JapyRobert FicoFichier:Cleopatra poster.jpgSlimane (chanteur)HPI (série télévisée)La Planète des singes (franchise)Kylian MbappéWillem DafoeAnya Taylor-JoySondages sur les élections européennes de 2024Prise d'otages d'OuvéaFrançois CivilConjecture de GoldbachMeryl StreepChiara MastroianniMarcello MastroianniCarlos TavaresFranceJordan Bardella