Pascal Terrasse

haut fonctionnaire et homme politique français

Pascal Terrasse
Illustration.
Pascal Terrasse en 2012.
Fonctions
Conseiller général puis départemental de l'Ardèche
En fonction depuis le
(30 ans et 27 jours)
Élection27 mars 1994
Réélection29 mars 2015
27 juin 2021
CirconscriptionCanton de Bourg-Saint-Andéol
PrédécesseurMax Carrière
Député français

(19 ans, 9 mois et 11 jours)
Élection1er juin 1997
Réélection16 juin 2002
17 juin 2007
17 juin 2012
LégislatureXIe, XIIe, XIIIe et XIVe (Cinquième République)
Groupe politiqueSOC (1997-2007)
SRC (2007-2016)
SER (2016-2017)
PrédécesseurAmédée Imbert
SuccesseurHervé Saulignac
Président du conseil général de l'Ardèche

(6 ans, 8 mois et 14 jours)
PrédécesseurMichel Teston
SuccesseurHervé Saulignac
Biographie
Date de naissance (59 ans)
Lieu de naissanceBagnols-sur-Cèze, France
NationalitéFrançaise
Parti politiquePS
Diplômé deLicence de droit
ProfessionInspecteur général de l'administration du développement durable (IGADD)

Pascal Terrasse
Députés de l'Ardèche

Pascal Terrasse, né le à Bagnols-sur-Cèze (Gard), est un haut fonctionnaire et un homme politique français, membre du Parti socialiste, député de l'Ardèche de 1997 à 2017 et président du conseil général de l'Ardèche de 2006 à 2012. En 2017, il quitte la politique locale en ne se portant pas candidat aux élections législatives, afin d'intégrer l'équipe de campagne d'Emmanuel Macron.

Il est inspecteur général du développement durable depuis . Il exerce les fonctions de directeur de la Stratégie et de la communication au sein d’un Établissement public national Cerema depuis .

Biographie

Après des études de droit, Pascal Terrasse devient chef de cabinet de Robert Chapuis, secrétaire d’État à l’enseignement technique de 1989 à 1993. Il prend ensuite la direction d’une maison de retraite mutualiste.

En 1997, à l’âge de trente deux ans, Pascal Terrasse est élu député de la 1re circonscription de l'Ardèche avec 59,23 % des voix, et compte alors parmi les plus jeunes membres du Palais Bourbon. Il fait partie du groupe socialiste. Il conserve parallèlement le mandat de conseiller général du canton de Bourg-Saint-Andéol, où il est élu depuis 1994. Le , il est élu à nouveau député pour la XIIe législature (2002-2007).

À l’occasion de son premier mandat à l’Assemblée nationale, Pascal Terrasse a été responsable de la réforme de la loi de 1975 sur les institutions sociales et médico-sociales, puis rapporteur lors des débats relatifs à l'allocation personnalisée d’autonomie (APA). Il devient membre de la Commission des finances. Pascal Terrasse est désigné, en 2005, secrétaire national du Parti socialiste chargé des questions de santé.

En 2006, à la suite de la démission de Michel Teston, Pascal Terrasse est élu président du conseil général de l'Ardèche.

En 2007, il est réélu député de la 1re circonscription de l'Ardèche avec 61,67 % des voix. Il est nommé par le président de l'Assemblée nationale, sous cette législature, membre des conseils de surveillance du fonds de financement de l’allocation personnalisée d’autonomie, de l’Agence centrale des organismes de sécurité sociale, de la Caisse nationale de l'assurance vieillesse des travailleurs salariés et du Conseil d'orientation des retraites.

Il est également membre du conseil d'administration de la caisse de retraite complémentaire Ircantec et intervient, depuis 2010, à Sciences Po Paris.

Pascal Terrasse préside la commission d'information locale de la centrale nucléaire de Cruas depuis 2006. Il est à l'origine de la création de « Territoire Rhône », établissement public territorial du bassin du Rhône qui a porté le projet de la voie verte « Du Léman à la mer » et du plan Rhône mené par la Compagnie nationale du Rhône. En outre, il préside le syndicat mixte chargé de la réalisation de la réplique de la Grotte Chauvet.

En janvier 2011, Pascal Terrasse est opposé aux projets visant à l'exploration et l'exploitation des gaz de schiste[1],[2].

Au sein de l'équipe de campagne de François Hollande, il est chargé d'animer les questions liées au tourisme. Il a également été auditeur de la 5e session du cycle des hautes études pour le développement économique (CHEDE) et membre du conseil d'administration.

En juin 2012, Pascal Terrasse est réélu député dans sa circonscription avec 67,20 % des suffrages. Il est nommé rapporteur spécial du budget des collectivités locales. Le Parti socialiste le désigne secrétaire national chargé de la protection sociale la même année. Proche de Vincent Peillon, il anime au sein du groupe socialiste la sensibilité « Espoir à gauche ».

Pour se conformer au non-cumul des mandats, il démissionne de la présidence du conseil général de l'Ardèche le [3].

En 2013, Pascal Terrasse est élu secrétaire général parlementaire de l'Assemblée parlementaire de la francophonie (APF) au terme des 39e assises annuelles se tenant à Abidjan.

En mars 2015, il est élu conseiller départemental[4] du canton de Bourg-Saint-Andéol[5] en tandem avec Christine Malfoy[6]. Ils ont pour suppléants Bernard Chazaut et Patricia Tissot-Daubery[7].

En octobre de la même année, il est nommé par le Premier ministre, Manuel Valls, parlementaire en mission[8] afin de rendre un rapport sur l'économie collaborative. Le , il remet officiellement son rapport[9] dans lequel il formule 19 propositions pour accompagner ce secteur[10].

Jusqu'à fin 2016, il se disait proche d'Emmanuel Macron, avant que celui-ci ne se déclare candidat du mouvement En marche !, pour l'élection présidentielle de 2017[11]. Cette année-là, il renonce à être candidat pour les élections législatives[12], afin d'intégrer l'équipe de campagne du candidat à la présidentielle Emmanuel Macron, et malgré avoir annoncé l'année précédente qu'il ne le soutiendrait pas s'il faisait cavalier seul[13].

Sur décision du conseil des ministres et après avis favorable émis par la commission chargée d'apprécier l'aptitude à exercer les fonctions d'inspecteur général[14], il est nommé en inspecteur général du développement durable au CGEDD[15],[16]. Vincent Jauvert du Nouvel Obs présente cette nomination comme un « recasage » par l'Élysée d'un ancien député[17].

Décorations

Polémiques

Le , selon Marianne et Mediapart, l'examen du compte bancaire d'un élu PS révèle que ce dernier a notamment payé avec son indemnité représentative de frais de mandat (IRFM) des billets de train pour sa famille, sa cotisation de parlementaire au PS (500 euros par mois) et surtout, documents à l'appui, des voyages privés au mois d'août en Espagne, au Sénégal ou en Égypte[18],[19]. Pascal Terrasse porte plainte pour vol de relevés bancaires, accusant Mediapart de livrer en pâture sa vie privée, en se fondant sur des relevés bancaires personnels et volés[20]. En tout, Mediapart estime que « les sommes irrégulièrement dépensées par Pascal Terrasse sur son IRFM ces quatre dernières années s’élèvent facilement à plus de 15 000 euros, pour les seuls voyages en famille »[21].

En 2017, quand il quitte la politique locale pour soutenir le candidat Macron, Pascal Terrasse met en vente sa permanence parlementaire située à Privas. Celle-ci avait été achetée en 2001, pour moitié grâce à son indemnité représentative de frais de mandat (IRFM). Une pratique courante qui ne sera interdite qu'en 2015[22].

Mandats actuels

  • Conseiller départemental du canton de Bourg-Saint-Andéol depuis mars 2015
  • Président du syndicat mixte chargé de la réalisation de l'espace de restitution de la Grotte Chauvet.
  • Président du syndicat départemental de développement et d'équipement de l'Ardèche SDEA.
  • Président de la commission locale d'information de la centrale nucléaire de Cruas.
  • Président du conseil de surveillance de l'hôpital local de Bourg-Saint-Andeol

Anciens mandats

  • -  : député de l'Ardèche
  • -  : membre du conseil municipal de Bourg-Saint-Andéol.
  • -  : président du conseil général de l'Ardèche.
Pascal Terrasse et Vincent Peillon en 2009.

Activités au sein du Parti socialiste

  • Responsable de l’examen de la loi portant réforme des retraites (2003).
  • Secrétaire national chargé de la Santé (2005-2008).
  • Membre du Bureau national (depuis 2008).
  • Président de la commission de contrôle des comptes (2008-2012).
  • Secrétaire national à la protection sociale (2012-2014).
  • Vice-président de la FNESER (Fédération nationale des élus socialistes et républicains) depuis .

Notes et références

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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