Pesco-végétarisme
Le pesco-végétarisme ou pescétarisme est une pratique alimentaire consistant à s'abstenir de consommer de la viande, mais à consommer la chair issue des poissons, des crustacés et des mollusques aquatiques.
Histoire
Terminologie
Le terme « pesco-végétarisme » se traduit en anglais par pesco-vegetarianism, pescetarianism ou pescatarianism. En français, le terme « pescétarisme » est également employé, notamment par les végétariens qui veulent éviter que le pesco-végétarisme soit perçu comme une forme de végétarisme[2],[3]. En effet, le végétarisme exclut en principe la chair de tous les animaux, y compris marins, même si certains auteurs donnent parfois une définition moins stricte de cette pratique[4],[5],[3].
Le Grand Larousse gastronomique définit le pesco-végétarisme comme une pratique alimentaire autorisant le poisson mais excluant les laitages et les œufs[6],[5]. Il s'agit toutefois d'un cas isolé ; pour les autres auteurs, le pesco-végétarisme est seulement une variante moins restrictive du végétarisme, qui n'ajoute aucune restriction à ce dernier.
D'autres variantes semblables existent, par exemple le « pollo-végétarisme » (qui autorise la volaille). Ces variantes sont parfois rangées sous l'appellation de « semi-végétarisme »[4]. Au contraire, l'ovo-végétarisme et le lacto-végétarisme sont des catégories plus restrictives du végétarisme, qui excluent respectivement les produits laitiers et les œufs.
Santé
Plusieurs études ont été réalisées à partir d'une base de données portant sur plus de 77 000 personnes vivant aux États-Unis et au Canada et présentant des modes de vie similaires, alimentation mise à part. Ces études ont montré qu'au sein de ce groupe, les végétariens vivaient plus longtemps et étaient moins sujets à certaines maladies, la différence étant plus significative chez les hommes[7].
Parmi toutes les pratiques alimentaires considérées, le pesco-végétarisme était celle qui présentait le taux d'incidence le plus faible pour certains cancers, notamment le cancer colorectal[8]. Les adeptes de cette pratique bénéficiaient également de la mortalité la plus faible[7],[9].