Peypin

commune française du département des Bouches-du-Rhône

Peypin est une commune située dans le département des Bouches-du-Rhône, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur, dans le Sud de la France.

Peypin
Peypin
Monument des Maquisards, chemin de Pichauris à Gardanne - D 46a.
Blason de Peypin
Blason
Administration
PaysDrapeau de la France France
RégionProvence-Alpes-Côte d’Azur
DépartementBouches-du-Rhône
ArrondissementMarseille
IntercommunalitéMétropole d'Aix-Marseille-Provence
Maire
Mandat
Frédéric Gibelot
2024-2026
Code postal13124
Code commune13073
Démographie
GentiléPeypinoise, Peypinois
Population
municipale
5 613 hab. (2021 en augmentation de 2,92 % par rapport à 2015)
Densité420 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 23′ 12″ nord, 5° 34′ 45″ est
Altitude303 m
Min. 216 m
Max. 602 m
Superficie13,35 km2
Unité urbaineMarseille-Aix-en-Provence
(banlieue)
Aire d'attractionMarseille - Aix-en-Provence
(commune de la couronne)
Élections
DépartementalesCanton d'Allauch
LégislativesDixième circonscription
Localisation
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Peypin
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Peypin
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Peypin
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Peypin
Liens
Site webhttp://www.peypin.fr

Ses habitants sont appelés les Peypinois, Peypinoises.

Géographie

Dans un paysage de collines provençales, la commune de Peypin est posée sur les contreforts nord du massif du Garlaban pour sa partie nord et sur les contreforts est du massif de l'Étoile. Au sud, l’extrémité septentrionale du massif d’Allauch culmine à 628 m d’altitude au sommet du Pirascas, et 377 m au col des Termes. A l’Est, le col de la Pomme, 316 m d’altitude est une derniere limite avant la montagne de Regagnas, appartenant au massif de la Sainte-Baume.

Le village lui même est situé à 307 m d’altitude, à 21 km au Nord-Est de Marseille, 22 km au Sud-Est d’Aix, 15 km au Sud-Est de Gardanne et 10 km au Sud d'Aubagne. Il est surmonté d'un coté, au sommet de la colline de la Creide, d'un oppidum antique et de l'autre, des ruines d'une forteresse medievale construite sur un rocher à pic. Ces ruines consistent dnas les vestiges d’une salle voûtée de 4 à 6 m et de deux enceintes de remparts dont l’une est flanquée de cinq tours rondes.

Le site est entouré de plusieurs hameaux excentrés aux d'énominations chargées d'histoire: dont Les Pegoulieres, La Rouviere, Les Termes, Auberge Neuve, Bedelin, le Puits Armand, Valdonne, Jaz de Valèze, Pré Gaillard, Mauvaise Bastide, Baume de Marron, Doria, Vert Clos, Font de Branque ...

Communes limitrophes

Les communes limitrophes sont Allauch, Belcodène, La Bouilladisse, Cadolive, La Destrousse, Gréasque, Roquevaire et Saint-Savournin.

Hydrographie

Entre les deux massifs à Valdonne, se trouve une dépression dans laquelle coule le Merlançon. Cet affluent de l’Huveaune est le seul cours d’eau permanent de la commune. Il reçoit les ruisseaux du Teisset et de la Rouvière, et son débit peut devenir impressionnant voire destructeur lors de precipitations importantes.

Hameaux

  • Valdonne

Sur le Territoire de Valdonne se trouvent deux sites historiques

  • le château de Valdonne datant du XVIIIe siècle
  • le Château de la Roque Forcade, en réalité une propriété foncière dite Doria depuis le XIe siecle dont les origines remontent à l'époque gallo-romaine[1] comme documenté en 1900 par la découverte de deux plats en argent datant du Ier siècle de notre ère aujourd'hui conservés au Louvre[2].

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 721 mm, avec 6,1 jours de précipitations en janvier et 2 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « La Destrousse_sapc », sur la commune de La Destrousse à 3 km à vol d'oiseau[5], est de 14,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 716,4 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 43,1 °C, atteinte le ; la température minimale est de −13,2 °C, atteinte le [Note 1],[6],[7].

Statistiques 1991-2020 et records LA DESTROUSSE_SAPC (13) - alt : 201m, lat : 43°23'12"N, lon : 5°36'03"E
Records établis sur la période du 01-09-2007 au 04-01-2024
Moisjan.fév.marsavrilmaijuinjui.aoûtsep.oct.nov.déc.année
Température minimale moyenne (°C)1,20,73,36,39,613,515,915,312,49,25,21,97,9
Température moyenne (°C)6,66,99,813,116,72123,723,419,615,410,67,314,5
Température maximale moyenne (°C)121316,419,823,828,631,631,426,821,716,112,821,2
Record de froid (°C)
date du record
−8,5
17.01.17
−13,2
11.02.12
−5,4
16.03.13
−4,1
08.04.21
1
07.05.19
6,6
13.06.19
9,8
15.07.16
8,5
18.08.14
3,8
21.09.17
−1,9
22.10.07
−6
18.11.07
−6,6
21.12.09
−13,2
2012
Record de chaleur (°C)
date du record
21,8
28.01.08
22,4
24.02.20
25,3
30.03.12
28,4
21.04.18
35
23.05.09
43,1
28.06.19
39,1
31.07.17
40,1
23.08.23
35,8
04.09.23
30,9
08.10.23
24,6
01.11.22
22,2
30.12.21
43,1
2019
Précipitations (mm)60,645,553,664,152,553,617,825,85799,5111,774,7716,4
Source : « Fiche 13031002 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
12
1,2
60,6
 
 
 
13
0,7
45,5
 
 
 
16,4
3,3
53,6
 
 
 
19,8
6,3
64,1
 
 
 
23,8
9,6
52,5
 
 
 
28,6
13,5
53,6
 
 
 
31,6
15,9
17,8
 
 
 
31,4
15,3
25,8
 
 
 
26,8
12,4
57
 
 
 
21,7
9,2
99,5
 
 
 
16,1
5,2
111,7
 
 
 
12,8
1,9
74,7
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[8]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Urbanisme

Typologie

Peypin fait partie des communes urbaine[Note 2], [10] de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[11],[12]. Elle appartient à l'unité urbaine de Marseille-Aix-en-Provence, une agglomération inter-départementale regroupant 50 communes[13] et 1 596 326 habitants en 2017, dont elle est une banlieue. L'agglomération de Marseille-Aix-en-Provence est la troisième de France en nombre d'habitants, derrière celles de Paris et Lyon[14],[15].

Par ailleurs, la commune fait partie de l'aire d'attraction de Marseille - Aix-en-Provence, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[16],[17].

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (68,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (73,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (32,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (32,1 %), zones urbanisées (22,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (5 %), terres arables (4,2 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (4 %), zones agricoles hétérogènes (0,3 %)[18]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Histoire

Étymologie

L'étymologie de Peypin est liée à son environnement naturel. En effet, jusqu'à XVIIe, les guerres ont raison des chênes et autres bois endémiques. A partir de cette époque, on replante des essences qui poussent vite et sont à la fois sobres et rustiques : les pins, dont on récoltait les pignes dont les graines sont comestibles, le bois qui sert de matériau de construction, ameublement, outillage et combustible. La résine, suc poisseux ("pégueux") dont on enduit les mèches des torches et dont on fait des essences et des baumes, est récoltée par les pégouliers.

Et c'est ainsi que le village prend le nom de « podio pino », « colline du pin » en vieux français, qui deviendra Peypin

Evolution

Le site porte des traces d'implantation humaine des l’âge néolithique puis l’âge du bronze.

Au sommet de la colline de la Creide, se trouvent les vestiges d'un oppidum à trois enceintes en pierres sèches datant de l’âge du fer et Valdonne porte les traces de plusieurs villae, établissements agricoles de l’époque Gallo-Romaine. Aux cimetières romains succèdent des sepultures mérovingiennes, les ateliers de tuiliers romains cotoient ensuite ceux des potiers des Francs mérovingiens puis carolingiens.

Vers l’an 1150, Pierre Bremond, Seigneur d ’Auriol, fait construire sur la colline dénommée Solobium, une forteresse autour de laquelle se s'implantèrent ses sujets. L’Abbaye de St-Victor, autorité majeure de la région, lui en conteste le droit et tente de récupérer l'endroit strategiquement bien placé sur l'accès ers Marseill, Toulon et Arles. Le litige se termine en 1177 au profit de Pierre Bremond.

La Seigneurie demeure en possession de la famille et de la descendance de Piere Bremond, la famille d’Esparon, jusqu’au commencement du XVe siècle, puis la famille de Sabran. C'est alors que les moines de Saint-Victor acquierent la majeure partie des exploitations agricoles des alentours. La famille de Sabran céda la forteresse et le bourg en 1433 à Lazare Bertrand, Notaire du Roi à Tourves. A cette époque, la famille de Foresta, baron de Trets, seigneur de Lançon et de Mimet exerent la Justice sur les trois quarts de Peypin, complétée la baronnie d'Aubagne pour le quart restant.

Au XVe soecle, Peypin était un site pauvre, peu habité, car privé d'affouage[19], c'est-à-dire du droit de ramasser du bois de chauffage dans les forets malgré les protestations de la population.

Au XVIe siècle, la région est envahie par les troupes Impériales de Charles Quint et Peypin est pillée au cours de l’été 1535.

En 1581 l’Evêque de Marseille place l’Eglise sous le patronage de St-Martin et confie au Chanoine Sacristain de la Major une prébande dont dépend le prieuré de Pichauris.

En 1593 au début du règne de Henri IV, le château est détruit par le duc d ’Epernon, Gouverneur de Provence, surnommé « duc de Peypin », car chargé de mettre fin aux troubles de la Ligue sur place.

Les seigneurs déménagent alors à la Destrousse, où ils résident jusqu’à la Révolution.

En 1790, Peypin est inclu dans le canton d’Auriol, et y reste jusqu’en l’an IV (1796). En l’an X (1802), Peypin passe dans le canton de Roquevaire.

Par décret du 22 avril 1870, la section de la Destrousse devient une commune distincte ; Peypin perd ainsi 288 hectares et voit son territoire réduit à 1309 hectares.

A partir du XVIIe siècle, les familles Négrel et Estienne, originaires respectivement de Roquevaire et d’Auriol, fournissent à Peypin de nombreux chefs et consuls et mettent en valeur les terres qui leur avaient été concédées par baux.


Blason

Fond or à quatre cœurs surmontés de tours fortifiées.

Selon les uns, à l’origine les quatre cœurs étaient des pépins de poire que le dessinateur D’Hozier aurait pris pour des cœurs. Quoi qu’il en soit, ces armoiries ne rappellent celles d’aucun seigneur de Peypin et l ’on ne peut en définir valablement l’origine.

On peut trouver sept armoiries différentes sur les murs de l’église de la commune. Elles représentent les blasons des seigneurs qui ont fondé et successivement dirigé Peypin

Description du castel

Le castel de Peypin est construit sur un rocher à pic, car le territoire de la commune est très accidenté. De nombreux quartiers gravitent aux alentours : Auberge Neuve, Valdonne. Il existe aussi sur le sommet de la colline de la Creide, un oppidum gallo romain de guet.

Les ruines actuelles se composent de remparts (97m) agrémentés de tours, et d'un donjon avec une salle voûtée.

  • Au sommet du site tronait un donjon rectangulaire datant de 1170-1200. Il en reste la base de 7,30 X 5,50 mètres. Ses murs sont épais d'un mètre. Le rez-de-chaussée a reçu plus tardivement une voûte en berceau surbaissé de 4 à 6 m, installée sur un retrait originel destiné à un plancher. À l’époque de la construction de la voûte, la base est rejointoyée avec un mortier rose, contenant une forte proportion de brique pilée, ce qui indique qu’elle est transformée en citerne.
  • Deux enceintes de remparts l'entourent, dont l’une est flanquée de 5 tours rondes.

Faits historiques

  • À la fin du XIIe siècle, Pierre Brémond, seigneur d'Auriol, fit construire entre 1150 et 1170, un chateau-fort, le castrum Podio Pino "en un lieu où il n’en avait point existé jusqu'alors" sur une butte isolée, au plus haut du village actuel, dominant l’église Saint Martin, à 303 mètres d'altitude, très problablement sur le site de l'exploitation agricole "villa" gallo-romaine de Solobie, Solobium en latin.
  • En 1170, le Prieur d’Auriol proteste au nom de l'abbaye de Saint-Victor de Marseille, auprès du comte Raimond-Bérenger IV, lequel ordonne alors la démolition de la forteresse. Mais entre 1171 et 1177, une transaction légalise le château: Pierre-Brémond échange ses terres dans la vallée de l'Huveaune et dans le castrum d’Orgnon à Saint-Zacharie contre les droits de l’abbaye de Saint-Victor de Marseille sur (la moitié de la) seigneurie de Peypin.
  • En 1212, lors du partage de la vicomté de Marseille, le quart de la haute justice échoit à la baronnie d’Aubagne dominée par les sires de Baux tandis que les trois-quarts reviennent aux vicomtes de Marseille-Trets. En 1221, Rostan d'Agoult, fils de Hugues-Geoffroi, cède à son frère Geoffroi tout ce qu'il possède à Peypin.
  • En 1293, Raimond de Roquefeuil, co-seigneur de Peypin, rend hommage à Raimond d’Agoult, seigneur de Trets.
  • En 1308, Raimond d’Esparron et Pierre Brémond, coseigneurs d’Auriol et de Peypin, font renouvellement leur serment d'allégeance à Raimond d’Agoult.
  • En 1316, le chevalier d’Esparron est coseigneur d’Auriol et de Peypin.
  • En 1328, Burgondion de Roquefeuil, Féraud de Barras et Esparron d'Esparron sont coseigneurs de Peypin.
  • En 1356, Burgondion de Puyloubier fait hommage pour sa part à Raimond d’Agoult-Sault, seigneur de Trets.
  • En 1375, Honoré de Roquefort vend à son frère François sa part de la seigneurie et du château pour 200 florins d’or, sous la réserve de l'hommage pour un quart à la baronnie d'Aubagne.
  • En 1408, une part est à Elzéard de Sabran. En 1433, les Sabran cèdent leur part à Lazare Bertrand, secrétaire du roi-comte, Charles Ier (1226-1285), comte d'Anjou, du Maine, de Provence et de Forcalquier (1246-1285), roi de Sicile (1266-1282) et de Naples (1282-1285). Jusqu'au début du XVe siècle, le château est tenu par la même famille en fief de Saint-Victor.
  • En 1476, Joseph Cassin fait hommage pour la seigneurie de Peypin à Astorge de Peyre, seigneur de Trets. Ses descendants, les Esparron, en conservèrent les droits jusqu'au début du XVe siècle.
  • En 1535 les troupes de Charles Quint pillent la paroisse
  • Pendant les guerres de Religion, sous le règne d’Henry IV, le château est rasé par les troupes du duc d’Epernon en 1593, dans le cadre du démantèlement des châteaux-forts de Provence.
  • 1870, Peypin est amputé du territoire de l'actuelle commune de La Destrousse.
Carte de Peypin et des communes limitrophes, dont La Destrousse.

Politique et administration

Tendances politiques et résultats

Liste des maires

Liste des maires successifs[20]
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
Les données manquantes sont à compléter.
19081917Marius Coulomb  
19171922Marius BonPRS 
19221941Louis Julien[21]PCFMineur, syndicaliste CGTU
19411945Délégation spéciale  
mai 19451963Louis Julien[21]PCF 
19631998Élie GarroPSMaire honoraire
mars 1998mars 2008Christian BourrellyPS 
mars 2008décembre 2016Albert SaleDVGRetraité
Réélu en 2009[22] et 2014
janvier 2017février 2024[23]Jean-Marie LeonardisDVDChef d'entreprise
Premier adjoint au maire (2014 → 2016)
Vice-président du Territoire du Pays d'Aubagne et de l'Étoile
Élu à la suite d'une élection municipale partielle[24]
février 2024[25],[26]En coursFrédéric Gibelot Directeur des affaires juridiques et conformité
Premier adjoint au maire (2016 → 2023)
Élu à la suite d'une élection municipale partielle

Population et société

Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[28].

En 2021, la commune comptait 5 613 habitants[Note 4], en augmentation de 2,92 % par rapport à 2015 (Bouches-du-Rhône : +2 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
179318001806182118311836184118461851
6527766698449609909669791 001
185618611866187218761881188618911896
1 1041 1941 460704752828823843863
190119061911192119261931193619461954
9499919971 3201 4941 1871 0641 0141 385
196219681975198219901999200420062009
1 3041 3652 0182 6294 1554 9565 0975 2595 375
201420192021------
5 4655 5985 613------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[29] puis Insee à partir de 2006[30].)
Histogramme de l'évolution démographique

Manifestations culturelles et festivités

  • Le Printemps des Arts, exposition de tableaux, sculptures, etc.
  • Soirée "Beaujolais", repas charcuterie et dégustation du Beaujolais nouveau.
  • Fête votive de la Pentecôte avec cavalcade, bal, spectacles, manèges.
  • Les Festines, fête de la musique agrémentée par des préparations culinaires proposées par les restaurateurs de la commune.
  • Téléthon.

Personnalités liées à la commune

  • Henry de Gérin-Ricard (1864-1944), comte, membre de l'Académie des Sciences ;
  • Félix Gouin (1884-1977), né à Peypin ; une plaque commémorative a été apposée sur sa maison natale ;
  • Carlo Rim (1902-1989), de son vrai nom Jean Marius Richard, mort le à Peypin, romancier, essayiste, scénariste, réalisateur, mais aussi dessinateur de presse français.

Héraldique

Les armes peuvent se blasonner ainsi :

D'or aux quatre cœurs de gueules appointés en sautoir.

Économie

Activité Minière

L'activité minière semble avoir commencé au XIIIe siècle au Nord-Ouest du Territoire de Peypin, avant une exploitation plus intensive au XVIIIe avec les mines de M. Roux à Valdonne[31] étendue au XIXe siècle à l'échelle du Bassin minier de Provence. Cette activité a laissé de nombreuses traces dans la région, sur un arc de cercle allant de Trets à Gardanne, et pour ce qui concerne Peypin, Valdonne fit partie de la « Grande Concession C3 » avec la ligne de chemin de fer d'Aubagne à La Barque qui la traversait.

Sept puits se trouvaient sur le territoire de la commune de Peypin : le Puits Saint-François (Peypin Nord 1849-1891), Puits Champisse (Peypin Nord 1851-1890), Puits Lecas (Peypin Nord 1853-1890), Puits Le Cerveau (Peypin Nord 1857-1959), Fendue de Baume de Marron dit Plan incliné 8216 (Peypin Nord 1910-1913), Puits Baume de Marron (Peypin Nord 1922-1954) et Puits Armand (Concession C9, Peypin Sud 1890-1932 puis 1940-1954)[32],[33]

Agro-Alimentaire

La marque de sirop Moulin de Valdonne (Teisseire), fondée et produite à Peypin des années 1980 jusqu'en 2005, avant d'être transférée à Grenoble.

Culture et patrimoine

  • Le Castellas ou "château-fort" en provençal, forteresse édifiée en 1150 par Pierre Brémond, seigneur d'Auriol, vraisemblablement sur un site gallo-romain dit Solobie, Solobium en latin. Sa destruction, en 1593, advint sous le règne d’Henry IV, lors du démantèlement des châteaux-forts de Provence, sous le commandement du Duc d'Épernon. Les ruines actuelles se composent de deux tours qui encadrent des remparts (97m) et le donjon, salle voûtée.
  • Le Château de la Roque Forcade (Ier siecle), ancienne Villa gallo romaine, c'est-à-dire domaine foncier agricole, remanié au XVIIe siecle sous l'appellation de Château de Valdonne par le négociant marseillais Pierre Roux en forme de bastide, c'est-à-dire manoir fortifié avec ferme attenante. Un site minier s'y ajoute, exploité de la fin du XVIIIe jusqu'au milieu du XXe siècle. Il est inscrit à l’inventaire des monuments historiques,
  • L'oppidum de la Cride (âge du fer, 1100 av J-C), proche de la carrière d’argile de Peypin, avec une triple enceinte avec porte principale et cases. De la céramique claire, non tournée y fut retrouvée, ainsi que des jarres, des citernes ou dolium ; basalte[34] ;
  • Une portion d'un tracé secondaire de la Via Aurelia qui reliait Rome et Arles durant la période antique (Marseille-Pourcieux)[35] devenu par la suite route royale reliant Arles à Toulon.
  • Église Saint-Martin de Peypin (1829).
  • stèle en l'honneur des Maquisards Leï lou rodaïres (« Les loups rôdeurs » en provençal)´, à Valdonne.

Notes et références

Notes

Cartes

Références

Voir aussi

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Bibliographie

  • À Peypin-en-Provence - CETTE TRAGIQUE MATINÉE DU - Hommage au docteur Jean-Pierre-François NATALI et à Robert GIAPPICONI par Lucien Gabaron (1er trimestre 2015).
  • PEYPIN Noueste Vilàgi dins lou tèms" par Élie Garro (1er trimestre 1983).

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