Plan-de-Baix

commune française du département de la Drôme

Plan-de-Baix est une commune française du département de la Drôme.

Plan-de-Baix
Plan-de-Baix
Vue du village depuis le rocher du Vellan.
Administration
PaysDrapeau de la France France
RégionAuvergne-Rhône-Alpes
DépartementDrôme
ArrondissementDie
IntercommunalitéCommunauté de communes du Val de Drôme
Maire
Mandat
Daniel Cotton
2020-2026
Code postal26400
Code commune26240
Démographie
GentiléPlanarudolphiens[1],[2]
Population
municipale
159 hab. (2021 en augmentation de 16,06 % par rapport à 2015)
Densité8,2 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 48′ 48″ nord, 5° 09′ 59″ est
AltitudeMin. 349 m
Max. 1 093 m
Superficie19,39 km2
Unité urbaineCommune rurale
Aire d'attractionCommune hors attraction des villes
Élections
DépartementalesCanton de Crest
LégislativesTroisième circonscription
Localisation
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Plan-de-Baix
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Plan-de-Baix

Géographie

La commune de Plan-de-Baix est à 20 km au nord-est de Crest et à 40 km de Valence.

Relief et géologie

Le rocher du Vellan.

Sites particuliers[3] :

  • le col de Bacchus ;
  • la montagne du Vellan (1089 m) ;
  • le pas de Bacchus ;
  • le pas des Prés ;
  • le pas du Goret ;
  • Perimet (1020 m) ;
  • le plateau du Vellan ;
  • les rochers de Château Girard ;
  • les rochers de Dusi
  • les rochers de la Pipe ;
  • les rochers des Combes ;
  • les rochers du Vellan (972 m).

Géologie

Hydrographie

La commune est arrosée par les cours d'eau suivants[3] :

  • la Gervanne ;
  • la Sépie ;
  • le ravin de Brudoux ;
  • le ravin de Chifflet ;
  • le ravin de Guentas ;
  • le ravin des Combes ;
  • le ravin du Grand Crot ;
  • le ruisseau de Combe Large ;
  • le ruisseau des Combes.

La chute de la Druise[3] est une cascade de la Gervanne à la sortie des gorges d'Omblèze, haute de 72 mètres.

La limite Est de la commune est marquée par le ruisseau de Corbières, sous les ravines du Vellan, qui se déverse dans la Gervanne par la cascade de la Pissoire. Elle passe ensuite par la haute chute de la Druise pour finir en aval sous les ravines des Versannes peu après le château de Montrond.
La limite Ouest suit le ruisseau des Combes le long du plateau, du col de Bacchus jusqu'à Brudoux, puis le Rieussec jusqu'à Beaufort-sur-Gervanne[réf. nécessaire].

La cascade de la Pissoire, haute de 23 mètres, déverse les eaux du ruisseau de Corbières dans celle de la rivière de la Gervanne. Pissoire vient du mot Pis : haute cascade tombant en pluie fine, en queue de comète[4].

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Alpes du nord » et « Alpes du sud »[6].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 997 mm, avec 8,6 jours de précipitations en janvier et 5,7 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Beaufort-S-Gervanne », sur la commune de Beaufort-sur-Gervanne à 4 km à vol d'oiseau[7], est de 12,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 936,4 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].

Voies de communication et transports

La commune est traversée par la route départementale 70 qui conduit à l'abbaye de Léoncel jusqu'à Saint-Jean-en-Royans.

Urbanisme

Typologie

Plan-de-Baix est une commune rurale car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[11],[12],[13].

La commune est dite « hors attraction des villes »[14],[15].

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (76,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (76,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (72,5 %), prairies (21,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,8 %), zones agricoles hétérogènes (2,4 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine

Quartiers, hameaux et lieux-dits

Site Géoportail (carte IGN)[3] :

  • Baix (Le) ;
  • Bergerie des Trois Fontaines ;
  • Bermont ;
  • Bouroul ;
  • Brudoux ;
  • Chabas ;
  • le château de Montrond ;
  • Chevalou ;
  • Chifflet ;
  • Combelarge ;
  • Combe Large ;
  • la croix du Vellan ;
  • Fonchet ;
  • Franier ;
  • Joseph ;
  • la Bâtie ;
  • la Blache ;
  • la Chau des Hombres ;
  • la Combe ;
  • la Coureyre ;
  • la Faurie ;
  • l'Anchâtra ;
  • Langila ;
  • Laubournel ;
  • le Biallet ;
  • le Coutely ;
  • le Goret ;
  • le Moulin ;
  • le Riou ;
  • les Burles ;
  • les Combes ;
  • les Deux Eaux ;
  • les Girauds ;
  • les Grands Buis ;
  • les Lombards ;
  • les Massots ;
  • les Perriers ;
  • les Prés ;
  • les Rivières ;
  • les Rochas ;
  • les Versannes ;
  • les Vingt-Cinq ;
  • le Vialaret ;
  • Perrin ;
  • Poncet ;
  • Rachat ;
  • Rimon ;
  • Sauvand ;
  • Sauzy.

Anciens quartiers, hameaux et lieux-dits :

  • Baix est un lieu-dit attesté dès 1178 (voir ce nom)[17]. Ce lieu-dit est celui de l'ancien hameau castral du Vellan (cadastre) ;
  • la Bâtie est un hameau attesté dès 1332 (voir ce nom)[18] ;
  • les Chabats est un hameau attesté en 1653 : Chabaz (registres paroissiaux)[19] ;
  • les Perrins est un hameau attesté en 1590 : Les Perins (inventaire de la chambre des comptes)[19].

Logement

Projets d'aménagement

Risques naturels et technologiques

Toponymie

Attestations

  • 1178 : mention du lieu-dit Baix : Bais (cartulaire de Léoncel, 28)[17].
  • 1260 : mention du lieu-dit Baix : castrum de Bays (cartulaire de Léoncel, 194)[17].
  • 1260 : mention du mandement de Baix : mandamentum castri de Bays (cartulaire de Léoncel, 254)[17].
  • 1282 : mention du lieu-dit Baix : Bannum (archives de l'Isère, B 2659)[17].
  • 1286 : mention du lieu-dit Baix : de Banio (archives de la Drôme, E 1557)[17].
  • 1296 : mention de l'église du prieuré : ecclesia de Bays (visites de Cluny)[19].
  • 1300 : mention du mandement de Baix : mandamentum Baini (cartulaire de Léoncel, 291)[17].
  • 1328 : mention du lieu-dit Baix : Bays (choix de documents, 19)[17].
  • 1332 : mention du château : bastida de Bavio (Gall. christ., XVI, 130)[19].
  • 1332 : mention du hameau de La Bâtie : Bastida de Bavio in Diesio (Gall. christ., XVI, 130)[18].
  • 1332 : mention du mandement de La Bâtie : mandamentum de Bastida (Gall. christ., XVI, 130)[18].
  • XIVe siècle : mention du hameau de La Bâtie : Bastida de Banio (pouillé de Die)[18].
  • XIVe siècle : mention du lieu-dit Baix : Banium Larleti (pouillé de Die)[17].
  • XIVe siècle : mention du prieuré : prioratus de Banio Larlet (pouillé de Die)[19].
  • 1391 : mention du château : la Bastide de Baix en Dieys (choix de documents, 213)[19].
  • 1391 : mention du hameau de La Bâtie : la Bastide de Bays en Dieys (choix de documents, 213)[18].
  • 1395 : mention du lieu-dit Baix : Bays en la montagne (choix de documents, 43)[17].
  • 1421 : mention du lieu-dit Baix : Bays le relost (Duchesne, Comtes de Valentinois, 6)[17].
  • 1440 : mention du lieu-dit Baix : Banium in montibus (archives de la Drôme, E 219)[17].
  • 1441 : mention du lieu-dit Baix : Baix aux montaignes (archives de la Drôme, E 219)[17].
  • 1441 : mention du prieuré : le Prioré de Nostre Dame de Baix aux Montaignes (archives de la Drôme, E 2139)[19].
  • 1446 : mention du château : la Bastide de Bays (archives de la Drôme, E 2120)[19].
  • 1446 : mention du hameau de La Bâtie : la Bastide de Baix et la Bastide de Bays (archives de la Drôme, E 2120)[18].
  • 1449 : mention du prieuré : prioratus Bastide de Banio (pouillé hist.)[19].
  • 1483 : mention de l'église du prieuré : ecclesia Bastide (terrier de Beaumont-lès-Valence)[19].
  • 1516 : planum Banii (rôle de décimes)[19].
  • 1516 : mention du prieuré : prioratus Plani Banii(rôle de décimes)[19].
  • 1529 : lou Plain de Baiz (archives hosp. de Crest, B 11)[19].
  • 1548 : mention du château : le fort des Perrins (inventaire de la chambre des comptes)[19].
  • 1616 : le Plan de Bais (archives de la Drôme, E 2136)[19].
  • 1616 : mention du château : la Bastie de Plan de Bais (archives de la Drôme, E 2136)[19].
  • 1616 : mention du hameau de La Bâtie : la Bâtie de Baix aux Montagnes et la Bâtie de Plan-de-Baix (archives de la Drôme, E 2136)[18].
  • 1625 : mention du prieuré : prioratus Beate Marie de Banio in Montibus (pouillé gén.)[19].
  • 1660 : le Plain de Baix aux Montaignes (archives du château de Plan-de-Baix)[19].
  • 1668 : mention du hameau de La Bâtie : la Bastye, paroisse de Baix (registres paroissiaux)[18].
  • 1670 : mention du château : le chasteau de la Bastie (archives du château de Plan-de-Baix)[19].
  • (non daté) : mention du château : château de Montrond (carte d'état-major)[19].
  • 1674 : Plan de Bays (archives du château de Plan-de-Baix)[19].
  • 1674 : mention du hameau de La Bâtie : la Bastie près Bays (registres paroissiaux)[18].
  • 1891 : Plan-de-Baix, commune du canton de Crest-Nord[19].
  • 1891 : La Bâtie, hameau de la commune de Plan-de-Baix[18].
  • 1891 : Baix, lieu-dit, ruines de l'ancien château (commune de Plan-de-Baix)[17].

Étymologie

Histoire

Préhistoire

Protohistoire

Le Vercors était le domaine des Celtes de la tribu gauloise des Vertamocores.

Vestiges d'un oppidum gaulois sur le plateau du Vellan[20].

Antiquité : les Gallo-romains

Du Moyen Âge à la Révolution

Au Moyen Âge, un château-fort et un prieuré s'installent sur le Vellan. Les vestiges du château, de ses remparts et du fossé sont encore apparents[réf. nécessaire].

La seigneurie : au point de vue féodal, le Plan-de-Baix était composé de deux terres ou seigneuries, Baix et la Bâtie-de-Baix[19] (ou la Bâtie-de-Poncet[20]) :

  • la seigneurie de Baix comprend les terres du Vellan et celles du plateau, du hameau de la Blâche jusqu'au village[réf. nécessaire] ;
  • la seigneurie de La Bâtie, dominante, comprend le nouveau château et les terres alentour, toujours identifiés sur le cadastre[réf. nécessaire].

Les deux fiefs vont coexister :

  • Baix[17] :
    • Château dont le mandement comprenait toute la partie nord de la commune de Plan-de-Baix, jusqu'à l'église, et formait une terre ou seigneurie.
    • XIIe siècle : possession des Brion.
    • 1278 : la terre passe (par héritage) aux Suze.
    • Elle passe aux Baix (autre version : elle serait passée aux Baix en 1212[réf. nécessaire]).
    • 1289 : échangée avec les comtes de Valentinois contre la terre de Roche-sur-Grane (autre version : Lambert de Brion est condamné à s'en séparer en échange des terres de la Roche sur Grane[réf. nécessaire]).
    • 1419 : les comtes de Valentinois lèguent leurs terres au dauphin de France.
    • 1446 : la terre est cédée aux Caqueran.
    • 1537 : vendue (sous faculté de rachat) aux Bertrand.
    • 1548 : vendue (sous faculté de rachat) à Catherine de Cornilhan.
    • Passe aux Forest (autre version : 1579 : passe (par héritage) aux Forest[réf. nécessaire]).
    • Passe (par héritage) aux Du Puy de Villefranche (autre version : vers 1600[réf. nécessaire]).
    • Vendue aux Arbalestier (autre version : 1649 : acquise par Charles d'Arbalestier[réf. nécessaire]).
    • Passe (par héritage) aux Montrond, derniers seigneurs (autre version : 1650 : passe (par mariage) aux Montrond, derniers seigneurs[réf. nécessaire]).
  • La Bâtie-de-Baix[18] :
    • Antérieurement au XVIIe siècle, ce hameau était le chef-lieu d'un mandement comprenant la partie orientale de la commune de Plan-de-Baix, lequel mandement formait une terre ou seigneurie du fief des évêques de Die.
    • XIIe siècle : possession des Raynaud.
    • 1341 : la terre passe aux Cornilhan (autre version : 1342 : acquise par Ponce de Cornilhan[réf. nécessaire]).
    • Vers 1550 : passe (par mariage) aux Eurre.
    • Vers 1600 : passe aux Alric (autre version : 1579 : passe (par héritage) à Charles de Cornillan des Alrics[réf. nécessaire]).
    • 1628 : acquise par les Arbalestier (autre version : 1628 : acquise par Charles d'Arbalestier[réf. nécessaire]).
    • Passe aux Montrond, derniers seigneurs (autre version : 1650 : passe (par mariage) aux Montrond, derniers seigneurs[réf. nécessaire]).

Histoire détaillée

XIIe siècle : lors de la fondation de l'abbaye de Léoncel en 1137, des changements s'opèrent : le château du Vellan est vieillissant ; les terres hautes (du Chaffal jusqu'au col de Tourniol) sont cédées à l'abbaye. Sous l'autorité de Guigues de Baix, la seigneurie va se développer sur le plateau[21].

XIIIe siècle : le château de Baix, tombé en déshérence, est déclaré ruiné. La chapelle Sainte-Agathe est délaissée. Les terres du Vellan sont mises en garenne. Une nouvelle fortification, La Bâtie (le château actuel) et une église romane, Notre-Dame de Baix, sont édifiées sur le plateau. Le village s'établit au pied du Vellan et prend le nom de Baix-aux-Montagnes[21].

1446 : la seigneurie de Baix change de nom pour celui de Plan de Baix (Plateau des Sources). Ce nom apparait pour la première fois dans le cartulaire de l'abbaye de Léoncel[21]

XVIe siècle : Plan de Baix et la Bâtie adoptent la réforme protestante sous l'égide de Catherine de Cornillan et de ses descendants. La cohabitation avec les catholiques est pacifique[réf. nécessaire].

1649 : Charles d'Arbalestier (seigneur de Beaufort, Plan de Baix, La Bâtie, Gigors, Montclar, Mirabel, et aussi colonel et commissaire pour l'application de l'édit de Nantes) intègre la seigneurie de La Bâtie dans celle de Plan de Baix. L'année suivante, il offre ce nouveau fief en dote à sa fille Esther à l'occasion de son mariage avec Denis de Montrond[réf. nécessaire].

1745 : la famille de Montrond subit des persécutions au motif que Paul Alexandre de Montrond, seigneur de Plan-de-Baix, avait laissé se tenir un culte de l'église réformée au lieu-dit la grotte des protestants. La famille est condamnée et emprisonnée. Pendant leur incarcération la Bâtie est saccagée par les soldats de Louis XV[réf. nécessaire].

Avant 1790, le Plan-de-Baix était une communauté de l'élection de Montélimar et de la subdélégation et sénéchaussée de Crest.
Elle formait une paroisse du diocèse de Die, dont l'église, dédiée à la sainte Vierge, était celle d'un prieuré de l'ordre de Saint-Benoît (filiation de Cluny) dépendant de celui de Saint-Marcel-de-Sauzet, et dont les dîmes appartenaient au prieur qui présentait à la cure[19].

De la Révolution à nos jours

En 1790, le Plan-de-Baix devient le chef-lieu d'un canton du district de Crest, comprenant les municipalités le Cheylard, Eygluy, Gigors, Omblèze et le Plan-de-Baix. La réorganisation de l'an VIII (1799-1800) en fait une simple commune du canton de Crest-Nord[19].

Pendant la période de la Terreur, l'ancien seigneur Paul Alexandre de Montrond est à nouveau arrêté, puis élargi après la chute de Robespierre[réf. nécessaire].

XIXe siècle : l'appellation du village, Baix-aux-Montagnes est remplacée par le nom de l'ancienne seigneurie, Plan-de-Baix.

La Bâtie prend l'appellation de Château de Montrond en mémoire du nom des derniers seigneurs du village après que ceux-ci l'aient cédé à Louis Bouttard en 1872[réf. nécessaire].

1939-1945 : pendant la Seconde Guerre mondiale, la compagnie Morin a structuré puis fédéré le mouvement de résistance des gens du pays. Plan-de-Baix sera bombardée par l'aviation nazie en [réf. nécessaire].

Politique et administration

Mairie

Tendance politique et résultats

Administration municipale

Liste des maires

Liste des maires successifs
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
17901792Jean Lantheaume Agent municipal
17921797Jean-Mathieu Drogue Agent municipal
17971800Jean-Joseph Lombard Agent municipal
18001803Jean-Louis Lantheaume Maire
18031816Paul Daniel Alexandre de Montrond Maire
18161820Jean-Pierre Mathieu Maire
18201831Claude Reynier Maire
18321845Pierre Vieux Maire
18451851Jean-Pierre Pascal Maire
18511858Jean-Jacques Mathieu Maire
18581870Louis Bouillane Maire
18701871Pierre Vieux Maire
18711874Pierre Vieux Maire sortant
18741876Pierre Vieux Maire sortant
18761878Paul Joubert Maire
18781884Paul Joubert Maire sortant
18841888Paul Joubert Maire sortant
18881892Paul Joubert Maire sortant
18921896Pierre Sauvan Maire
18961900Pierre Sauvan Maire sortant
19001904Augustave Sauvan Maire
19041908Augustave Sauvan Maire sortant
19081912Augustave Sauvan Maire sortant
19121919Augustave Sauvan Maire sortant
19191925Augustave Sauvan Maire sortant
19251929Augustave Sauvan Maire sortant
19291935Augustave Sauvan Maire sortant
19351945Augustave Sauvan Maire sortant
19451947Henri Pascal Maire
19471953Henri Pascal Maire sortant
19531959Germain Rey Maire
19591965Germain Rey Maire sortant
19651971Germain Rey Maire sortant
19711971Julien Bouchet Maire
19711977Jean Pascal Maire
19771982Jean Pascal Maire sortant
19821983Maurice Vieux Maire
19831989Maurice Vieux Maire sortant
19891995Anne-Marie Domergue Maire
19952001Anne-Marie Domergue Maire sortante
20012008Anne-Marie Domergue Maire sortante
20082011André Cannie Maire
20112014Christophe Sarayotis Maire
20142020René Druguet Maire
2020 Daniel Cotton Maire

Rattachements administratifs et électoraux

Politique environnementale

Finances locales

Jumelages

Population et société

Démographie

En 2021 , la commune de Plan-de-Baix compte 159 habitants. À partir du XXIe siècle, le recensement réel des communes de moins de 10 000 habitants a lieu tous les cinq ans. Les chiffres antérieurs sont des estimations.

Évolution de la population  [ modifier ]
179318001806182118311836184118461851
750507533446512481470488478
185618611866187218761881188618911896
451405405412394402372374320
190119061911192119261931193619461954
300322293249218208192198145
196219681975198219901999200620112016
123142125139123134143125145
2021--------
159--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[22] puis Insee à partir de 2006[23].)
Histogramme de l'évolution démographique

Services et équipements

Enseignement

Santé

Manifestations culturelles et festivités

  • Fête communale : le dimanche avant le [20].
  • Fête patronale : le dimanches avant le [20].

Loisirs

  • Pêche[20] ;
  • Randonnées : GR de Pays Grand Tour de la Gervanne.

Sports

Médias

Cultes

Économie

Agriculture

En 1992 : pâturages (ovins)[20].

  • Foires : les et [20].

Tourisme

  • Syndicat d'initiative (en 1992)[20].

Revenus de la population et fiscalité

Emploi

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Le château de Montrond.
  • L'église Notre-Dame de Plan-de-Baix, romane (XIIe siècle) : coupole sur trompes[20]. Elle est contemporaine du château. Elle a remplacé l'église Sainte-Agathe du Vellan. Son architecture a fortement évoluée au cours des siècles[réf. nécessaire].
  • Le château de Montrond édifié au XIIIe siècle possède deux tours à mâchicoulis[20]. Il possède aussi une magnifique porte d'entrée, de grandes fenêtres à meneaux, d'une terrasse crénelée, d'un balcon sur deux niveaux et d'élégantes poivrières d'angles. Le bâtiment a été restauré au XVIIIe siècle et remanié au XIXe siècle. C'est aujourd'hui une propriété privée. Il est actuellement caché sous de hautes futaies mais visible depuis le Vellan et la route d’Omblèze[réf. nécessaire].
  • Le temple protestant actuel est une reconstruction de 1853 de l'ancien temple édifié en 1611 à la mort d'Henri IV qui était l'un des rares temples protestants ayant survécu à la destruction des lieux de cultes ordonnée par Louis XIV en 1685 lors de la révocation de l'édit de Nantes[réf. nécessaire].
  • L'école publique, bâtie en 1906, a été rénovée pour son centenaire en 2017[réf. nécessaire].
  • Calvaire[20].
  • La croix du Vellan, édifiée en 1903, était à l'origine en bois. L'actuelle croix, haute de 11 m, a été réalisée en 1934 par un artisan crestois en fer puddlé. Elle est le fruit d'une contribution collective, symbole de la fraternité entre les catholiques et les protestants de Plan-de-Baix[réf. nécessaire].

Patrimoine culturel

Patrimoine naturel

Nombreuses grottes dont[3] :

  • la Baume Noire[3] ;
  • la Grotte des Protestants[3] se situe au quartier du Rachat, à la base d'une paroi rocheuse, proche de l'ancien chemin de Beaufort à Plan-de-Baix. Son entrée a été en partie obturée par un amas de pierres[réf. nécessaire] ;
  • la Grotte des Sarrasins[3] (sous la proue du plateau du Vellan).

La commune fait partie du parc naturel du Vercors[20].

Personnalités liées à la commune

  • Catherine de Cornillan (ca 1505-1579) : héritière de la Bâtie, elle va œuvrer pour développer et enraciner l'influence de sa descendance sur toutes les seigneuries qui s'étendaient de Plan-de-Baix jusqu'à Mirabel par alliances successives avec les Urre (Eurre), les Alric, les Forest, les Arbalestier et les Montrond[24] (page 57).
  • Charles des Alrics de Cornillan : il est le maître de camp du fameux baron des Adrets qui, avec ses bandes armées, dévaste couvents, église et villages catholiques. Par testament, il hérite de Catherine de Cornillan, la Bâtie de Baix à condition d'entretenir l'influence de la religion protestante sur ses terres[réf. nécessaire].
  • Ézéchiel d'Arbalesier, seigneur de Baix, il fait édifier le temple du village en 1611[réf. nécessaire].
  • Charles d'Arbalestier (1592-1684) : seigneur de Plan-de-Baix, Beaufort, Gigors, Montclar et Mirabel ; colonel au siège de Turin sous le règne de Louis XIII et commissaire pour l'application de l'édit de Nantes sous le règne de Louis XIV.
  • Pierre Paul Alexandre de Montrond (1719-1804)[24] : dernier seigneur de Plan-de-Baix, conseiller du roi. Il est emprisonné à la Tour de Crest puis à Grenoble pour avoir laissé se tenir sur ses terres une assemblée de réformés. Il fut, paradoxe de l’histoire, nommé Major de la Tour de Crest et de la ville. En 1791, il est à nouveau emprisonné à Crest. Il sera élargi après la chute de Robespierre[réf. nécessaire].
  • Paul Daniel Alexandre de Montrond (1746-1816)[24] : maire de Plan-de-Baix, lieutenant des volontaires du Dauphiné. Il avait émigré un temps à la suite de l'arrestation de son père.
  • Henri Flour de Saint-Genis (1800-1869)[25] : archéologue, administrateur des domaines et cofondateur de la Société d'archéologie et de statistique de la Drôme. C'est un descendant des Montrond[réf. nécessaire].
  • Michel Wullschleger (1931-2022)[26] : historien, mémorialiste. Il est notamment cofondateur des Cahiers de l'Abbaye de Léoncel[27].

Héraldique, logotype et devise

Plan-de-Baix possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.

Annexes

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Bibliographie

  • André Lacroix, Bulletin de la Société départementale d'archéologie et de statistique de la Drôme, imprimerie Cheneviet et Chavet, 1867.
  • Ulysse Chevalier , Cartulaire de l'abbaye Notre-Dame de Léoncel, imprimerie Bourron, 1869.
  • Justin Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, les noms de lieux anciens et modernes, impr. Nationale, 1891.
  • Jules Chevalier, Mémoires pour servir l'histoire des comtés de Valentinois et de Diois, imprimerie Picard, 1897.
  • André Lacroix -, A travers l'histoire des cantons de Crest et Châtillon, imprimerie Valentinoise, 1924.
  • Ulysse Chevalier, Regeste dauphinois, imprimerie valentinoise, 1913-1926.
  • Thérèse Sclafert, Le Haut-Dauphiné au Moyen Âge, Recueil Sirey, 1926.
  • Maurice Peyrard, dans Etudes Drômoises, 1960.
  • Jacques Mouriquand, dans La Gazette de la Gervanne, 1972.
  • Alain Morel, L'évolution récente de trois communes du Vercors occidental : Léoncel, Le Chaffal et Plan-de-Baix, dans la Revue de géographie alpine, tome 62 no 3. p. 293-314, 1974.
  • Michel Wullschleger, dans Les cahiers de l'Abbaye de Léoncel, 1984.
  • Michel Wullschleger, Léoncel, une abbaye cistercienne en Vercors, broché, 1991.
  • Michel Wullschleger, Le Vercors, forteresse ouverte, éd. Dauphiné Libéré, 2012.

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes
  • Cartes

Références

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