Remparts d'Arles

rempart à Arles (Bouches-du-Rhône)

Les remparts d'Arles sont les vestiges des murs d'enceinte de l'ancien castrum de la colonie romaine d'Arelate, situé actuellement dans la commune d'Arles, dans le département français des Bouches-du-Rhône.

Remparts d'Arles
Présentation
Type
Partie de
Construction
Ier siècle
Propriétaire
Ville d'Arles (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Patrimonialité
Logo du patrimoine mondial Patrimoine mondial
Identifiant
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Département
Commune
Coordonnées
Carte

Historique

Les remparts d'Arles ont été actifs de leurs création à l'époque romaine, jusqu'au haut Moyen Âge, étant au fil du temps, et en fonction des besoins, remaniés et adaptés[1].

Époque romaine

Achevée sous le règne de l'empereur Auguste[2], le rempart, construit à la fin du Ier siècle, est un des premiers éléments construit après l'établissement de la colonie nouvellement fondée, en tant qu'élément défensif et ostentatoire[3].

Époque médiévale

Une partie des remparts médiévaux reprend le tracé des remparts romains et, au XIIIe siècle, l'enceinte était d'une longueur de 2800 mètres environ[1]. La porte de la Cavalerie est construite au XIIIe siècle et s'insère dans les remparts médiévaux d'Arles.

Époque contemporaine

Les remparts romains sont encore visibles sur le tronçon est et sud-est[4], approximativement de la porte d’Auguste à la tour des Mourgues[3]. Le tracé exact reste plus hypothétique entre l'amphithéâtre et le Rhône, et dans la partie sud[3].

Les remparts romains ont été protégés plusieurs fois au titre des monuments historiques : classement par arrêté du 12 juillet 1886 pour les restes des remparts romains, classement par arrêté du 7 novembre 1922 pour les restes du rempart romain entre l'ancien Hôtel des Postes et l'ancien Archevêché, et inscription par arrêté du 5 juillet 1927 pour les restes des remparts du XVIe siècle situés au bord du Rhône[5]. Les remparts romains font également partie de l'ensemble Arles, monuments romains et romans, bien inscrit au Patrimoine mondial par l'Unesco en 1981[6].

Description

Pour les remparts romains, trois types d'appareils semblent indiquer trois époques de construction différentes : un petit appareil régulier caractérise une première époque, un grand appareil en pierre de taille régulière définit la deuxième époque, et le réemploi de gros bloc caractérise la troisième époque[4]. Des éléments de monuments funéraires ainsi que des parties sculptées d'un arc de triomphe ont été retrouvés dans ces éléments en réemploi[3].

L'enceinte romaine était flanquées de tours, dont la Tour des Mourgues est certainement la mieux conservée[7]. Une porte monumentale, la Porte d'Auguste (ou porte d'Italie), accueillait une dérivation de la via Aurélia.

Galerie

Notes et références

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes